La dégénérescence morale dans les sociétés darwinistes-matérialistes
ucgen

La dégénérescence morale dans les sociétés darwinistes-matérialistes

2695

L'éducation matérialiste darwiniste est répandue dans le monde entier. L'une des conséquences douloureuses de ce système éducatif est la corruption morale.

Dévier de l'objectif réel de la vie équivaut à perdre ses valeurs. En effet, on ne peut pas imaginer que ceux qui considèrent ce monde comme une finalité en soi et qui croient que tout prend fin avec la mort aient des valeurs très nobles. On comprend alors que les communautés accrochées à ces philosophies déformées cultivent une certaine futilité spirituelle car leur ambition n'est nullement d'atteindre la perfection de caractère. Dans le Coran, Dieu souligne que ceux qui ne croient pas à l'au-delà et au jour du jugement ne voient pas de limites dans la perpétration de méfaits:

Malheur ce jour-là, aux négateurs, qui démentent le Jour de la rétribution. Or, ne le dément que tout transgresseur, pêcheur. (Sourate al-Mutaffifune, 10-12)

Nous vivons à une époque où la majorité des gens a complètement abandonné les valeurs religieuses. Cette majorité ne se satisfait pas de ce qu'elle fait pour elle-même, il faut en plus qu'elle cherche par tous les moyens à attirer les autres vers la mauvaise voie. Elle investit alors toutes les formes de l'immoralité et fait tomber une à une toutes les barrières: celle de la violence, de la paresse spirituelle, de la dégradation morale, de la prostitution, de "l'avarice", de la sexualité débridée, de la drogue, du jeu…

Certains individus qui ne croient ou qui ont une foi faible commettent volontiers les péchés que sont la fornication, le jeu ou le vol. L'absence de croyance prédispose à ce type de comportement. Ce raisonnement part du principe que les êtres humains sont le résultat du hasard et par conséquent qu'ils n'ont aucune responsabilité ni devoir envers leur Créateur. La théorie de l'évolution, idéologie qui abonde dans le sens de l'athéisme soutient que l'être humain est une forme développée de l'animal. C'est pourquoi nous ne devons nous soucier de rien, à l'exception de la satisfaction de nos besoins. Quant à nos mauvais penchants, nous ne leur imposons aucune limite pareillement aux animaux. En résumé, ce type de philosophies dépourvues de dimension spirituelle ne reconnaît pas les valeurs morales. En effet, William Provine, professeur de l'Université Cornell, célèbre matérialiste et défenseur du darwinisme exprime ainsi sa vision de la moralité :

"La science moderne montre directement que le monde est organisé strictement selon des principes mécanistes. Il n'y a pas de principes calculés dans la nature. Il n'y a pas de dieux, ni de forces intrigantes rationnellement détectables… Deuxièmement, la science moderne suggère directement qu'il n'y a pas de lois morales ou éthiques, ni de principes directeurs absolus pour la société humaine. Troisièmement, les êtres humains sont des machines merveilleusement complexes. L'individu humain devient une personne éthique au moyen de deux mécanismes primaires: l'hérédité et les influences environnementales. C'est là tout ce qu'il y a. Quatrièmement, nous devons conclure que quand nous mourrons, nous mourrons et que c'est là notre fin… " (Philip Johnson, Darwin On Trial, 2ème éd. Illionis: Intervarsity Press, 1993, p. 126)

Ce scientifique matérialiste admet lui-même que l'athéisme n'autorise aucune foi dans l'au-delà. Les gens croient simplement qu'ils périront avec la mort. Cette croyance pervertie des mécréants est mentionnée dans le Coran en ces termes :

Ce n'est là que notre vie présente : nous mourons et nous vivons ; et nous ne serons jamais ressuscités. (Sourate al-Muminune, 37)

Ceux qui ne croient pas à la résurrection ne s'instaurent aucune limite et ne voient aucun mal dans l'immoralité. C'est pourquoi l'athéisme est la principale raison de la dégénérescence morale, comme les propos de M. Provine le confirment. Assurément, cela ne peut être que les pensées et les valeurs morales d'un non-croyant.

Si toutes les personnes immorales ne le sont pas nécessairement à cause du darwinisme ou du matérialisme, il faut néanmoins être conscient du fait que ces idéologies et leurs incrédules fomenteurs distillent savamment ces notions déformées dans l'esprit des individus et finissent par les attacher avidement à cette vie plutôt qu'à celle de l'au-delà.

