Chapitre 3: La Haine des Fanatiques Envers Les Femmes

Les Femmes Sont L’une des Plus Belles Bénédictions de Ce Monde

güzel kadın

L’attitude fanatique envers les femmes est l’un des exemples les plus frappants du manque d’amour et de rudesse de leur mentalité. Parce qu’avec toutes les superstitions qu’ils fabriquent, les fanatiques qui considèrent les femmes comme des êtres inférieurs, excluent celles-ci de la société et ne supportent même pas de les voir dans les rues. Dans les pages suivantes, nous analyserons l’attitude fanatique envers les femmes, citerons divers hadiths fabriqués sur le sujet et verrons comment leur perspective erronée est diamétralement opposée au Coran et aux vraies paroles de notre Prophète (pbsl). Les hadiths fabriqués en question donneront une idée bien meilleure de l’oppression totalement immorale que subissent les femmes dans de nombreux pays musulmans.

La perspective sous-jacente du fanatisme envers les femmes repose sur l’idée que celles-ci sont déficientes au niveau de la foi et de l’esprit. Donc l’idée qu’elles sont des sous-êtres qui doivent être régis et dirigés y prévaut. Pour ceux qui pensent ainsi, l’existence même des femmes est une menace et une source de colère ; ils ressentent la nécessité de les maintenir enfermées, de les exclure de la société – les privant de tous leurs droits – et de les déclarer inexistantes dans la mesure du possible. Ils réduisent stupidement les femmes au rang de citoyennes de deuxième classe, les empêchent de prendre des décisions et de s’impliquer dans les questions sociales. Ces derniers cherchent à faire d’elles une communauté étant sous leur propre domination parce qu’ils savent très bien que les femmes sont tout à fait capables de réfléchir de manière très détaillée, de porter des jugements rationnels et de tirer des conclusions précises en analysant des détails fins. L’exclusion des femmes par des moyens trompeurs a également permis à certains types fanatiques de propager très facilement leurs propres mensonges.

Pourtant, Dieu a révélé qu’il n’existe pas de différence entre les femmes et les hommes en terme de piété ; ils ont tous les deux les mêmes responsabilités quant à accomplir de bonnes œuvres, à s’efforcer pour diffuser les vertus morales et à mener une lutte intellectuelle dans Sa voie. Selon le Coran, les femmes et les hommes sont égaux en responsabilité. Le Coran considère même les femmes supérieures aux hommes en termes de sollicitude, de soin et de valeur. Certains versets que divers fanatiques et ennemis de l’Islam cherchent constamment à présenter comme preuve contre les femmes sont en réalité des versets qui révèlent la supériorité des femmes, l’importance et la valeur que notre Seigneur leur accorde. Ces questions seront examinées plus en détail par la suite.

Notre Seigneur fait une comparaison au sujet des femmes dans le Coran qui montre à quel point Il les valorise. Il compare les femmes à une plante délicate ou à une fleur. Cette description de Marie (psl) est une confirmation explicite de l’importance et de la valeur attachées aux femmes :

Son Seigneur l'agréa alors du bon agrément, la fit croître en belle croissance [comme une belle plante]... (Coran, 3 : 37)

Prendre soin d’une belle fleur exige une très grande sensibilité. Une belle plante est délicate et précieuse et demande beaucoup de soins et d’attention.

La beauté d’une fleur, sa délicatesse, les soins qu’elle nécessite, sa valeur et son importance décrivent parfaitement la place des femmes dans le Coran. Il est une réalité que Dieu a créé toutes les plantes et les fleurs dans le monde comme éléments de beauté, de bénédictions agréables, de symboles de propreté et de merveilles de la création. L’utilisation d’une si belle expression se référant aux femmes, la manière dont Dieu compare les femmes avec un symbole de propreté et de beauté est une excellente représentation de l’estime attachée aux femmes.

Les Femmes Dans Le Coran

Les versets du Coran qui se réfèrent aux femmes leur accordent une valeur sublime. En toutes circonstances, elles sont placées sous une protection spéciale. Mais en matière de responsabilité, la femme est considérée comme égale à l’homme. Donc la raison pour laquelle la femme est placée sous protection n’est pas parce qu’elle en nécessite mais parce qu’elle est d’une valeur particulière.

Dans le Coran, la femme peut travailler si elle le souhaite mais elle n’en a pas l’obligation. Dans l’exemple de la Reine de Saba, nous voyons que les femmes peuvent même diriger des états. L’exemple de Marie (psl) qui est un modèle pour toutes les femmes, montre que la femme dans le Coran est supérieure par son courage et sa détermination dans les moments difficiles. la femme dans le Coran est une reine, une entité qui doit toujours être honorée. Donc, en ce qui concerne le point de vue envers les femmes, le Coran est le meilleur guide pour le monde entier.

A l’époque de notre Prophète (pbsl), les femmes ont participé aux côtés des hommes dans tous les domaines de la vie. Le fait que Khadija (ra), l’épouse bénie de notre Prophète (pbsl), était une femme d’affaires bien connue et respectée dans la région est une information importante qui montre le rôle actif que les femmes pouvaient jouer dans la vie sociale. A l’époque de notre Prophète (pbsl), les Compagnons hommes et femmes ont joui d’une responsabilité égale dans l’instruction des gens qui s’étaient nouvellement convertis à l’Islam, dans l’établissement de l’ordre social et même en temps de guerre. la gentillesse, l’amour, la cordialité, la bonté que notre Prophète (pbsl) a montrés à ses épouses constituent le meilleur modèle pour le monde entier. Notre beau Prophète (pbsl) faisait des courses avec ses épouses, se penchait pour les aider à monter sur le dos des ânes, louait la supériorité des femmes à chaque occasion et posait sa tête sur l’épaule de son épouse tout en regardant un divertissement. Il est clair qu’il n’autoriserait jamais les pratiques terribles des fanatiques. Assurément, en jetant le doute sur les Compagnons, en fabriquant de faux hadiths au nom du Messager de Dieu (pbsl), les fanatiques calomnient notre Prophète (pbsl) et les Compagnons et endossent une lourde responsabilité.

La raison de la si grande différence entre les femmes décrites dans la religion des fanatiques et celles décrites dans le Coran deviendra évidente lorsque nous examinerons certains hadiths fabriqués. Une réponse claire et définitive est également fournie à chaque hadith fabriqué à partir du Coran.

Les Moyens Par Lesquels Les Fanatiques Calomnient Les Femmes

L’idée Erronée Selon Laquelle Les Femmes Seraient Déficientesen Intelligence et En Foi

Peinture à l’huile de John William Godward “Rich Gifts Wax Poor When Lovers Prove Unkind”, 1916

O femmes ! Vous maudissez fréquemment et vous êtes ingrates envers vos maris. Je n’ai jamais vu de plus déficient en intelligence et en religion que vous. (Sahih Boukhari, Chapitre 24, hadith 541)

Dieu dit : … Je l’ai rendue stupide bien que J’ai créé son intelligence, et elle doit souffrir de la grossesse et de la naissance avec difficulté… (The History of Al-Tabari: General Introduction and From the Creation to the Flood, traduit par Franz Rosenthal [Université de l’Etat de New York, Editions Albany], vol. 1, pp. 280-281 [Histoire d’Al-Tabari : Introduction générale et de la création du déluge])

Dans aucun verset du Coran, il n’est fait mention que les femmes sont moins intelligentes que les hommes. Au contraire, par la référence “les croyants et les croyantes”, Dieu nous dit qu’ils ont une responsabilité égale à Ses yeux ; autrement dit, qu’ils sont pareils en termes d’intelligence et de conscience. En outre, comme dans l’exemple de la Reine de Saba, les femmes peuvent même être des souveraines d’états, prenant des décisions sur les questions les plus importantes. D’ailleurs, ce n’est pas le fait d’avoir une anatomie différente qui rend une personne plus intelligente mais sa crainte de Dieu, son amour pour Lui, la profondeur de sa foi et sa conscience. Dieu inspire toujours la vérité à la conscience de chaque être homme ou femme. Par conséquent, ce qui rend les gens intelligents et pieux, ce n’est pas le fait d’être une femme ou un homme mais le fait de se conformer à ce qui a été révélé à leur conscience et de craindre Dieu comme énoncé dans ce verset “O vous qui croyez ! Si vous craignez Dieu, Il vous accordera la faculté de discerner (entre le bien et le mal)… ” (Coran, 8 : 29). Il s’agit de la seule mesure de l’intelligence dans le Coran. Par conséquent, tout comme l’homme n’est pas supérieur uniquement parce qu’il est un homme, une femme n’est pas déficiente en intelligence et en religion simplement parce qu’elle est une femme. Comme nous l’avons énoncé à maintes reprises, la religion des fanatiques est totalement différente du Coran et regorge de calomnies.

La manière dont ils calomnient Dieu Lui-même avec les hadiths fabriqués en question montre à quels extrêmes vont ces fanatiques. Rien de tel “… Je l’ai rendue stupide… et elle doit souffrir de la grossesse et de la naissance avec difficulté” n’apparaît dans le Coran. Alors où trouve-t-on ces mots présumés être les paroles de Dieu ? Où prend racine cette révélation présumée venir de Dieu si elle n’apparaît pas dans le Coran ? Le plus grand danger de la religion des fanatiques est qu’ils émettent des mensonges au nom de Dieu et qu’ils sont donc capables d’une telle calomnie.

La grossesse figure comme un état sacré dans le Coran, raison pour laquelle les mères sont aussi considérées comme sacrées. Les versets de notre Seigneur sur le sujet sont comme suit :

Hz. Meryem

Peinture à l’huile de Sassoferrato “Vierge en prière”

Marie (paix sur elle) est tombée miraculeusement enceinte par la volonté de Dieu. Tout au long de sa grossesse, elle a surmonté ses difficultés avec courage et a été élue supérieure à toutes les femmes de tous les mondes en raison de son courage et de son dévouement à Dieu.

Nous avons commandé à l'homme [la bienfaisance envers] ses père et mère ; sa mère l'a porté [subissant pour lui] peine sur peine : son sevrage a lieu à deux ans. Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu'envers tes parents. Vers Moi est la destination. (Coran, 31 : 14)

Et Nous avons enjoint à l'homme de la bonté envers ses père et mère : sa mère l'a péniblement porté et en a péniblement accouché ; et sa gestation et sevrage durent trente mois ; puis quand il atteint ses pleines forces et atteint quarante ans, il dit : “O Seigneur ! Inspire-moi pour que je rende grâce au bienfait dont Tu m'as comblé ainsi qu'à mes père et mère, et pour que je fasse une bonne œuvre que Tu agrées. et fais que ma postérité soit de moralité saine, Je me repens à Toi et je suis du nombre des soumis.” (Coran 49 : 15)

Marie (pbsl) est tombée enceinte par la volonté de Dieu et a été patiente face à toutes les difficultés qu’elle a rencontrées au cours de sa grossesse. En raison de ce courage et de son dévouement à Dieu, elle a été élue supérieure à toutes les femmes du monde :

(Rappelle-toi) quand les anges dirent : “O Marie, certes Dieu t'a élue et purifiée ; et Il t'a élue au-dessus des femmes des mondes.” (Coran, 3 : 42)

Le Messie, fils de Marie, n'était qu'un Messager. des messagers sont passés avant lui. et sa mère était une véridique… (Coran, 5 : 75)

En traitant les femmes de “stupide” et en voyant la grossesse et l’accouchement comme des châtiments de Dieu, les fanatiques exposent leur propre mentalité horrible sur les femmes. Par là même, ils insultent Marie (psl), les Compagnons et toutes les autres femmes dévotes louées pour leurs grandes vertus.

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Peinture à l’huile de William-Adolphe Bouguereau “Mère et enfant”, 1879

La calomnie selon laquelle les femmes sont “déficientes en intelligence et en foi” provient de la religion des fanatiques. En termes de responsabilités, Dieu s’adresse pareillement aux femmes et aux hommes. C’est l’une des raisons pour laquelle de nombreux versets s’adressent aux croyants et croyantes en même temps.

La grossesse difficile et l’accouchement dans la douleur sont l’une des épreuves de ce monde qui nécessite beaucoup d’endurance, de courage et de détermination. Dieu révèle qu’une mère qui montre du courage face à cette difficulté est très précieuse à Ses yeux. Pour cette raison, une mère qui fait preuve d’amour et de soumission envers Dieu malgré toutes ces difficultés est une entité prééminente. Cette valeur accordée aux mères est l’une des valeurs morales du Coran.

