Selon la philosophie matérialiste qui nie toute existence d’un Créateur, l’univers et la matière sont éternels. Elle prétend donc qu'il n’existe pas de début, et donc pas de Créateur, et n’hésite pas à transformer les faits à cette fin. La base prétendument scientifique de cette croyance superstitieuse est la théorie de l’évolution.
Puisque les matérialistes affirment que l’univers n’a pas de Créateur, ils doivent fournir leur explication de l’origine de la vie et des innombrables espèces vivant sur terre. C’est là qu’intervient la théorie de l’évolution, selon laquelle la vie et l’ordre dans l’univers se seraient produits spontanément et par hasard. Certaines substances inanimées du monde primitif se seraient combinées accidentellement pour donner naissance à la première cellule vivante. Après des millions d’années de coïncidences similaires, il en aurait résulté des organismes. Et au dernier stade de la chaîne de cette évolution imaginaire, c’est l’homme qui serait apparu.
L’homme serait donc né de millions de mutations accidentelles, les unes plus impossibles que les autres. Ainsi pour concorder avec ce scénario, les évolutionnistes n’ont pas hésité à déformer le début de l’histoire de l’humanité. Sans la moindre preuve, voilà ce qu’ils affirment : tout comme l’organisme primitif serait devenu progressivement un homme, le plus développé des êtres vivants, l’histoire de l’humanité serait composée de phases : d’une communauté des plus primitives à une société urbaine des plus avancées. Mais cette supposition est complètement dénuée de preuves.
Comme elle le fait pour le cours prétendu de l’évolution humaine, la perspective historique évolutionniste étudie l’histoire de l’humanité en la divisant en plusieurs périodes, notamment l’âge de pierre, l’âge de bronze et l’âge de fer. De tels concepts fictifs constituent une partie importante de la chronologie évolutionniste. Dans la mesure où cette chronologie est présentée dans les écoles, dans les journaux et à la télévision, la plupart des individus acceptent cette représentation imaginaire sans soulever la moindre question. C’est pourquoi beaucoup croient que les êtres humains vivaient, autrefois, en ne disposant que d’outils de pierre primitifs et qu'il n'y avait pas de technologie.
Pourtant, les découvertes archéologiques et les faits scientifiques dépeignent une toute autre image. Les traces et les vestiges ayant survécu jusqu’à aujourd’hui – les outils, les aiguilles, les fragments de flûtes, les ornements et les décorations – montrent que sur le plan culturel et social, les hommes ont toujours vécu de manière civilisée.
Avec le temps, des progrès majeurs ont été accomplis dans de nombreux domaines, avec de grandes répercussions dans la science et la technologie, grâce à l’accumulation de culture et d’expériences. Il n’est cependant pas rationnel ni scientifique de qualifier ces changements d’“évolutionnistes” dans le sens où l’entendent les évolutionnistes et les matérialistes. Tout comme il n’existe pas de différence physique entre un humain d’aujourd’hui et d’il y a des milliers d’années, il n’existe pas non plus de différences au niveau de l’intelligence et des compétences. Il est faux et fortement imputable aux évolutionnistes de croire que notre civilisation est plus avancée parce que la capacité cérébrale et l’intelligence de l’homme du 21ème siècle sont plus développées. La simple diversité géographique contribue à expliquer les différences de conceptions et de cultures. Un aborigène ne possède certes pas les mêmes connaissances qu’un scientifique américain, il n’en est pas moins intelligent et son cerveau n’en est pas moins développé. On peut ignorer l’existence de l’électricité et être intelligent à la fois.
Les scientifiques évolutionnistes ont dû réécrire l’histoire afin d’expliquer leur prétendu processus d’évolution selon lequel l’homme descendrait du singe. Ils ont ainsi imaginé des ères comme celle de “l’homme des cavernes” ou ”l’âge de pierre” pour décrire le mode de vie de l’“homme primitif”. Les évolutionnistes, pour justifier l’ancêtre commun des singes et des hommes, se sont lancés dans une nouvelle quête. Chaque pierre, chaque tête de flèche, chaque bol découverts au cours des excavations archéologiques sont interprétés sous cette lumière. Or, les dessins et les dioramas de créatures mi-homme, mi-singe vivant dans une sombre grotte, vêtues de fourrure et poussant des grognements sont tous des produits de l’imagination. L’homme primitif n’a jamais existé et il n’y eut jamais d’“âge de pierre”. Ce ne sont là que les scénarios trompeurs inventés par les évolutionnistes et répandus par une partie des médias.
Ces concepts sont une supercherie que les avancées récentes de la science, particulièrement dans les domaines de la biologie, de la paléontologie, de la microbiologie et de la génétique, démolissent totalement. L’idée que des espèces ont évolué et se sont transformées les unes à partir des autres a été jugée sans fondement.
De la même manière, les êtres humains ne descendent pas de créatures simiesques. Les êtres humains sont humains et sont dotés d’une culture sophistiquée depuis leur apparition. Par conséquent, “l’évolution de l’histoire” n’a jamais eu lieu non plus. L’humanité n’est pas le résultat de l’évolution, mais de la création parfaite de Dieu, le Tout-Puissant et l’Omniscient.
Les traces et les vestiges ayant survécu jusqu’à aujourd’hui – les outils, les aiguilles, les fragments de flûtes, les ornements et les décorations – montrent que sur le plan culturel et social, les hommes ont toujours vécu de manière civilisée.
Les données historiques et archéologiques démontrent que les affirmations darwiniennes à propos de l’évolution de l’histoire et des sociétés n’ont pas de sens ni de valeur scientifique. Leur substance dépend uniquement du matérialisme. Comme nous le savons, les matérialistes commettent l’erreur de rejeter la vérité de la création, croyant plutôt que la matière est l’entité absolue qui existe depuis toujours et qui continuera à exister éternellement. En d’autres termes, ils ont divinisé la matière. (Dieu est certainement au-dessus de cela.) Cependant, la science a atteint aujourd’hui le point confirmant que l’Univers est né du néant (c’est-à-dire qu’il a été créé), ce qui infirme toutes les théories et philosophies en faveur du matérialisme.