Introduction

Fossile est le nom donné aux restes ou aux traces d'une plante ou d'un animal préservé dans les strates géologiques ou dans certains cas dans de l'ambre depuis les temps préhistoriques. Les fossiles provenant des quatre coins du monde constituent une source d'information importante sur les organismes ayant existé sur terre depuis les temps les plus anciens remontant parfois jusqu'à des centaines de millions d'années. La recherche sur les fossiles nous permet d'apprendre des choses sur les plantes ou les animaux disparus, ainsi que sur les formes antérieures des espèces existant encore aujourd'hui. Grâce à ces données, nous savons quelles formes de vie existaient à telle ou telle époque, quelles étaient les caractéristiques de ces formes de vie et si elles ressemblaient aux espèces de nos jours.

Il n'existe aucune différence entre cette feuille de platane fossilisée depuis 54 à 37 millions d'années et les feuilles de la même espèce disponibles aujourd'hui.

Selon la théorie de l’évolution de Darwin, dont l’invalidité scientifique a été révélée, depuis, par des découvertes scientifiques, tous les êtres vivants descendent d’un seul ancêtre commun. Darwin et ses partisans prétendaient que des formes de vie très différentes s’étaient développées les unes des autres suite à de petits changements sur de très longues périodes de temps.

D’après les principes de cette théorie invalide, des coïncidences auraient donné naissance aux premières cellules vivantes. Ensuite, ces cellules nées du hasard se seraient combinées pour devenir, au terme de millions d’années, des invertébrés marins. Plus tard, le développement d’une colonne vertébrale leur aurait permis de devenir des poissons. Puis, ces poissons auraient quitté les eaux pour la terre ferme et pour se transformer ainsi en reptiles ; reptiles dont les oiseaux et les mammifères sont supposés descendre.

Darwin

Charles Darwin

Si ces idées étaient justes, alors un grand nombre de formes “intermédiaires” montrant la transition entre les différentes espèces auraient dû exister autrefois, et tout au moins un certain nombre d’entre elles auraient dû se fossiliser. Si les reptiles étaient réellement devenus des oiseaux, il aurait bien fallu que des milliards de créatures mi-oiseaux, mi-reptiles aient existé autrefois. De la même manière, il aurait dû y avoir un grand nombre de formes de vie mi-vertébrés/mi-poissons et mi-poissons/mi-reptiles. Ces formes de vie intermédiaires auraient dû par ailleurs présenter des organes et des structures partiellement développées. En outre, si de telles espèces transitionnelles avaient réellement existé, alors leur nombre devrait atteindre les centaines de millions, voire de milliards et leurs vestiges fossilisés devraient être facilement disponibles à travers le monde.

Darwin qualifiait ces créatures hypothétiques de “formes intermédiaires”. Il savait parfaitement que pour prouver sa théorie, il lui fallait absolument découvrir au moins les restes de quelques formes intermédiaires. Il expliquait pourquoi il devait y avoir une profusion de formes intermédiaires:

“Par la théorie de la sélection naturelle, toutes les espèces vivantes ont été connectées aux espèces-parents de chaque genre, par des différences pas plus importantes que celles que nous voyons entre les variétés domestiques et naturelles de la même espèce de nos jours…” 1

Darwin dit ici que les différences entre un “ancêtre” et son soi-disant “descendant” au cours du dit processus d’évolution devraient être aussi légères que les différences entre les variétés au sein d’une espèce vivante particulière (par exemple entre un épagneul de pure race et un bâtard). Par conséquent, si l’évolution avait réellement eu lieu comme l’avance Darwin, elle aurait dû opérer par de très petits changements graduels.

Chez n’importe quel être vivant, les changements liés à la mutation sont relativement modestes. Afin que des transformations majeures (la transformation de pattes en ailes, de branchies en poumons ou de nageoires en pattes) puissent se produire, des millions de très petits changements successifs doivent s’accumuler, sur des millions d’années. Ce processus aurait dû nécessairement provoquer l’apparition de millions de formes intermédiaires transitionnelles.

yengeç fosili

Les fossiles de crabes découverts au Danemark se distinguent par le fait qu’ils sont issus de concrétions circulaires apparaissant à la surface du sol à des moments spécifiques de l’année. Ces fossiles datent en général de la période oligocène (il y a 37 à 23 millions d’années).

balık fosili

Ce poisson-castor fossilisé depuis 50 millions d’années est la preuve que ces poissons, existant encore de nos jours, sont restés inchangés pendant des dizaines de millions d’années.

LES FOUILLES MENEES DEPUIS LES 150 DERNIERES ANNEES N’ONT PAS PERMIS DE METTRE AU JOUR LE MOINDRE FOSSILE DE FORME INTERMEDIAIRE

Charles Doolittle Walcott rassembla quelques 65 000 spécimens de formes de vie les plus anciennes issues de la région du Schiste de Burgess et élabora ensuite l’une des plus graves fraudes scientifiques de tous les temps. Les fossiles dont il fit la découverte appartenaient à des formes de vie du cambrien (543 à 490 millions d’années). Ils constituaient une preuve d’importance réfutant la théorie de l’évolution. Néanmoins, il les dissimula pendant 70 années dans le Smithsonian Museum, dont il était directeur à l’époque. En raison de l’inexistence totale de fossiles de formes intermédiaires, malgré 150 années de fouilles, les darwinistes furent poussés à perpétrer toutes sortes de fraudes.