Comme nous l’avons vu, les femmes ont certaines caractéristiques qui les rendent même supérieures aux hommes dans le Coran, donc l’idée qu’elles sont “déficientes en intelligence et en religion” est une calomnie grotesque des fanatiques. En matière de responsabilité, Dieu s’adresse pareillement aux femmes et aux hommes. C’est une des raisons pour laquelle les croyants femmes et hommes sont énoncés en même temps dans de nombreux versets. On peut ainsi lire :

Les Musulmans et Musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, craignants et craignantes, donneurs et donneuses d'aumônes, jeûnants et jeûnantes, gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs souvent de Dieu et invocatrices : Dieu a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense. (Coran, 33 : 35)

Comme nous le voyons dans ce verset, il n’y a pas de distinction entre les femmes et les hommes quand il s’agit des éléments de base définissant le Musulman tels que craindre Dieu, se souvenir de Lui, Lui être fidèle, être endurant et faire l’aumône. Dans le Coran, il n’existe pas la moindre suggestion selon laquelle les femmes possèderaient moins l’une des caractéristiques d’un croyant. Que les gens soient hommes ou femmes, ils ont la responsabilité de craindre Dieu de toute leur force, de L’aimer avec une passion profonde et de gagner Son agrément.

L’idée Erronée Selon Laquelle Les Femmes Seraient Courbées

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Peinture à l’huile de Frederic Leighton “Lumière du harem”, 1880

Selon le Coran, les gens doivent être informés de leurs erreurs dans un langage aimable et doux, et celles-ci doivent être corrigées en abordant la conscience de la personne, en leur montrant le bien et le mal.

La femme a été créée à partir d’une côte et elle ne pourra en aucun cas être redressée pour vous ; donc si vous souhaitez profiter d’elle, profitez d’elle en faisant en sorte que sa tortuosité reste en elle. et si vous essayez de la redresser, vous la briserez et la briser signifie la divorcer. (Sahih Mouslim, livre 8, hadith 3467 ; an-Nasai)

La création des êtres humains est décrite en détail dans le Coran :

Nous avons certes créé l'homme d'un extrait d'argile, puis Nous en fîmes une goutte de sperme dans un reposoir solide. Ensuite, Nous avons fait du sperme une adhérence ; et de l'adhérence Nous avons créé un embryon ; puis, de cet embryon Nous avons créé des os et Nous avons revêtu les os de chair. Ensuite, Nous l'avons transformé en une tout autre création. Gloire à Dieu le Meilleur des créateurs ! (Coran, 23 : 12-14)

Aucun verset du Coran n’affirme que la femme a été créée à partir d’une côte et qu’elle est courbée. Contrairement à ces termes employés par des fanatiques, notre Seigneur Tout-Puissant révèle que les femmes et les hommes ont été créés “dans la meilleur des formes” :

C'est Dieu Qui vous a assigné la terre comme demeure stable et le ciel comme toit et vous a donné votre forme, – et quelle belle forme Il vous a donnée ! – et Il vous a nourris de bonnes choses. Tel est Dieu, votre Seigneur ; gloire à Dieu, Seigneur de l'univers ! (Coran, 40 : 64)

Les mots “si vous essayez de la redresser, vous la briserez” dans le faux hadith en question suggère que la femme est tordue tant au niveau du corps que de l’esprit et qu’elle ne pourra jamais être droite. Toutefois, aucun de ces mots n’apparaît dans le Coran. Cela montre la base de la perspective pleine de colère des fanatiques envers les femmes.

Voici la leçon que nous recevons du Coran : tout le monde, homme ou femme, a des défauts et peut commettre des erreurs. Selon le Coran, ces défauts doivent être corrigés en les indiquant aimablement, en montrant ce qui est juste et faux à la personne et en s’adressant à sa conscience. Personne n’a le droit de rejeter une personne et de dire : “Cette personne ne peut être corrigée.” Toute personne qui agit ainsi et se considère comme supérieure peut découvrir que la personne qu’elle jugeait “incorrigible” est en réalité dans une meilleure position qu’elle dans l’au-delà. Seul Dieu sait qui est sur le droit chemin.

Les croyances superstitieuses des fanatiques selon lesquelles les femmes sont dès l’origine déficientes et défectueuses ont été renforcées par l’idée qu’il leur est également impossible de changer cette situation par la suite. Beaucoup de faux hadiths contiennent donc de fausses informations prétendant que les femmes correctes sont très peu nombreuses et que la plupart ne sont pas dignes du paradis.

Les Hadiths et Les Affirmations Fabriqués Pour Abaisser Les Femmes

Une femme pieuse parmi d’autres femmes est semblable à un corbeau ayant une patte blanche. (Nahj al-Fasahah, p. 20)

Une femme sur 99 est au paradis, les autres sont en enfer. (Sahih Boukhari)

O femmes, vous devriez faire la charité et vous repentir beaucoup car j’ai vu que la plupart d’entre vous sont des gens de l’enfer… (Sahih Mouslim, livre 1, hadith 142)

Ces faux hadiths montrent clairement comment les femmes sont rabaissées et considérées comme des citoyennes de seconde classe dans les sociétés composées de fanatiques. Après la fabrication de ces hadiths, certaines communautés islamiques se sont transformées en des sociétés effrayantes et fanatiques qui ont méprisé et dénigré les femmes et les ont enfermées. Le fait d’avoir considéré les femmes comme des citoyennes de seconde classe a conduit les communautés à développer un terrible manque de civilisation, des difformités culturelles, un manque de goût et la vacuité. Les représentants de la mentalité fanatique n’ont jamais progressé ou ne se sont jamais développés. Beaucoup de pays du Moyen-Orient sont aujourd’hui au centre de cette difformité culturelle et de ce manque de qualité produits par cette perspective terrifiante. Pourtant, la religion dans le Coran est belle, simple, de haute qualité et pacifique.

Les fanatiques en question n’ont pas réussi à comprendre que Dieu accorde une grande valeur aux femmes qui sont les bijoux du paradis tant dans ce monde que dans l’au-delà. Plus important de tout, ils n’ont jamais consulté le Coran.

Aucun des termes des faux hadiths en question n’apparaît dans le Coran. Dieu décrit en détail les gens ayant une morale dépravée, qui font le mal et qui commettent des actes illégaux dans le Coran, et aucune de ces descriptions ne concernent les femmes ou ne se réfèrent à elles en particulier.

Par exemple, Dieu révèle dans le Coran que la majorité des gens ne croiront pas et qu’un grand nombre parmi ceux qui croient, Lui attribueront des égaux :

Alif, Lam, Mim, Ra. Voici les versets du Livre ; et ce qui t'a été révélé par ton Seigneur est la vérité ; mais la plupart des gens ne croient pas. (Coran, 13 : 1)

Et la plupart d'entre eux ne croient en Dieu, qu'en Lui donnant des associés. (Coran, 12 : 106)

Dans un autre verset, Dieu révèle que malgré tous les moyens possibles qu’Il a créés pour que les gens s’instruisent, la majorité d’entre eux n’apprennent pas mais continuent plutôt dans la même dégénérescence morale :

Nous l'avions répartie entre eux afin qu'ils se rappellent (de Nous). Mais la plupart des gens se refusent à tout sauf à être ingrats. (Coran, 25 : 50)

Comme nous pouvons le voir, ni dans ces versets ni dans d’autres du Coran et contrairement à ce que défendent les fanatiques, les personnes qui ont une moralité et un comportement dépravés ne sont pas essentiellement des femmes. Dans aucun verset, les gens faisant preuve d’immoralité ne sont classés selon leur sexe. Il n’existe aucun verset qui dit que les femmes sont plus immorales et que très peu d’entre elles entreront au paradis. Les informations dans les faux hadiths sont toutes falsifiées et fabriquées pour répandre l’hostilité envers les femmes. Le Coran réfute absolument et définitivement les faux hadiths en question.

L’idée Erronée Selon Laquelle Les Femmes Seraient Un Obstacle A la Pratique de la Religion

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Peinture à l’huile de John William Godward “L’éventail en plumes de paon”, 1912

S’il n’y avait pas les femmes, Dieu serait adoré correctement. (Souyouti, Sahih Boukhari, Ibn-i Adiyy, Abou Khatim, Ibn-i Jawzi, Mohammed Nasouriddin et Ibn-i Hibban acceptent tous ce hadith) (Silsilat al-Ahadisuzzaif : 74, Tenzihoucharia : 1/62, Al-Leali : 2/59)

S’il n’y avait pas les femmes, tous les hommes iraient au paradis. (Ibn-i Arrak et As-Sakafi n’acceptent pas ce hadith. [Jamiussaghir : 2/113])

Rappelons d’abord un point très important : la mentalité misogyne décrite dans les faux hadiths n’apparaît absolument pas dans le Coran.

Si on en revient aux hadiths fabriqués ci-dessus, ce ne sont pas les femmes ou d’autres bénédictions qui empêchent les gens qui n’ont pas la foi ou qui ont une foi faible de vivre selon la moralité religieuse mais ce sont leur propre faiblesse de conscience, d’esprit et de volonté. Dieu a créé ce monde en tant qu’épreuve. Tout comme les gens sont éprouvés par des troubles, des difficultés, des maladies et des faiblesses au cours de leur vie, ils sont également éprouvés par des bénédictions et de bonnes choses. Les femmes sont l’une des bénédictions et joyaux de ce monde. Cependant, comme chaque bénédiction, son estimation dépend des valeurs morales de celui qui la possède. Dieu révèle dans le Coran que les bénédictions de ce monde sont créées en tant qu’épreuve :

On a enjolivé aux gens l'amour des choses qu'ils désirent : femmes, enfants, trésors thésaurisés d'or et d'argent, chevaux marqués, bétail et champs; tout cela est l'objet de jouissance pour la vie présente, alors que c'est près de Dieu qu'il y a bon retour. (Coran, 3 : 14)

Comme les femmes, les enfants, l’or, l’argent, les animaux splendides, les terres agricoles et la richesse sont toutes des bénédictions de ce monde offertes aux gens pour qu’ils puissent en profiter. Cependant, une personne ayant la foi est aussi consciente que toutes ces bénédictions appartiennent en réalité à Dieu, que toutes celles-ci présentes dans ce monde sont transitoires et que les plus belles formes de bénédictions et davantage encore se trouvent au paradis. Donc aucune de ces bénédictions n’écarte les gens de Dieu et ne les empêche de s’efforcer dans Sa voie. Si une personne tombe dans l’insouciance à cause de l’une de ces bénédictions et ne cherche plus l’agrément de Dieu en toutes choses, alors il s’agit de quelque chose qui provient de sa propre faiblesse de foi. Ce n’est pas la faute des bénédictions mais de la personne elle-même. Donc, tant qu’elle ne se corrige pas, c’est la personne elle-même qui devra subir les conséquences. Essayer de blâmer quelqu’un d’autre ne profitera donc pas à cette personne dans l’au-delà.

Par conséquent, un homme qui cherche à tenir les femmes responsables de ses propres erreurs, de ses péchés et de ses mauvaises actions sur la base de faux hadiths se trompe tout simplement. Selon le Coran, la foi exige qu’une personne serve Dieu correctement quelles que soient les conditions ou les circonstances. Dans l’au-delà, personne ne pourra être en mesure d’utiliser l’excuse : “Je n’ai pas pu adorer correctement à cause des femmes.” Cette vérité nous est indiquée dans les versets : “Mais l'homme sera un témoin perspicace contre lui-même, quand même il présenterait ses excuses.” (Coran, 75 : 14-15) En d’autres termes, peu importe les excuses qu’une personne peut produire, elle est parfaitement consciente de la vérité. Certaines personnes qui blâment les femmes pour leurs propres défaillances sur la base de ces faux hadiths, sont bien sûr parfaitement conscientes qu’elles sont hypocrites et qu’elles inventent des excuses. Ignorer cette réalité dans ce monde ne changera rien en la Présence de Dieu où “… chaque âme sera pleinement rétribuée selon ce qu'elle aura acquis. et ils ne seront point lésés.” (Coran, 3 : 25)

L’idée Erronée Selon Laquelle On Ne Devrait Jamais Etre Guidé Par Les Femmes

Aucune nation qui fait d’une femme sa souveraine ne connaîtra la réussite. (Sahih Boukhari, livre 88, hadith 219)

L’obéissance aux femmes est regrettable. (Nahj al-Fasahah, p. 35)

Demandez conseil aux femmes, puis faites exactement le contraire de ce qu’elles disent. (Al-Maqasid al-Hasana : 248, Tazkirat al-Mawzouat : 128, Tenzihus Charia : 2-204, Silsilat al-Ahadith : 432)

Ne demandez pas l’avis des femmes, mais opposez-vous à elles. Opposez-vous, parce que la prospérité se trouve dans l’opposition aux femmes. (Informations religieuses pour les femmes 44,45 Souyouti, al-Laali II, 147; Ibn Arrak, Tenzihus Charia II, 210)

Quiconque obéit à sa femme, Dieu le jettera en enfer face contre terre. (Ibn Arrak II, 215)

Les gens qui confient l’administration de leurs affaires à une femme ne prospéreront jamais. (Nahj al-Fasahah, p. 188)

La ruine est la fin des hommes qui obéissent aux femmes. (Nahj al-Fasahah, p. 203)

Ceux qui sont sous le règne des femmes n’atteindront pas le salut. (Nahj al-Fasahah, p. 271)

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Peinture à l’huile de John William Godward “Automne”, 1900

Les femmes au temps du Prophète (pbsl) approvisionnaient leurs ménages et avaient de l’autorité dans la vie de famille ; notre Prophète (pbsl) loue ces activités.