Dans les années 60, la disparition de toutes les barrières s'est traduite par la révolution sexuelle, la diffusion des drogues, l'arrogance et la rébellion.

Trente ans plus tard, ces iconoclastes des années 60 sont ceux qui aujourd'hui dirigent nos pays, enseignent dans nos écoles et élèvent des enfants. L'immoralité a atteint un seuil de pénétration inégalé à ce jour parce que l'actuelle génération sévèrement affaiblie moralement a été élevée par des parents non croyants.

Aujourd'hui, l'indépendance et l'irresponsabilité face aux actes sont les deux causes de l'immoralité qui envahit le monde d'Est en Ouest. Parce que l'athéisme est répandu de nos jours comme jamais auparavant, l'homosexualité est devenue une norme sociale. Pour les mêmes raisons, la prostitution, la pédophilie, le jeu, la fraude et la corruption sont hors de tout contrôle. La déchéance de la société est étalée partout au vu et au su de tous. Au sein même de la famille, les viles habitudes deviennent source de prestige. Le sexe pré- et extraconjugal devient un symbole de modernisme. En l'absence de croyance, les vertus telles que la modestie, la honte ou la bonne conduite disparaissent. Des comportements qui étaient moralement inacceptables il y a quelques décennies encore sont aujourd'hui encouragés et même érigés en norme sociale.

L'incroyance génère souvent l'immoralité. Pourtant, certains peuvent se déclarer moraux sans toutefois croire. Ils assurent ne cautionner aucun des comportements immoraux mentionnés ci-dessus. Bien sûr, on peut être non croyant et n'avoir jamais été impliqué dans aucune forme de corruption et ne jamais le devenir. Mais cela ne signifie pas nécessairement que cet individu est bon moralement.

Le croyant qui adopte une conduite vertueuse parce qu'il craint Dieu demeure constant dans ses manières et dans son comportement et cela quelles que soient les circonstances. Par contre, le non-croyant peut s'abandonner à une attitude qu'il condamne en temps normal à un moment où il connaît des difficultés. Une personne peut, par exemple, s'estimer incapable de commettre un meurtre et finalement passer à l'action sous l'effet d'une grande colère.

En tout état de cause, les bonnes valeurs requièrent patience et volonté. Quelles que soient les circonstances, on doit s'astreindre au meilleur caractère. L'objectif devient l'élément stabilisateur d'une patience et d'une volonté infaillibles. Les croyants ont pour but ultime dans la vie d'obtenir l'agrément de Dieu, Sa clémence et le Jardin. Ils savent, comme le disait le Messager de Dieu: "Il n'y aura rien de plus lourd le jour du jugement que le bon caractère." Ils saisissent alors chaque opportunité pour lutter sur la voie de l'excellence. Pourquoi l'incrédule s'armerait-il de patience et de volonté? Ceux qui se prostituent prétendent que c'est là leur seul moyen de survie. S'ils avaient la foi en Dieu et en l'au-delà, ils n'opteraient certainement pas pour un gagne-pain si honteux. Sachant qu'ils ne pourraient le justifier, ils l'éviteraient méticuleusement avec une grande crainte.

Le diable vous fait craindre l'indigence et vous commande des actions honteuses ; tandis que Dieu vous promet pardon et faveur venant de Lui. La grâce de Dieu est immense et Il est Omniscient. (Sourate al-Baqarah, 268)

Par peur de la pauvreté, les individus osent céder à toutes les formes de vices. Par opposition, l'idée ne viendrait même pas à l'esprit du croyant de vivre dans la débauche, son espoir ultime étant de gagner la miséricorde de Dieu.

Dans un verset, Dieu souligne que la crainte que les croyants nourrissent pour Lui les pousse à se dépasser pour avoir bon caractère:

Ceux qui unissent ce que Dieu a commandé d'unir, redoutent leur Seigneur et craignent une malheureuse reddition de compte, et qui endurent dans la recherche de l'agrément de Dieu, accomplissent la salat et dépensent dans le bien, en secret et en public, de ce que Nous leur avons attribué, et repoussent le mal par le bien. A ceux-là, la bonne demeure finale. (Sourate ar-Ra'd, 21-22)

PARTAGER
logo
logo
logo
logo
logo