Après la déclaration citée précédemment, Darwin aboutit à cette conclusion :

“… le nombre des variétés intermédiaires qui ont autrefois existé a dû être considérable.”2

Darwin exprima le même point dans d’autres parties de son livre L’origine des espèces :

Il a dû certainement exister, si ma théorie est fondée, d'innombrables variétés intermédiaires reliant intimement les unes aux autres les espèces d'un même groupe… On ne pourrait trouver la preuve de leur existence passée que dans les restes fossiles... 3

Darwin était néanmoins très conscient du fait qu’aucun fossile de ces formes intermédiaires n’avait été encore mis au jour, ce qui représentait une difficulté majeur pour sa théorie. Dans un chapitre de son livre intitulé “Des difficultés sur la théorie”, il écrivait :

Si les espèces dérivent d’autres espèces par des degrés insensibles, pourquoi ne rencontrons-nous pas d’innombrables formes de transition ? Pourquoi tout n’est-il pas dans la nature à l’état de confusion ? Pourquoi les espèces sont-elles si bien définies ?… Mais pourquoi ne trouvons-nous pas fréquemment dans la croûte terrestre les restes de ces innombrables formes de transition qui, d’après cette hypothèse, ont dû exister ?… Pourquoi donc chaque formation géologique, dans chacune des couches qui la composent, ne regorge-t-elle pas de formes intermédiaires ? La géologie ne révèle assurément pas une série organique bien graduée, et c’est en cela, peut-être, que consiste l’objection la plus sérieuse qu’on puisse faire à ma théorie.”4

La seule explication de Darwin face à ce dilemme majeur fut l’absence de preuves, l’insuffisance des vestiges fossiles découverts à l’époque. Il estimait qu’une fois les données fossiles examinées en détail, les liens intermédiaires manquant allaient inévitablement être découverts. Or, au cours des 150 années passées, la recherche a montré que les espoirs de Darwin et de ses successeurs étaient vides. Aucun fossile de forme intermédiaire n’a jamais été mis au jour.

Les milliers de musées et de collections privées à travers le monde comptent environ 100 millions de fossiles. Tous sont identifiables en tant qu’espèces de par leurs structures uniques et leurs différences anatomiques. Aucun vestige fossile de formes mi-poisson/mi-amphibien, ou mi-dinosaure/mi-oiseau, ou mi-singe/mi-homme si attendues par les évolutionnistes n’a jamais été découvert.

Le paléontologue Niles Eldredge et l’anthropologue Ian Tattershall, tous deux du Muséum Américain d’Histoire Naturelle, affirment que les archives fossiles permettent parfaitement de comprendre l’histoire de la vie et qu’elles ne défendent d’aucune manière la théorie de l’évolution :

Que des types individuels de fossiles restent visiblement les mêmes tout au long de leur présence dans les archives fossiles était connu par les paléontologues longtemps avant que Darwin ne publie son Origine. Darwin lui-même… prophétisa que les générations futures de paléontologues allaient combler ces fossés par des recherches diligentes… 120 années de recherches paléontologiques plus tard, il devint abondamment clair que les archives fossiles ne confirmeront pas cette partie des prédictions de Darwin et que le problème ne provient pas d’archives fossiles pauvres. Les données fossiles montrent simplement que cette prédiction est fausse.5

Comme le soulignent ces scientifiques évolutionnistes, l’histoire de la vie se dessine en effet dans les archives fossiles, mais il s’agit d’une histoire de la vie sans formes intermédiaires.

D’autres scientifiques s’accordent sur le fait que les formes intermédiaires n’existent pas. Par exemple, Rudolf A. Raff, directeur de l’Institut de Biologie Moléculaire de l’Université d’Indiana, et le chercheur de l’Université d’Indiana Thomas C. Kaufman ont déclaré :

Le manque de formes ancestrales ou intermédiaires entre les espèces fossiles n’est pas une spécificité bizarre de l’histoire des premiers métazoaires. Les fossés sont généraux et prévalent à travers les archives fossiles.6

De nouveaux spécimens de fossiles sont constamment mis au jour aux quatre coins du monde. Le nombre de fossiles découverts jusqu’à présent excède les cent millions. Les institutions et académies scientifiques examinent ces fossiles en détails. En dépit de ces efforts, aucune forme de vie intermédiaire susceptible de prouver l’évolution n’a été découverte.

Les archives fossiles ont même préservé les vestiges microscopiques de bactéries ayant vécu il y a des milliards d’années. Malgré tout, aucun fossile appartenant à une quelconque forme de vie transitionnelle fictive n’a jamais été découvert. Il existe des fossiles de milliers de formes de vie différentes, qu’il s’agisse de fourmis, de bactéries, d’oiseaux ou de plantes. Les fossiles de végétaux et animaux éteints ont été si parfaitement préservés qu’il est même possible de reconstituer leur structure, alors qu’ils n’existent plus aujourd’hui. L’absence d’un seul spécimen de forme intermédiaire, en dépit de la richesse des fossiles, indique l’invalidité de la théorie de l’évolution et non les lacunes des archives fossiles.

Notes:

1. C. Darwin, The Origin Of Species, Chapter X, On the Imperfection of the Geological Record

2. Charles Darwin, L’origine des espèces, GF Flammarion, Paris, 1992, p. 334

3. Charles Darwin, L'origine des espèces, GF Flammarion, Paris, 1992, p. 231

4. Charles Darwin, L’origine des espèces, GF Flammarion, Paris, 1992, pp. 223, 225, 334

5. N. Eldredge et I. Tattersall, The Myths of Human Evolution, Columbia University Press, 1982, pp. 45-46

6. R. A. Raff and T. C. Kaufman, Embryos, Genes and Evolution: The Developmental Genetic Basis of Evolutionary Change, Indiana University Press, 1991, p. 34