Comme nous le remarquons, une des plus importantes manifestations du mépris qu’ont les fanatiques envers les femmes est leur souhait fervent de ne jamais les voir en position d’autorité. Ils sont donc opposés aux femmes dirigeantes ; ils sont même contre la consultation des femmes. Dans leur mentalité, tout ce que les femmes pensent et font est erroné. Cela fait partie de leur mauvais stratagème pour exclure les femmes de la société. Les hadiths fabriqués ci-dessus ont également servi à cette fin et dans de nombreux pays, des communautés fanatiques dans lesquelles de telles idées perverses prévalent et hostiles aux femmes se sont formées. Pourtant, cette mentalité est diamétralement opposée aux pratiques de notre Prophète (pbsl) dans le Coran et est en conflit manifeste avec l’Islam.

Par exemple, alors que les colporteurs de superstitions propagent l’idée insensée que “Aucune nation qui fait d’une femme sa souveraine ne connaîtra la réussite”, Dieu cite la Reine de Saba, une femme souveraine, dans le Coran.

Malgré toutes les superstitions comme “ne demandez pas l’avis des femmes”, la Reine de Saba était une souveraine qui a pris toutes ses décisions finales sur les affaires de l’Etat. Les versets rapportent comme suit les qualités de dirigeant de la Reine de Saba :

Mais elle n'était restée (absente) que peu de temps et dit : “J'ai appris ce que tu n'as point appris ; et je te rapporte de Sabaa une nouvelle sûre : j'ai trouvé qu'une femme est leur reine, que de toute chose elle a été comblée et qu'elle a un trône magnifique." (Coran, 27 : 22-23)

C’est ainsi que la Reine de Saba, une souveraine qui gouvernait son peuple, a été décrite au Prophète Salomon (psl). Après que le Prophète a envoyé une lettre d’invitation à la Reine de Saba, celle-ci a consulté les principaux membres de son peuple qui ont ainsi répondu :

Ils dirent : “Nous sommes détenteurs d'une force et d'une puissance redoutable. Le commandement cependant t'appartient. Regarde donc ce que tu veux ordonner.” (Coran, 27 : 33)

Comme cité dans le Coran, les femmes peuvent gouverner des états, être dirigeantes et faire appliquer leurs décisions et leurs ordres. la conception des femmes dans la religion des fanatiques et dans celle du Coran se contredisent totalement.

Lorsque les fanatiques insultent effrontément les femmes par ces faux hadiths, ils ignorent qu’ils insultent également Marie (paix sur elle), les ferventes croyantes dans le Coran, les épouses bénies de notre Prophète (pbsl) et ses Compagnons femmes. Il ne faut pas oublier que la mentalité qui méprise tant la femme, s’adresse à toutes les femmes.

Lorsque l’on considère la situation des femmes à l’époque de notre Prophète (pbsl), nous pouvons clairement voir à quel point les fanatiques mènent une vie différente du Coran :

Par exemple, Khadija (ra), l’épouse du Prophète (pbsl), était l’une des plus riches parmi les marchands de la Mecque. Elle envoyait des caravanes commerciales à Damas et employait des gens à cette fin. Dans la période médinoise, les femmes travaillaient dans le traitement du cuir, dans la fabrication du fil, dans le tissage, dans la couture, dans la pharmacie et dans la vente de parfums et avaient une part active dans toutes les sphères de la vie. Les femmes ont participé aux guerres aux côtés des hommes et ont même servi en première ligne en cas de nécessité.

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John William Godward's oil painting “Autumn,” 1900

Women in the time of the Prophet (pbuh) provided for their households and had a voice in the family life; our Prophet (pbuh) praised these activities.

Raita bint Abdillah dit au Prophète (pbsl) : "O Messager de Dieu, je suis une artisane. Mon mari (Abdoullah ibn Massoud) et mon enfant n’ont rien ; je vends les produits que je fabrique par mon propre art" et demanda si les dépenses qu’elle fait pour sa famille lui feront gagner des mérites. Le Prophète (pbsl) répondit : “Il y a bien sûr des mérites pour vos dépenses faites pour eux.” (Ibn Saad, Kitab al-Tabaqat, 8/290 ; Abou Nouaym, Hilya, 2/69 ; Ibn al-Asir, Usd al-Gaba, 7/121)

Comme nous l’avons vu, les femmes de l’époque de notre Prophète (pbsl) approvisionnaient leurs ménages et avaient de l’autorité dans la vie de famille ; notre Prophète (pbsl) loue leurs efforts.

Il est rapporté que, Qouayba bint Saad, membre de la tribu Aslam, traitait les malades et les blessés à l’époque de notre Prophète (pbsl) ; autrement dit, les femmes de l’époque du Prophète (pbsl) travaillaient comme médecins. En effet, Asma bint Omaïs, une femme très intelligente, éduquée et expérimentée, qui a émigré en Abyssinie (actuelle Ethiopie), est connue pour avoir été un très bon médecin. Oummou Salama dit qu’Asma bint Omaïs a réalisé un médicament pour le Prophète (pbsl) à partir de "plantes et d’huile d’olive apportées de l’Inde et du Yémen”. Ce récit dit également qu’Asma a appris à faire ce médicament en Abyssinie. (Ibn Saad, Kitab al-Tabaqat, 2/236)

On connaît les noms de certaines femmes qui vendaient des essences de fleurs à Médine au temps de notre Prophète (pbsl). L’une d’entre elles, Moulayka Oummou as-Saïb al-Saqafiyya, est venue auprès du Prophète (pbsl) pour vendre des parfums. Cela nous montre clairement que les femmes travaillaient aussi comme vendeuses au temps de notre Prophète (pbsl).

On peut lire comme suit l’un des récits qui établit parfaitement la situation des Compagnons femmes qui ont pris part à une guerre aux côtés de tous les autres Musulmans :

Les polythéistes qui ont profité de la négligence des croyants sont entrés d’une telle manière qu’un groupe de 10-12 personnes chargés de protéger le Messager de Dieu ont dû entrer dans les combats. A un moment, notre Prophète (pbsl) a été laissé seul avec seulement Nassiba avec lui. Cet isolement a duré 40 à 50 secondes. L’un des polythéistes a saisi le moment et a attaqué mais Nassiba le tua avec son épée. Un deuxième polythéiste a attaqué le Messager de Dieu. Ce polythéiste avait une armure doublée. Peu importe combien elle frappait, elle ne pouvait le tuer. Elle a reçu un coup d’épée sur son épaule jusqu’au bas de son dos. D’autres croyants sont arrivés et ont neutralisé cet incroyant. Ces quelques secondes étaient tellement importantes ! Nassiba a eu 11 blessures à Uhud. Néanmoins, elle n’a jamais abandonné jusqu’à la fin de la bataille.

En contraste frappant avec les faux hadiths, les femmes de l’époque de notre Prophète (pbsl) étaient même présentes dans les endroits les plus cruciaux comme les champs de bataille. Les Compagnons femmes ont occupé des fonctions éminentes comme la protection du Prophète (pbsl) lors de la bataille. Le fait que notre Prophète (pbsl) ait jugé qu’il était approprié que les femmes assument le rôle de le protéger dans une telle situation dangereuse montre à quel point il avait confiance en l’intelligence et conscience de celles-ci.

Dans le verset suivant, on ne s’adresse pas seulement aux croyants mais aussi aux croyantes “O vous qui croyez ! Ne dites pas : 'Raina' (mène-nous) mais dites : 'Onzurna' (observe-nous)… ” (Coran, 2 : 104) Dans ce verset, les femmes comme les hommes, sont avisés de ne pas dire “mène-nous”. Cela signifie que dans le Coran, les femmes sont considérées comme des personnes intelligentes, fortes, capables d’être indépendantes et dont la conscience mérite la confiance. Elles ne sont donc pas des entités qui nécessitent d’être prises en charge et d’être menées par les hommes en raison de leur soi-disant faiblesse d’esprit. Cependant, beaucoup de gens dans les pays islamiques qui ont été façonnés par ces faux hadiths apportés au cours des siècles sont dépourvus de cette conception. Par conséquent, quand nous disons “les hommes et les femmes jouissent des mêmes droits dans le Coran”, ceux qui nient vivement cette vérité, sciemment ou inconsciemment, se révoltent contre les versets de Dieu.

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Dans le Coran, la femme est considérée comme une personne qui peut être indépendante, qui est forte, sensible et intelligenteet dont on peut avoir confiance en sa onscience.

L’idée Diffamatoire Que Les Femmes Sont des Citoyennes de Seconde Classe et Que Dieu Les A Laissées A L’arrière

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Peinture à l’huile de John William Godward “Le Belvédère”, 1913

Puisque Dieu a laissé les femmes à l’arrière, vous devez aussi les laisser à l’arrière. (al-Tabarani)

Si je devais commander à quiconque de se prosterner pour quelqu’un d’autre, je commanderais aux femmes de se prosterner pour leurs maris car Dieu les a investis de droits sur elles. (Nahj al-Fasahah, p. 119)

La haine envers les femmes qui persiste depuis des centaines d’années dans la mentalité fanatique a amené une large masse de personnes à calomnier Dieu et notre Prophète (pbsl). Notez que dans ces faux hadiths, il n’y a aucune référence au fait que dans le Coran les femmes et les hommes jouissent des mêmes droits, que la supériorité ne repose pas sur le genre mais sur l’esprit, la conscience et la crainte de Dieu. Il n’y a également aucune mention de l’existence de versets coraniques qui garantissent la protection des droits des femmes.

Ces commandements et explications ont été délibérément évités et il n’est jamais fait mention que les femmes sont des entités glorifiées dans le Coran. Ces mots qui ont donc trompé les Musulmans pendant des centaines d’années et qui ont été avancés comme étant les paroles de notre Prophète (pbsl) ont conduit à attribuer une mentalité perverse à l’Islam. de ce fait, l’Islam et notre Prophète (pbsl) sont diffamés depuis des centaines d’années par ces derniers.

Pourtant, l’idée que la femme est laissée à l’arrière par Dieu, que Dieu pardonne, n’apparaît même pas dans un seul verset du Coran. Au contraire, Dieu révèle dans le Coran par ces mots “croyants, ceux qui croient, homme ou femme, quiconque fait une bonne œuvre tout en étant croyant…” que tous les croyants, hommes et femmes, ont sans concession les mêmes responsabilités sur l’égalité. Dans le verset 95 de la Sourate 4, Dieu dit :

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Ne sont pas égaux ceux des croyants qui restent chez eux - sauf ceux qui ont quelque infirmité – et ceux qui luttent corps et biens dans le sentier de Dieu. Dieu donne à ceux qui luttent corps et biens un grade d'excellence sur ceux qui restent chez eux. et à chacun Dieu a promis la meilleure récompense; et Dieu a mis les combattants au-dessus des non combattants en leur accordant une rétribution immense. (Coran, 4 : 95)

Ce verset parle de croyants ayant la responsabilité de mener une lutte intellectuelle tout au long de leur vie dans la voie de Dieu. Toutefois, cette responsabilité incombe également aux hommes et aux femmes. En s’adressant à tous les “croyants”, Dieu tient tous les Musulmans, hommes et femmes, responsables de l’acquittement de cette obligation religieuse. Si une femme musulmane remplit cette obligation mieux que les hommes, alors cette femme sera supérieure à tous les hommes aux yeux de Dieu. Si un homme musulman l’accomplit mieux, alors il sera supérieur aux yeux de Dieu en raison de sa piété. Ici, il n’y a pas de différenciation entre les sexes. Au contraire, la supériorité repose sur la conscience, l’intelligence et la sincérité.

Donc, tout comme les autres, ces faux hadiths sont aussi en contradiction totale avec les affirmations du Coran et la valeur accordée aux femmes dans celui-ci. Tout d’abord, les Musulmans se prosternent devant Dieu seul. Les seuls pouvoirs auxquels les Musulmans obéissent et baissent la tête sont Dieu et Son Prophète.

Pour une femme musulmane, son époux est un serviteur impuissant qu’elle aime pour l’amour de Dieu et pour qui elle ressent un respect et une compassion dans la mesure où cela reste conforme à l’Islam. Son amour et son respect sont directement proportionnels avec la dévotion de son époux à Dieu, à la force de sa foi et à son zèle et détermination sur Son chemin. Ce n’est pas un respect qu’elle manifeste à son époux simplement parce qu’il est un homme comme on le voit dans la mentalité dépravée des fanatiques. Pour un Musulman ou une Musulmane, le mariage est aussi une promesse faite pour l’au-delà. Une Musulmane ne peut donc que ressentir de l’amour, du respect et de l’affection pour son mari qui est vertueux et elle espère qu’il sera agréé par Dieu dans l’au-delà. Dans le cas inverse, elle ne ressentira jamais cet amour et cette affection. Penser même à un tel amour ou le mentionner dans une phrase à des fins comparatives serait absurde pour un Musulman.

L'idée Erronée Selon Laquelle Il Serait Interdit Pourles Femmes de Se Parer

Dieu maudit les tatoueuses et celles qui se sont tatouées, et ces femmes qui s’épilent le visage et se liment leurs dents pour paraître plus belle… (Sahih Boukhari, livre 60, hadith 408)

Ibn Omar a rapporté la malédiction du Messager de Dieu (pbsl) sur les femmes qui ont ajouté de faux cheveux et celles qui ont demandé à se tatouer. (Sahih Mouslim, livre 24, hadith 5300)

L’Apôtre (pbsl) de Dieu a interdit dix choses : aiguiser les extrémités des dents, le tatouage, l’épilation… (Sounan Abou Dawoud, livre 32, hadith 4038)

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Les principales idées derrière la mentalité fanatique qui cherche à représenter les femmes comme des personnes répulsives, laides, non soignées et comme des citoyennes de seconde classe proviennent de ces faux hadiths. Cette apparence que les fanatiques ont imposée aux femmes sous le nom de la religion a conduit celles-ci à être vues comme des êtres mal soignées, même inhumaines et dépourvues de beauté, de propreté, de belles paroles.

L’image de la femme musulmane concoctée par les faux hadiths ci-dessus rend impossible à celle-ci de se faire une place dans la vie sociale. Sous ce modèle, si une femme est musulmane, il est inacceptable qu’elle soit attrayante, propre et bien soignée. la mentalité fanatique qui dépeint cela comme un signe de piété transforme donc la femme en une entité qui ne peut entrer dans la société en raison de son apparence et la prive également de l’opportunité de parler de la religion.

Réfléchissez : quelle femme voudrait vivre selon un modèle où l’on représente les Musulmanes comme des personnes qui n’accordent aucune importance au soin, à la propreté, qui ne pensent même pas s’épiler le visage et qui encore, ne se gênent pas de se retrouver dans cet état parmi les autres ? Ou qui voudrait qu’une telle personne lui parle de la religion ? Comment une femme voudrait-elle s’approcher d’une telle religion si elle croit que celle-ci interdit d’être attrayant, propre et soigné et qu’elle sera maudite si elle le faisait ? Dans un tel cas, comment une non-Musulmane pourrait éprouver de l’amour envers l’Islam et les Musulmans ?

C’est l’une des principales raison pour laquelle l’Islam est souvent considéré comme une religion sinistre – surtout dans les sociétés occidentales – de laquelle il faut littéralement garder ses distances. Les fanatiques ont emprisonné les femmes dans un modèle entièrement fabriqué qui n’a absolument pas sa place dans le Coran. Celui-ci les empêche donc aussi de vivre et de prêcher l’Islam. Alors que de même qu’une femme musulmane a le devoir d’expliquer les vertus morales et l’amour dans le Coran, elle a aussi la responsabilité de montrer ces vertus à travers son comportement et son attitude. En racontant la bonté de l’Islam, elle doit manifester cette bonté et en expliquant que l’Islam signifie l’amour, elle doit incarner cet amour. Ainsi, une personne qui a vraiment besoin de connaître les beautés de la foi, doit savoir que cette foi apportera tous ses délices avec elle et cette personne doit pouvoir en témoigner avec ses propres yeux. C’est aussi la voie décrite dans le Coran. Le Coran parle de Musulmans très bien vêtus, impeccablement propres et qui portent les plus beaux vêtements et accessoires quand ils se rencontrent.

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O enfants d'Adam ! Nous avons fait descendre sur vous un vêtement pour cacher vos parties honteuses, ainsi que des parures(Coran, 7 : 26)

O enfants d'Adam, dans chaque lieu de salat (prière) portez votre parure… (Coran, 7 : 31)

En outre, le Coran décrit la propreté, le soin, la beauté et l’élégance vestimentaire des gens du paradis et en particulier de ceux des femmes dans un détail glorieux.

Semblables au blanc bien préservé de l’œuf. (Coran, 37 : 49)

… Ils y seront parés de bracelets d'or et se vêtiront d'habits verts de soie fine et de brocart… (Coran, 18 : 31)

… ils seront parés de bracelets d'or, et aussi de perles ; et leurs vêtements y seront de soie. (Coran, 22 : 23)

Ils porteront des vêtements verts de satin et de brocart. et ils seront parés de bracelets d'argent(Coran, 76 : 21)

Comme nous le voyons clairement des versets cités ici, Dieu énonce la beauté des femmes, la douceur de leur peau débarrassée de la pilosité dans les mots “semblables au blanc bien préservé de l’œuf” en tant que mesure d’esthétique. Il révèle que c’est ainsi que seront les femmes du paradis. Cela signifie que Dieu considère la peau lisse et propre comme une beauté. Dieu aime la beauté, la propreté, l’élégance, la parure et les vêtements plaisants et c’est ainsi qu’Il souhaite voir Ses serviteurs. Il est indiscutable que les choses considérées comme étant belles par Dieu seront également considérées ainsi par notre Prophète (pbsl) et qu’il conseillerait et encouragerait les femmes musulmanes dans cette voie.

Il ne faut pas oublier qu’il peut y avoir des femmes qui doivent recourir à de telles méthodes d’entretien pour des raisons autres qu’esthétiques. Par exemple, les femmes peuvent être amenées à porter des perruques après des formes de traitements médicaux difficiles comme la chimiothérapie. Cela est parfaitement normal, et même nécessaire, et c’est aussi un excellent moyen de soin personnel pour les femmes en question. Les fanatiques, cependant, essaient de supprimer cette beauté et cette simplification de la vie par ces faux hadiths.

bakımlı kadın

De même, il n’y a aucune interdiction dans le Coran concernant les tatouages sous diverses formes, la correction de sourcils asymétriques par le tatouage par exemple ou l’épilation sur le visage. Dans tous les cas, ce serait contraire à l’esprit du Coran. Les fanatiques qui contraindraient une jolie jeune fille à sortir avec un excès de pilosité faciale, qui l’embarrasserait devant les autres personnes et qui s’efforceraient de l’enlaidir au lieu de l’embellir ne peuvent donc aucunement représenter la beauté. Pourtant, dans les versets, Dieu encourage les croyants à être soignés, attrayants, élégants et propres.

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Les caractéristiques de Musulmans toujours bien soignés, propres, élégants et attrayants sont particulièrement soulignées dans les versets.

L’attitude des Femmes Envers Leurs Maris Selon Les Fanatiques

Quand un homme appelle sa femme au lit et qu’elle ne répond pas et qu’il (le mari) passe la nuit en colère contre elle, les anges la maudissent jusqu’au matin. (Sahih Boukhari et Mouslim)

Si une femme passe la nuit quittant le lit de son mari (ne dormant pas avec lui), alors les anges envoient leurs malédictions sur elle jusqu’à ce qu’elle revienne (à son mari). (Sahih Boukhari, livre 62, hadith 122)

O femmes, si vous saviez les droits que vos maris ont sur vous, chacune de vous essuierait la poussière des pieds de son mari avec son visage. (Rapporté comme authentique par Ibn Hibban, et par une bonne chaîne de transmission par al-Bazzar. Voir Ibn al-Jawzi, Ahkam al-Nisa, p. 311)

Par Celui Qui détient mon âme, si de son pied jusqu’au sommet de sa tête, il avait une blessure déversant du pus et qu’elle (la femme) venait et la léchait, elle ne remplirait pas (encore) son droit (au mari). (Ibn Hajar al-Haytami 2/121 Ahmad ibn Hanbal, Mousnad, V, 239)

Toute femme qui demande à son mari le divorce sans aucune raison valable sera même privée de sentir le parfum du paradis. (Rapporté par Tirmidhi, 2/329, abwab al-talaq, 11; Ibn Hibban, 9/490, Kitab al-nikah, bab ma'achirah al-zawjayn)

Il y a trois personnes dont les prières, ni leurs bonnes œuvres ne seront acceptées : … une femme dont le mari est en colère contre elle jusqu’à ce qu’il soit à nouveau satisfait d’elle... (Rapporté par Ibn Hibban dans son Sahih, 12/178, Kitab al-achribah, 2, fasl fil-achribah)

Celle qui n’observe pas les droits de son mari n’aura pas respecté les droits de Dieu. (Chira)

Une femme qui blesse son mari sera sous la malédiction de Dieu jusqu’à ce qu’elle le satisfasse. (R. Nasihin)

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Peinture à l’huile de John William Godward “Souvenir”, 1920

Dans la mentalité des fanatiques, les femmes ont l’obligation de se conformer à l’idée ignorante “d’exécuter les devoirs d’épouse” envers leurs maris même si elles sont insatisfaites de leur comportement et de leur manque de moralité.

Si nous nous attardons sur ces hadiths un par un ;

O femmes, si vous saviez les droits que vos maris ont sur vous, chacune de vous essuierait la poussière des pieds de son mari avec son visage. (Rapporté comme authentique par Ibn Hibban, et par une bonne chaîne de transmission par al-Bazzar. Voir Ibn al-Jawzi, Ahkam al-Nisa, p. 311)

Par Celui Qui détient mon âme, si de son pied jusqu’au sommet de sa tête, il avait une blessure déversant du pus et qu’elle (la femme) venait et la léchait, elle ne remplirait pas (encore) son droit (au mari). (Ibn Hajar al-Haytami 2/121 Ahmad ibn Hanbal, Mousnad, V, 239)

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Peinture à l’huile de John William Godward “Un rendez-vous”, 1912

Quand nous examinons ces deux faux hadiths, nous voyons que l’Islam est dépeint comme une religion dans laquelle les femmes sont des entités de seconde classe condamnées à se soumettre à tous les caprices de leur mari (certainement notre Seigneur, le Coran et l’Islam sont au-delà de cela). Selon ce mode de pensée satanique, le mari a une telle domination sur la femme qu’elle ne sera jamais en mesure de l’indemniser même si elle essuyait la poussière de ses pieds avec son visage ou nettoyait le pus de son corps sale avec sa langue. Malgré cette mentalité étrange, pendant des centaines d’années, personne n’a senti la nécessité même de se demander pourquoi un époux devrait bénéficier de ces droits sur une femme. Cela a conduit une croyance superstitieuse aveugle à s’enraciner profondément à tel point que ce genre de logique dépravée a été considérée comme légitime par la plupart des Musulmans.

Sous cette perspective sordide, les femmes ont été contraintes d’obéir à la notion ignorante appelée “les devoirs de la femme” envers leur mari même si elles étaient insatisfaites du comportement et du manque de moralité de leur mari. Elles ont été méprisées et maltraitées et les quelques droits précieux dont elles bénéficiaient ont été limités au point d’insignifiance. L’idée qu’elles sont des entités faibles de seconde classe condamnées à l’oppression a été imposée par la force et ce point de vue s’est institutionnalisé dans les sociétés islamiques.

Pendant des siècles, personne ne s’est levé pour dire : “Il n’y a pas une telle compréhension ou croyance dans le Coran. Les hommes et les femmes sont égaux. Dieu accorde aux femmes de larges droits et libertés dans le Coran.” Au contraire, pendant des siècles, la mentalité superstitieuse a imposé des pratiques non-coraniques à certains Musulmans ignorants à travers une variété de mensonges énoncés prétendument au nom de Dieu et de la religion comme, “c’est ce que commande la religion. Dieu et les anges maudiront ceux qui ne font pas cela. Ces personnes seront des pécheurs. Ils ne peuvent pas gagner l’agrément de Dieu ou entrer au paradis.” Les époux éduqués avec les enseignements de la mentalité fanatique ont effacé la personnalité des femmes musulmanes. Car dans la religion des fanatiques, les femmes n’ont pas d’autre choix que d’obéir à leurs époux et de faire ce qu’ils veulent. la grande majorité n’a pas été autorisée à lire, à travailler, à entrer dans la vie sociale ou même à regarder à travers une fenêtre. et puisqu’elles ont été rendues physiquement et psychologiquement dépendantes de leur époux – et que les coutumes et traditions qui prévalent dans ce segment de la société nourrissent également la mentalité fanatique – il leur est presque impossible de se libérer de ce joug.

Il convient de nous demander ici ce qui pousse les hommes dans ces sociétés fanatiques régies par les superstitions à se voir comme entièrement supérieurs et à adopter la vision d’assujettissement des femmes. Dans le Coran, la supériorité repose uniquement sur la piété et la récompense de celle-ci est à attendre de Dieu. Comment un homme peut-il avoir une telle domination sur la femme, laquelle ne peut jamais l’indemniser même si elle nettoie le pus de son corps avec sa langue, et pourquoi ? Qui a inventé ces droits selon lesquels ils ne peuvent jamais être indemnisés et pourquoi ? En dehors de sa piété, qu’est-ce qui peut lui conférer cette supériorité? Dieu ne lui accorde certainement aucun privilège et ce privilège ne figure nulle part dans le Coran : alors d’où provient cette prétendue supériorité ? Comment “chaque mari” est parvenu à profiter de cette position élevée, peu importe qu’il soit pieux ou irréligieux, croyant ou associateur, pécheur ou tyran ?

Ce sont les faux hadiths en question qui ont octroyé cette fausse élévation aux hommes et qui ont incorporé la mentalité fanatique dans l’Islam. Ils ont diffusé et imposé cet état d’esprit au nom de l’Islam alors qu’il n’existe pas dans celui-ci et qu’il est maudit par Dieu. la plupart des communautés islamiques, et même la plupart des femmes – qui ont été endoctrinées dans ces communautés – ne connaissent tout simplement pas un autre mode de pensée. Il s’agit de l’un des pires fléaux que la religion des fanatiques a infligé au monde.

Les Droits et la Supériorité Accordés Aux Femmes Dans Le Coran N’existent Pas Dans la Religion des Fanatiques

Dans les sociétés sous l’influence du fanatisme, les femmes ne peuvent pas jouir des droits et des pouvoirs étendus qui leur sont accordés dans le Coran. En effet, les femmes vivant dans ces sociétés sont totalement inconscientes de l’existence même de ces droits et libertés. Les femmes en question sont éduquées complètement à l’écart des valeurs morales du Coran. En conséquence de cette exclusion, la plupart d’entre elles sont même analphabètes. Elles n’ont donc aucun moyen de savoir qu’elles ne vivent pas par l’Islam mais par la pseudo-religion de fanatisme. Toutefois, ces pauvres femmes, mais aussi de nombreux pays du monde, imaginent que toutes ces pratiques fanatiques qui perdurent depuis des siècles, proviennent réellement du Coran. Ils imaginent que le Coran décrit une religion dans laquelle les femmes n’ont aucune valeur, sont ignorantes, sans caractère, privées de tous les droits et forcées de se soumettre à leurs maris. Pourtant, aucune de ces calomnies ne figure où que ce soit dans le Coran.

Continuons à répondre aux calomnies faites contre les femmes. Ces médisances n’existent aucunement dans le Coran mais elles sont considérées comme faisant partie intégrante de l’Islam à cause de faux hadiths :

La Situation D’une Femme Qui Demande Le Divorce de Son Mari Selon Les Fanatiques

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Peinture à l’huile de Frederic Leighton “Les mariés”, 1882

Toute femme qui demande le divorce à son mari sans raison valable sera même privée de sentir le parfum du paradis. (Rapporté par Tirmidhi, 2/329, abwab al-talaq, 11; Ibn Hibban, 9/490, Kitab al-nikah, bab ma'achirah al-zawjayn)

Tout d’abord, le Coran décrit explicitement les conditions et les règles de divorce qui s’appliquent aux conjoints. (Cette question sera expliquée en détail ultérieurement) Dieu reconnaît le droit au divorce des deux parties. Mais il n’existe aucune sentence concernant le fait qu’une femme ne pourra entrer au paradis – comme l’affirme le faux hadith ci-dessus – si elle demande le divorce de son mari. C’est la preuve manifeste que le hadith est entièrement fabriqué. Il ne peut être question que notre Prophète (pbsl) rende illicite ce que Dieu a rendu licite et apporte un commandement totalement contraire à celui de Dieu. Par conséquent, dans le cas où une femme souhaite divorcer, Dieu lui accorde cette liberté dans le Coran. Les conditions du divorce sont révélées dans les versets qui contiennent d’innombrables précautions destinées à protéger la femme, matériellement et psychologiquement, avant et après le divorce. Donc, l’affirmation selon laquelle une femme qui demande le divorce à son mari “sera même privée de sentir le parfum du paradis” est totalement fausse et diffamatoire. C’est le produit d’une logique diabolique qui n’a aucun rapport avec l’Islam.

Il est très important de noter que l’Islam consiste en des déclarations divines – la parole de Dieu – qui s’adressent pleinement à la nature humaine, à l’esprit et à l’âme humaine. Tous les versets du Coran contiennent des déclarations qui ôtent les difficultés des gens, empêchent les pratiques oppressives, veillent à ce que la propre volonté et l’esprit d’une personne soient impliqués et soient en parfait accord avec sa nature humaine. Aucune de ces déclarations n’impose de difficulté aux hommes ou aux femmes. Au contraire, celles-ci résolvent les désaccords, les injustices et les inégalités entre les personnes. Elles leur soulèvent les chaînes lourdes. Elles apaisent l’âme. Elles établissent des liens d’amour et d’amitié plutôt que de haine et d’inimitié. Plus important de tous, ces sentences permettent l’émergence d’un modèle humain noble et vertueux attaché à Dieu dans une soumission complète.

Pourtant, le modèle de mariage qui apparaît dans les faux hadiths en question reflète une conception bien en dehors des valeurs morales du Coran. Selon le Coran, il ne peut être question d’une quelconque pression ou coercition entre les couples mariés. Si un désaccord survient, il doit être corrigé suivant les commandements du Coran. Il est avant tout important que les deux parties se conforment entièrement aux valeurs morales du Coran et s’efforcent autant que possible pour résoudre leur rupture. Mais si la mésentente persiste, les deux parties peuvent jouir de leur droit de divorce.

Dans un verset, on nous informe aussi qu’en cas de divorce, les deux parties seront sous la protection de Dieu :

Si les deux se séparent, Dieu de par Sa largesse, accordera à chacun d'eux un autre destin. et Dieu est plein de largesses et parfaitement Sage. (Coran, 4 : 130)

Comme nous l’avons vu, dans le Coran, après qu’un couple décide de divorcer de leur plein gré, il continue à vivre librement. Il n’y a pas un seul verset dans le Coran qui suggère que la femme qui répudie son mari ne peut entrer au paradis.

L’idée Erronée Selon Laquelle la Femme Est Considérée Comme Pécheresse Jusqu’à Ce Que Son Mari Soit Satisfait D’elle

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Peinture à l’huile de John William Godward “Dolce Far Niente”, 1889

Selon le Coran, dans le mariage, l’homme et la femme doivent être des gens choisis, nobles et vertueux qui craignent Dieu. C’est la base du mariage dans le Coran.

Une femme qui blesse son mari sera sous la malédiction de Dieu jusqu’à ce qu’elle le satisfasse. (R. Nasihin)

Celle qui n’observe pas les droits de son mari n’aura pas respecté les droits de Dieu. (Chira)

Il y a trois personnes dont les prières, ni leurs bonnes œuvres ne seront acceptées : … une femme dont le mari est en colère contre elle jusqu’à ce qu’il soit à nouveau satisfait d’elle... (Rapporté par Ibn Hibban dans son Sahih, 12/178, Kitab al-achribah, 2, fasl fil-achribah)

Les références aux femmes dans les hadiths fabriqués ci-dessus “… ne parvenant pas à plaire à leur mari ou ne remplissant pas leurs droits” sont à nouveau en opposition manifeste avec les versets du Coran. Si une Musulmane se comporte de manière incompatible avec les valeurs morales du Coran envers son mari, alors elle perd l’approbation de Dieu et non celle de son mari. Ce qui compte vraiment pour un Musulman, c’est de gagner avant tout l’approbation de Dieu et non celle de son conjoint ou de sa conjointe. Ainsi, selon le Coran, une fois qu’une Musulmane a corrigé son erreur et a obtenu l’approbation de Dieu, que son mari ou quelqu’un d’autre l’approuve ou non n’a pour elle aucune importance. En effet, si l’autre personne a un caractère musulman, elle sera naturellement satisfaite de cette situation dont elle espère l’approbation de Dieu.

Cependant, la perspective générale de ces faux hadiths rappelle étonnamment les mariages du Temps de l’Ignorance, basés entièrement sur le polythéisme plutôt que sur Dieu et les commandements du Coran. Comme nous l’avons déjà affirmé, un homme et une femme mariés dans le Coran sont des gens remarquables qui craignent Dieu et qui possèdent des valeurs morales nobles et supérieures. Le mariage dans le Coran est basé sur cela. Aussi longtemps qu’ils restent mariés, leurs sentiments d’amour, d’affection, de respect, de compassion et de loyauté envers l’un et l’autre se renforcent en permanence. Dieu révèle dans le Coran que l’amour, la compassion, la modestie et la tranquillité entre eux seront toujours présents dans le mariage :

Et parmi Ses signes Il a créé pour vous, à partir de vous-même, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l'affection et de la miséricorde. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent. (Coran, 30 : 21)

Il y a donc d’énormes différences entre le modèle de mariage établi dans les faux hadiths qui comprend des conflits, des disputes intenses, le dénigrement et les actions humiliantes et le modèle de mariage établi dans la Coran.

Il ne faut pas oublier que dans l’Islam, on fait preuve de bonté pour l’approbation de Dieu et non dans l’espoir de recevoir une récompense des autres personnes. Les Musulmans espèrent une récompense de Dieu seul pour leurs bonnes actions. Dieu révèle cette moralité comme suit dans un verset :

Qui donne ses biens pour se purifier et auprès de qui personne ne profite d'un bienfait intéressé, mais seulement pour la recherche de la Face de son seigneur le Très-Haut. et certes, il sera bientôt satisfait ! (Coran, 92 : 18-21)

Par conséquent, selon le Coran, une femme n’essaiera que de plaire à Dieu, Le remerciera et désirera Son approbation. Son seul Seigneur est notre Seigneur Tout-Puissant et non son mari. Une mentalité qui dit aux femmes de s’engager dans toutes sortes d’actions horribles pour indemniser leur mari s’oppose donc totalement au Coran.

L'idée Erronée Selon Laquelle Les Femmes Ne Pourraient Pas Sortir et Qu’elles Seraient Enclines A la Tromperie de Satan

La femme est ‘Awrah (c’est-à-dire qu’elle ne devrait pas être exposée) ; et quand elle sort dehors, satan la reçoit. (Tirmidhi, Ibn Hibban et Sounan Abou Dawoud)

La femme est le pilier, la beauté et la finesse de la société. la présence des femmes, le fait qu’elles aient le droit de s’exprimer, soient responsables, impliquées dans les mécanismes de prise de décision et qu’elles soient consultées est une grande bénédiction pour la société. la femme a été spécialement créée de manière à pouvoir effectuer une analyse détaillée, à prendre des décisions complexes, à réfléchir à toutes les précautions à l’avance et à être très prévenante et intelligente. C’est pourquoi la valeur donnée à la femme dans l’Islam est très grande. Une fois que ceci est bien compris, l’Islam sera bien compris dans le monde.

Ce sont pour toutes ces raisons que les forces internes et externes se sont efforcées pendant des centaines d’années pour causer des dommages de l’intérieur de l’Islam, en particulier sur la question des femmes. En utilisant comme bouclier des hadiths fabriqués, des pratiques superstitieuses ainsi que diverses coutumes et traditions appelées “règles”, – qui n’ont en réalité aucune place dans l’Islam – ils ont essayé de donner l’impression que la femme est une entité de seconde classe, méprisée, repoussante et dangereuse, encline à conduire les gens au péché.

kadın düşmanlığı

L’attitude diabolique envers les femmes, débordante d’hostilité et de haine envers celles-ci n’a pas changé depuis des centaines d’années.

Dans les faux hadiths ci-dessus, par exemple, la femme est décrite comme étant prédisposée à l’immoralité, incapable de se contrôler, velléitaire, peu fiable dans la foi et sujette à des incitations diaboliques. C’est la raison pour laquelle on suggère l’idée que la femme est autorisée à sortir aussi peu que possible, qu’elle doit être tenue sous contrôle et qu’elle a une forte tendance à l’immoralité dans le cas où elle sortirait. Ainsi, il est soutenu que chacune de ses actions doit être surveillée.

Il est pourtant parfaitement clair que ces propos fabriqués n’ont jamais été prononcés par notre Prophète (pbsl). Ce sont les fanatiques qui ont une profonde hostilité envers les femmes qui lancent des mensonges stupides et les attribuent à notre Prophète (pbsl). Celui-ci était une personne qui avait confié sa vie aux femmes dans les batailles, qui réservait pour elles des places dans les assemblées, conversait beaucoup et éprouvait un profond amour et respect pour elles. A l’époque de notre Prophète (pbsl), comme nous l’avons déjà vu en détail, les femmes ont participé aux combats, étaient présentes dans toutes sortes d’environnements sociaux, s’engageaient dans les affaires et faisaient partie des principaux prédicateurs de la foi. Les versets du Coran ne contiennent pas la moindre suggestion que les femmes sont trop dangereuses ou intrinsèquement stupides pour être autorisées à sortir. Dieu révèle dans le Coran la nature psychopathe de l’attitude fanatique envers les femmes et comment cette mentalité s’est engagée dans des activités diaboliques à l’époque de notre Prophète (pbsl) :

Or, quand on annonce à l'un d'eux (la naissance) d'une semblable de ce qu'il attribue au Tout Miséricordieux, son visage s'assombrit d'un chagrin profond. (Coran, 43 : 17)

Et qu'on demandera à la fillette enterrée vivante pour quel péché elle a été tuée. (Coran, 81 : 8-9)

Et lorsqu'on annonce à l'un d'eux une fille, son visage s'assombrit et une rage profonde [l'envahit]. Il se cache des gens, à cause du malheur qu'on lui a annoncé. Doit-il la garder malgré la honte ou l'enfouira-t-il dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement ! (Coran, 16 : 58-59)

kadın ve kedicikler

Peinture à l’huile de John William Godward “Paresse”, 1900

La femme doit apprendre comment vivre à partir du Coran et non d’un homme.

Les versets en question décrivent parfaitement la nature terrifiante de l’attitude fanatique envers les femmes et montrent combien Dieu maudit cette attitude. la mentalité qui se remplissait de rage et qui s’assombrissait quand on lui apprenait que son enfant était une fille, allant même jusqu’à commettre l’infanticide en l’enterrant vivante, existait bien dans le passé. Les auteurs rendront compte de leurs actions dans l’au-delà comme décrit dans les versets 8 et 9 de la Sourate 81. Cette inimitié envers les femmes est une source de grande colère aux yeux de Dieu.

kadın yağlı boya tablosu

Peinture à l’huile de John William Godward “Nérissa”, 1906

Mépriser les femmes que Dieu a créées dans la forme la plus raffinée, les comparer à des chiens, des ânes et des porcs et les décrire comme un malheur est totalement incompatible avec les valeurs morales du Coran. Les femmes musulmanes sont des personnes saintes qui sont louées dans le Coran, citées comme des modèles, aimées et respectées et qui sont des bénédictions.

Comme nous l’avons vu, la mentalité fanatique qui déborde d’hostilité et de haine envers les femmes n’a jamais changé son attitude misogyne envers celles-ci depuis des centaines d’années. Ces personnes qui savaient que les versets du Coran ne soutenaient pas leur mode de pensée dépravé, ont à la place cherché à causer des dommages par ces faux hadiths : c’est la principale raison de l’existence de ces faux hadiths horribles sur les femmes en particulier.

Dans un autre hadith fabriqué sur le sujet, les fanatiques cherchent à éduquer les femmes en les affamant presque à mort et en ne les autorisant pas à porter des vêtements attrayants. Selon cette mentalité malade, si une femme est affamée et qu’elle porte seulement des vêtements vieux et usés, elle aura moins tendance à sortir à l’extérieur. Les faux hadiths en question se lisent comme suit :

Laissez les femmes souffrir de faim – mais pas au point de leur nuire – et avec seulement quelques vêtements, mais n’exagérez pas dans cela. C’est parce que si les femmes mangent à leur faim et s’habillent bien, il n’y a rien qu’elles aiment de plus que sortir et se promener. Mais si elles ont relativement faim et sont un peu nues, il n’y a rien de mieux pour elles que de rester assises à la maison. (Ibn al-Jawzi, Mawdu’at, II/282283; Souyouti, al-Laali, II/154 Ibn Arrak, Tenzihus Charia, II/212213)

Renforcez votre contrôle sur les femmes en ne leur fournissant pas assez de vêtements, car lorsqu’une femme reçoit des ornements et des robes excessifs, elle a tendance à errer à l’extérieur de la maison. (Nahj al-Fasahah, p. 216)

Il se peut qu’un homme perde ses dents et devienne laid tandis que sa femme reste jeune et très belle. Il est possible que cette femme, qui peut aller au marché ou à d’autres endroits où elle peut avoir été invitée, voie des hommes beaux et à son retour, qu’elle soit réticente à répondre aux avances amoureuses de son mari. C’est le moindre résultat de la visite de la femme aux marchés et des rencontres sociales. (Imam Charani, al-Uhud al-Qubra)

Ces faux hadiths décrivent la femme comme une créature anormale, animale, qui ne peut se contrôler où qu’elle aille, qui tend à agir selon son propre instinct plutôt que par la foi et la crainte de Dieu et qui doit donc être maintenue par diverses précautions. Cette description est exactement la vision que les fanatiques ont des femmes.

Mais ce qui nous importe, c’est la perspective du Coran et non celle du fanatisme. la femme musulmane décrite dans le Coran craint Dieu. Elle sait donc très bien comment s’habiller et selon quel environnement, comment protéger sa chasteté et son honneur et comment se comporter dans les magasins, au marché et lors de célébrations. Pour le savoir, le Coran lui suffit. Elle n’a pas besoin qu’un homme lui dicte ces choses, ni ce qu’elle doit porter ou manger. C’est Dieu Qui décidera et non l’homme. Nulle part dans le Coran, on ne donne aux hommes une autorité ou une autorisation à ce sujet. Dans le Coran, il n’existe aucun privilège ou attribut qui leur permettrait de prétendre posséder ces droits. Puisque Dieu s’adresse aux femmes croyantes de la même manière qu’aux hommes, la femme verra et comprendra ce que Dieu lui dit dans le Coran et s’efforcera de s’y conformer de la meilleure manière.

Pour observer la moralité décrite dans le Coran, il est nécessaire que la femme craigne Dieu. Ces personnes qui soutiennent que la piété ne peut être établie que par l’imposition d’un homme sont des fanatiques qui sont littéralement prisonniers de ces faux hadiths terribles.

D’ailleurs, Dieu révèle dans le Coran que les Musulmans – qu’ils soient hommes ou femmes – doivent boire et manger sans excès tout ce qui est licite, aller à la mosquée vêtus de leurs plus beaux vêtements, porter des bijoux, être propres et soignés.

O enfants d'Adam, dans chaque lieu de salat (prière) portez votre parure. et mangez et buvez ; et ne commettez pas d'excès, car Il [Dieu] n'aime pas ceux qui commettent des excès. (Coran, 7 : 31)

Il n’y a aucun verset stipulant que les femmes ne doivent pas sortir de chez elles. Au contraire, on comprend clairement à partir des versets que les responsabilités sociales que Dieu impose aux femmes exigent une vie sociale intensive. Ces hadiths fabriqués sont donc complètement en contradiction avec le Coran.

L’idée Erronée Selon Laquelle la Femme Porterait Malheur et Qu’elle Annulerait la Prière

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Peinture à l’huile de John William Godward “Lettre d’amour”, 1913

Comment un individu qui vit par la mentalité fanatique peut-il ressentir autre chose que de la haine envers sa femme, la personne qui doit lui être la plus proche dans ce monde ?

L’Apôtre de Dieu (pbsl) a dit : Quand l’un de vous prie sans sutrah [sans placer devant lui un objet qui le sépare de celui qui passe devant], un chien, un âne, un cochon, un Juif, un Mage et une femme annulent sa prière… (Sounan Abou Dawoud, livre 2, hadith 704)

La prière est annulée par un chien, un âne et une femme (s’ils passent devant des gens qui prient). (Sahih Boukhari, livre 9, hadith 490)

La malchance réside dans trois choses : le cheval, la femme et la maison. (Sahih Boukhari, livre 52, hadith 110)

S’il y a de la malchance dans quelque chose, alors c’est dans la femme, le cheval et la maison. (Sahih Boukhari, livre 52, hadith 111 ; Sahih Mouslim, livre 26, hadith 5528)

Nous devons tenir compte de ces hadiths fabriqués en fonction des remarques ci-dessus. Dénigrer les femmes – que Dieu dit qu’Il a créées dans la plus belle forme – en les comparant à des chiens, à des ânes et à des porcs et en les décrivant comme ”portant malheur” est incompatible avec les valeurs du Coran. Dans le Coran, les femmes musulmanes sont des personnes bénies, louées, aimées, respectées, présentées comme des bénédictions et des modèles.

En outre, la manière dont des animaux comme les chiens et les chevaux – qui sont très agréables et d’un grand secours pour les êtres humains – sont décrits comme des créatures portant malheur et qui annulent les actes de culte est aussi une manifestation effrayante de la mentalité en question.

De plus, il n’y a aucun concept de chance ou de malchance dans l’Islam ; ces concepts font partie du polythéisme. Le bien et le mal proviennent de Dieu. Aucune création n’a son propre pouvoir et ne peut porter chance ou malchance aux êtres humains. Croire en la malchance fait tout simplement partie du caractère polythéiste et Dieu nous dit que ce sont en réalité les personnes présentant un tel caractère qui sont un malheur :

… En vérité leur sort dépend uniquement de Dieu. Mais la plupart d'entre eux ne savent pas. (Coran, 7 : 131)

Les hadiths ci-dessus représentent certains des plus clairs exemples de changement de sens énoncés en détail dans les sections précédentes.

En outre, comme nous l’avons déjà vu, le fait de ne pas prendre en compte le début et la fin du hadith a conduit à de graves distorsions de sens. Le hadith suivant sur la nature soi-disant malchanceuse des femmes illustre ce problème : Deux personnes vinrent à Aïcha (ra) et dirent qu’Abou Hourayra leur a rapporté que le Prophète (pbsl) avait dit “le malheur (l'infortune) provient seulement des femmes, des chevaux et des maisons”. A cette parole, Aïcha (ra) répliqua : “Je jure par Dieu, Celui Qui a révélé le Coran au Prophète ! Le Prophète n’a jamais dit cela ; il a seulement énoncé que les Gens de l’Ignorance disent ainsi (le malheur provient seulement des femmes, des chevaux et des maisons).”

Des Exemples de la Mentalité Fanatique Qui Compare Les Femmes A des Animaux

Peinture à l’huile de John William Godward “Sur le balcon”, 1911

Les hadiths fabriqués encouragent la haine au lieu de l’amour.

La race des femmes se compose de dix espèces et le caractère de chacune (d’entre elles) correspond et est liée à la qualité distinctive de l’un des animaux. L’une (des espèces) ressemble au cochon, une autre au singe, une autre au chien, une autre au serpent, une autre au mulet, une autre au scorpion, une autre à la souris, une autre au pigeon, une autre au renard et une autre au mouton. (Du Conseils aux rois par Imam Ghazali)

Ici nous devons nous interroger, quel genre d’opinion de la femme pourrait éventuellement avoir un homme qui croit en de telles absurdités ? Comment peut-il aimer et respecter son épouse ? Comment une telle personne pourrait ressentir autre chose que de la haine pour la personne qui devrait lui être la plus proche dans ce monde ? Comment pourrait-il atteindre l’amour qui est si important dans le Coran s’il considère sa femme littéralement comme un animal ?

Il ne peut pas, bien sûr. Pourtant, dans le Coran, Dieu parle d’une compassion et d’un amour particuliers entre les époux :

Et parmi Ses signes Il a créé pour vous, à partir de vous-même, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l'affection et de la miséricorde. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent. (Coran, 30 : 21)

Sur cette base, nous pouvons encore élargir notre discussion. En règle générale, une personne dont l’opinion sur sa femme est façonnée par ces horribles détails aura sans doute une opinion semblable sur sa propre mère, sur sa sœur ou sur sa fille. Sa compréhension d’amour et de respect pour elles reflèteront la perspective malade de ces faux propos et ses relations avec elles seront inévitablement basées sur le mépris.

La description des femmes dans les faux hadiths encourage évidemment la haine plutôt que l’amour. Il est impossible de ressentir du respect envers la femme décrite dans les faux hadiths en question où on ne retrouve aucun mot d’amour. L’amour, ce merveilleux sentiment que Dieu décrit comme essentiel dans le Coran, qui est le but derrière la création de l’univers par Dieu, a littéralement été oublié. de quel genre de religion s’agit-il de sorte qu’elle ait tant d’ennemis, en particulier les femmes ?

Une telle religion n’est certainement pas la véritable religion du Coran.

D’ailleurs, l’une des choses les plus importantes dans le Coran est d’avoir une opinion favorable des autres. Donner des conclusions sans preuves et témoins constitue un péché. Par conséquent, il est erroné d’avoir des préjugés comme “perfide, avide de beaux vêtements, prédisposé à voler, insidieux, arrogant et rusé ” juste parce que ce sont des femmes. C’est un mensonge outrancier et un péché. Pour être en mesure de dire que quelqu’un est un trompeur, nous devons témoigner de sa ruse et de sa malhonnêteté, pour être en mesure de l’accuser de vol, nous devons prouver qu’il a volé la propriété de quelqu’un d’autre. Selon le Coran, faire de telles accusations en l’absence de preuves ou de témoin au seul motif que la personne est une femme constitue une calomnie. Toutefois, les fanatiques ne sont pas conscients des commandements du Coran et sont donc incapables de voir la logique perverse dans les hadiths fabriqués parce qu’ils vivent une religion totalement différente et erronée.

Dans la section suivante, nous allons répondre aux allégations formulées par ceux qui cherchent des preuves du Coran pour rabaisser et limiter les femmes.

Les Versets S’adressant Aux Epouses de Notre Prophète (pbsl)

Nous devons maintenant clarifier un point très important : le Coran contient des versets s’adressant aux épouses de notre Prophète (pbsl). Afin d’éviter les conflits et les malentendus possibles, Dieu a dissocié les épouses de notre Prophète (pbsl) des autres femmes de son temps. Comme il est révélé dans le Coran :

O femmes du Prophète ! Vous n'êtes comparables à aucune autre femme. Si vous êtes pieuses, ne soyez pas trop complaisantes dans votre langage, afin que celui dont le cœur est malade ne vous convoite pas. et tenez un langage décent. Restez dans vos foyers ; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes avant l'Islam (jahiliyah). Accomplissez la salat (la prière) , acquittez la zakat (l'aumône) et obéissez à Dieu et à Son messager. Dieu ne veut que vous débarrasser de toute souillure, ô Gens de la Maison, et vous purifier pleinement. (Coran, 33 : 32-33)

Dans ces versets, les épouses de notre Prophète (pbsl) ont des responsabilités distinctes comme sur le style de vie, le langage, les vêtements. Ceux qui lisent ces versets les interprètent parfois comme s’adressant généralement à toutes les femmes musulmanes. Mais ces versets ne s’adressent pourtant pas à toutes celles-ci, les épouses du Prophète (pbsl) sont spécifiquement distinguées des autres femmes.

Conclusion : Le Coran Accorde la Plus Grande Valeur Aux Femmes

Le principal objectif de notre discussion dans ce chapitre sur les hadiths fabriqués concernant les femmes est de montrer la fausse croyance très répandue dans certaines communautés islamiques et de dévoiler sa véritable origine. Ainsi, ceux qui se conforment à ces points de vue au nom de l’Islam, et ceux qui s’opposent à l’Islam à cause de ces derniers, seront en mesure de voir que cette oppression des femmes n’a absolument pas sa place dans le Coran.

Cependant, certaines personnes essaient de trouver des preuves dans le Coran pour dénigrer les femmes. Cela provient de la mauvaise interprétation de divers versets du Coran, de diverses annotations personnelles faites entre parenthèses et des fausses interprétations effectuées généralement à la lumière des hadiths fabriqués ci-dessus. Pourtant, dans le Coran seul, il est impossible de trouver l’une des idées que les fanatiques avance selon leurs propres désirs. Pour mieux comprendre ceci, nous examinerons les versets qu’ils ont cherché à présenter comme preuve pendant des années pour enfermer de force les femmes, les battre et les traiter comme des êtres humains de seconde classe. Une fois que l’on regarde à travers la perspective d’un Musulman qui se conforme au Coran et non par celle d’un fanatique, que les versets sont interprétés avec leurs véritables significations et que cette fausse religion des fanatiques est écartée, alors tout le monde verra clairement que le système qui attache la plus grande valeur aux femmes est celui qui se trouve dans le Coran.

Les Réponses A Ceux Qui Cherchentdes Preuves Du Coran Pour Limiteret Rabaisser Les Femmes

L’ajout Du Mot “Voile (De Tête)” Dans Les Traductions Du Coran Comme Moyen de Restreindre Les Femmes

Kuran, çiçekler

L’une des questions qui est très souvent mise en avant par les fanatiques est que les femmes doivent se voiler. la conception de la foi et de la religion de certaines personnes prend généralement la forme de “le voile = la religion”. En revanche, ces personnes ne présentent presque aucune sensibilité à un grand nombre de commandements de la foi, ne respectent pas même les conditions les plus fondamentales mais sont scrupuleuses quand il s’agit de respecter la Sunnah, c’est-à-dire les hadiths. Mais est-ce que le voile, que certaines personnes considèrent littéralement comme étant le seul symbole de la foi, apparaît dans le Coran ?

De nombreux savants affirment que leurs remarques sur le voile et sur le fait de se couvrir sont tirées du Coran et pointent divers versets à ce sujet. Cependant, le mot “voile de tête” n’apparaît dans aucun verset. Par conséquent, nous devons d’abord étudier comment le Coran est interprété dans les traductions et commentaires et présenter l’explication exacte.

Sourate An-Nur, Verset 31, 1ère Partie

Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines ; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures. et repentez-vous tous devant Dieu, ô croyants, afin que vous récoltiez le succès. (Coran, 24:31)

On retrouve dans presque toutes les traductions, le verset cité “qu'elles rabattent leur voile (de tête) sur leurs poitrines... ” mais le terme “voile (de tête)” n’apparaît pas en réalité dans le verset original en arabe. Le verset parle de “voile”, c’est-à-dire d’une étoffe, d’un tissu quelconque. Nous pouvons y voir plus clairement en examinant les significations des mots d’origine arabe :

“… rabattent leur voile sur leurs poitrines… ” (Coran, 24 : 31)

Wa Qul Lilmu'umināti Yaghđuđna Min 'Abşārihinna Wa Yaĥfažna Furūjahunna Wa Lā Yubdīna Zīnatahunna 'Illā Mā Žahara Minhā Walyađribna Bikhumurihinna `Alá Juyūbihinna Wa Lā Yubdīna Zīnatahunna 'Illā Libu`ūlatihinna 'Aw 'Ābā'ihinna 'Aw 'Ābā'i Bu`ūlatihinna 'Aw 'Abnā'ihinna 'Aw 'Abnā'i Bu`ūlatihinna 'Aw 'Ikhwānihinna 'Aw Banī 'Ikhwānihinna 'Aw Banī 'Akhawātihinna 'Aw Nisā'ihinna 'Aw Mā Malakat 'Aymānuhunna 'Awi At-Tābi`īna Ghayri 'Ūlī Al-'Irbati Mina Ar-Rijāli 'Awi Aţ-Ţifli Al-Ladhīna Lam Yažharū `Alá `Awrāti An-Nisā' Wa Lā Yađribna Bi'arjulihinna Liyu`lama Mā Yukhfīna Min Zīnatihinna Wa Tūbū 'Ilá Allāhi Jamī`āan 'Ayyuhā Al-Mu'uminūna la `allakum Tufliĥūna

yadribne

ya-dribna: :dérivé du verbe daraba, signifie “frapper, battre, laisser (quelque chose), couvrir, fermer”.

humurihinnekhumuri-hin-na: dérivé de khamara. Khamra signifie “vin, enivrant”. Dans ce verset, le mot signifie “voile”. Il est généralement utilisé pour signifier “toutes sortes de couvertures, rideau, paravent, abri, prétexte”.

cuyubihinnejuyubi-hin-na:Pluriel du mot juyub. Il signifie "poitrine, sein, poche, cavité, col".

Voyons maintenant mot par mot la partie du verset “wal-ya-dribna bi-khumuri-hin-na `alá juyūbi-hin-na” traduit par “... et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines”.

“Khimar” / Couvrir

Le mot khumur utilisé comme preuve pour le voile (de tête) couvre un large éventail de sens, et le pluriel du mot khimar signifiant “couverture” est dérivé de la racine khamara signifiant “couvrir”.

Les dictionnaires traduisent généralement le mot khimar au sens de “couverture” suggérant “tout ce qui couvre quelque chose”.

Par conséquent, le mot traduit par “voile” dans le verset signifie en fait juste une “couverture” et le mot “tête” n’apparaît nulle part dans le verset.

“Chercherai-je un autre juge que Dieu, alors que c'est Lui Qui a fait descendre vers vous ce Livre bien exposé ? Ceux auxquels Nous avons donné le Livre savent qu'il est descendu avec la vérité venant de ton Seigneur. Ne sois donc point du nombre de ceux qui doutent. (Coran, 6 : 114)

“Yadribna” / To strike

Ce verbe dans le verset est traduit comme ceci “qu’elles rabattent, relâchent” par ceux qui souhaitent présenter le voile comme un commandement de Dieu dans le Coran. Leur objectif est de pouvoir utiliser les mots “et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines” afin de justifier leur idée préconçue que le verset se réfère à un voile déjà existant sur la tête. Cependant, la réalité est que le verbe n’a pas une telle signification et est utilisé comme suit :

Le verbe yadribna est dérivé de la racine daraba. Daraba signifie “frapper, battre, laisser, couvrir, fermer”. Quand le verset dit “et qu’elles frappent (walyadribna) leurs seins (juyubihinna) avec leur voile (bikhumurihinna)”, il se réfère à couvrir la partie des seins avec un voile.

Dans le Coran, le verbe yudnina est utilisé pour signifier “allonger, laisser ou faire tomber”. Cependant, ce verbe n’apparaît nulle part dans ce verset.

“Juyub” / Collar opening

Le mot juyub est le pluriel du mot jayb qui signifie “poche” (il est utilisé dans les explications comme “ouvrir une poche d’une chemise”, “mettre dans une poche” ou “prendre de sa poche”)

Il est aussi utilisé pour désigner "poitrine, sein, cœur, poche, porte-monnaie, creux, ouverture".

Le mot juyub apparaît trois fois dans le Coran. Juyub est utilisé dans le verset 31 de la Sourate 24, tandis que le singulier du mot, jayb, apparaît dans deux endroits du récit du Prophète Moïse (psl). Il est utilisé comme suit dans ces deux versets :

et introduis ta main dans l'ouverture de ta tunique (fī jaybika). Elle sortira blanche... (Coran, 27 : 12)

Introduis ta main dans l'ouverture de ta tunique (fī jaybika) : elle sortira blanche sans aucun mal… (Coran, 28 : 32)

Le mot juyub dans ces deux versets est utilisé pour désigner le “sein” du Prophète Moïse (psl). En tenant compte de l’ensemble des faits, il est clair que lorsque le mot juyub est utilisé avec le mot khimar, il signifie couvrir le sein. Le verset ne contient aucune référence à “couvrir la tête”.

Par conséquent, le vrai sens du passage interprété généralement par “... qu'elles rabattent leur voile (de tête) sur leurs poitrines” est en fait “qu’elles couvrent leurs seins avec leur voile (quelconque)”. Le commandement dans le verset se réfère à couvrir les seins et non la tête.

cuyub, yaka açığı

DICTIONNAIRE TURC-ARABE

Le mot juyub dans le verset 31 de la Sourate 24 signifie “sein” et le mot khumur signifie couvrir. Le verset se réfère au voile des seins. Il n’y a rien qui exprime le voile de la tête dans le verset.

Les Traductions Trompeuses Ou Incorrectes Basées Sur des Hadiths Fabriqués

Pour être en mesure de produire un commandement se référant au “voile de tête” à partir du verset 31 de la Sourate 24, diverses interprétations trompeuses ont parfois été employées par les commentateurs lors de la traduction du verset. L’objectif derrière était de pouvoir adapter le verset en fonction des hadiths fabriqués que nous allons bientôt analyser (certainement le verset est au-delà de cela). la principale interprétation trompeuse en cause a été apportée par la mauvaise traduction de “… qu’elles rabattent leur voile (de tête) sur leurs poitrines… ”

Une Fausse Interprétation : “Qu’elles Rabattent Leur Voile (de Tête)”

başörütü yoktur

Il n’y a aucune référence au voile (de tête) dans le Coran. Néanmoins, certains commentateurs ont essayé de produire un commandement forcé à partir du Coran sur le voile de la tête pour faire concorder avec des hadiths fabriqués.

Comme nous l’avons vu à partir de l’analyse de la langue arabe, ce passage interprété dans certaines traductions comme “… qu’elles rabattent leur voile (de tête) sur leurs poitrines… ” ne contient ni une référence au ”voile (de tête)”, ni au fait de “rabattre”. Mais certaines personnes désireuses d’interpréter le verset selon ces lignes, tombent dans de graves contradictions et erreurs concernant le sens car leurs interprétations contredisent le Coran. Beaucoup d’entre eux font des commentaires surprenants comme : “Elles ont rabattu sur leurs poitrines le voile qu’elles portaient déjà sur leur tête”, soutenant que les femmes avaient déjà un voile sur leur tête. Pour que les femmes musulmanes de l’époque “aient déjà un voile sur leur tête”, il faudrait un commandement en ce sens dans le Coran. Cependant, le voile (de tête) ne figure nulle part dans le Coran. Il est donc impossible que les femmes de l’époque aient porté un voile sur la tête en vertu d’un commandement religieux. L’idée du “voile déjà existant sur leur tête” dans certains commentaires est donc une grave erreur de logique. Penchons-nous maintenant sur ces failles de logique :

1. Pour sauvegarder l’idée de “voile (de tête) déjà présent sur la tête”, certains commentateurs suggèrent que la référence jilbab qui est la burqa dans le verset 59 de la sourate 33, a été révélée avant le verset 31 de la Sourate 24 et que les femmes musulmanes portaient donc déjà un voile sur leur tête. Comme nous le verrons en détail, le jilbab est un morceau de tissu qui couvre l’ensemble du corps, de la tête aux pieds ; il vise essentiellement à couvrir l’ensemble du corps. Si nous nous souvenons que le verset 31 de la Sourate 24 commande aux femmes de couvrir leurs seins, nous pouvons voir qu’il n’y a aucune possibilité que la poitrine d’une femme portant le jilbab soit découverte, de sorte que le verset ne s’adresse pas aux femmes qui couvrent leur tête et leur corps. Les gens qui font cette affirmation semblent avoir oublié ce point très important et fondamental.

2. Les femmes dans les sociétés arabes de l’époque se déplaçaient nues et c’est pourquoi ce verset a été descendu. Après ce verset, les femmes musulmanes ont commencé à couvrir leurs seins qui étaient exposés. Rappelons-nous que le mot juyub dans le verset signifie sein, et que le vrai sens du passage en question est “qu’elles couvrent leurs seins avec leur voile (quelconque)”.

3. Selon certains commentateurs qui insistent sur l’idée d’un “voile (de tête) préexistant”, les femmes en question se couvraient déjà la tête avec des voiles mais selon leur mode de pensée, leurs poitrines étaient en quelque sorte complètement découvertes ! Selon cette logique bizarre, les femmes sont parvenues à penser à se couvrir la tête mais pas à couvrir leurs seins (certainement les Musulmans sont au-delà de cela). Elles étaient soi-disant scrupuleuses pour se couvrir la tête mais se promenaient nues. C’est la conclusion inévitable de l’idée de “voile préexistant” de ces commentateurs. Avec cette interprétation, ces personnes soutiennent que les femmes “ayant leurs seins exposés mais leur tête voilée” ont été informées de laisser tomber leur voile jusqu’à couvrir leur poitrine. Cette terrible faille de logique résulte des tentatives d’inclure l’idée de voile (de tête) dans le Coran.

4. Selon cette étrange idée, “le voile (de tête) préexistant” devait être si long qu’il pouvait être tiré vers le bas de manière à recouvrir complètement la poitrine des deux côtés. Par conséquent, chacune des femmes de ce temps qui erraient nues portaient “déjà” le voile (de tête) qui était aussi long pour couvrir complètement le corps. la mauvaise interprétation du verset suivant la ligne “qu’elles devaient replier leur voile (de tête)” a ainsi conduit les partisans de cette idée à une erreur de logique. C’est la conséquence de la tentative d’imputer un autre sens à ce verset explicitement clair.

Les faux hadiths fabriqués pour inclure le voile (de tête) à ce verset aboutissent à de bien pires distorsions logiques. Nous décrirons cela dans les sections suivantes.

göğüsleri örtmek

Ce Qu’il Faut Savoir Sur Les Sens des Versets En Arabe et Sur L’exactitude des Interprétations

Il est nécessaire de considérer plusieurs éléments pour qu’un texte arabe soit bien compris ou traduit de manière exacte dans d’autres langues :

1- Tenir Compte de L’utilisation des Mots En Arabe

Un point qu’il faut analyser si l’on veut bien comprendre les critères impliquant le voile des parties du corps de la femme est comment le mot “voile” est utilisé en arabe.

Le mot “voile” est généralement utilisé en arabe avec une accentuation sur l’objet qui doit être couvert. Par exemple, lorsque le mot table est utilisé avec le mot couvrir, il en résulte une nappe. de la même manière, l’utilisation du mot "couvrir" (khimar) avec le mot "tête" (ra’as) donne le mot “khimaru-ra’as” signifiant “voile (de tête)”. Si le Coran commandait aux femmes de se couvrir leur tête, l’une des expressions qui devrait être utilisée est “khimaru-ra’as”. Mais une telle affirmation n’apparaît pas.

Dans le verset 6 de la Sourate 5 sur le rituel de purification avant la prière, le mot tête est exprimé par le mot “ra’s”.

O les croyants ! Lorsque vous vous levez pour la salat (la prière), lavez vos visages et vos mains jusqu'aux coudes, et essuyez vos têtes et vos pieds jusqu'aux chevilles… (Coran, 5 : 6)

Translittération arabe: Yā 'Ayyuhā Al-Ladhīna 'Āmanū 'Idhā Qumtum 'Ilá Aş-Şalāati Fāghsilū Wujūhakum Wa 'Aydiyakum 'Ilá Al-Marāfiqi Wa Amsaĥū Biru'usikum

Il est clair que si Dieu avait ordonné aux femmes de se couvrir leur tête, ce commandement aurait été énoncé explicitement et sans équivoque dans le Coran. Cependant, l’examen des versets concernant les vêtements des femmes ne montre aucune accentuation sur la tête.

2- Examen des Mots Du Coran Avec D’autres Versets

En examinant le Coran, il est nécessaire de voir comment un mot est utilisé avec d’autres mots dans le verset et dans d’autres versets.

Dans le verset 31 de la Sourate 24, le mot khimar (voile) est utilisé avec le mot juyub, qui met l’accent sur le sujet. Comme nous l’avons vu ci-dessus, ce mot est utilisé pour désigner la zone des seins dans tous les autres versets dans lesquels il apparaît. la zone qui doit être couverte selon le verset est donc la partie des seins et non la tête.

3- Etre Prudent Quand des Sens Sont Attribués Entre Parenthèses A des Mots Arabes

L’arabe a un vocabulaire beaucoup plus important que beaucoup d’autres langues et il est extrêmement riche en significations : on peut dire beaucoup de choses en peu de mots, et un mot peut avoir des usages très différents, et donc des significations très différentes. Par conséquent, de nombreuses interprétations sont ajoutées entre parenthèses même si le sens du verset est très clair, des ajouts sont faits et des significations sont données en fonction des interprétations individuelles du traducteur.

Rappelons ici que les personnes qui traduisent le Coran ont généralement des conceptions traditionnelles de l’Islam et considèrent les hadiths comme le fondement de la foi. de plus, leurs traductions sont généralement très estimées. Par conséquent, les interprétations individuelles dans les traductions des versets sont généralement traditionnelles et façonnées à la lumière de hadiths fabriqués. Ces traducteurs qui ajoutent des remarques entre parenthèses ont tendance à modifier, consciemment ou non, le sens des versets de manière à les accorder à celui des faux hadiths.

Quand nous analysons le verset 31 de la Sourate 24, nous remarquons que bien que le mot “voile (de tête)” n’apparaisse nulle part dans le verset, le mot est utilisé par les commentateurs soit directement dans le verset, soit entre parenthèses. Bien que le mot “tête” ou “ra’as” ne figure pas dans le verset et que le mot “sein” est utilisé en combinaison avec le mot “voile”, signifiant que la zone à couvrir est clairement le sein, le mot khimar signifiant “voile” est traduit par “voile (de tête)”. la sentence dans le verset est donc modifiée ; ce sens modifié a été répandu et est devenu une interprétation traditionnelle, et on a établi la conclusion que les femmes devaient donc se couvrir la tête.

Quand on supprime cette interprétation qui a été ajoutée seulement plus tard par les commentateurs, on voit clairement que le verset fait explicitement référence au voile des seins. Toute personne qui lit le verset ne rencontrera que ce sens.

Kuranda başörtüsü

Certaines personnes qui traduisent le Coran à partir d’une conception traditionnelle de l’Islam ont généralement tendance à produire des changements de sens, soit par l’utilisation des parenthèses ou soit directement dans le texte lui-même. Bien que le verset 31 de la Sourate 24 ne dise rien au sujet du voile (de tête), ces individus n’ont pas hésité à se référer au voile (de tête) entre parenthèses ou directement dans le texte. Pourtant, une fois qu’on élimine cette interprétation, le verset se réfère clairement au voile des seins.

Sourate An-Nur, Verset 31, 2ème Partie

Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures. et repentez-vous tous devant Dieu, ô croyants, afin que vous récoltiez le succès. (Coran, 24:31)

Les Mauvaises Interprétations Concernant “Les Atours des Femmes”

Un autre sujet sur lequel Dieu attire notre attention dans le verset 31 de la Sourate 24 est les “atours” des femmes. Ce passage dans le verset qui dit : ”… de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures” signifie qu’elles ne doivent pas exposer leurs seins. Il ne s’agit pas d’une référence à leur tête.

Toutefois, cela peut-être reflété très différemment dans certains hadiths et commentaires sur le Coran par des ajouts entre parenthèses ou par la distorsion de la signification des mots. Examinons ceux-ci :

L’idée Erronée Que Les Femmes Sont des Sources de Trouble

takılar, süsler

Certaines personnes vont même jusqu’à soutenir que le mot “ornements” dans le verset se réfère aux accessoires décoratifs tels que les perles. Cette interprétation est très significative en ce qu’elle révèle la nature erronée et étrange des interprétations fondées sur de faux hadiths. la référence aux “ornements cachés” dans le verset indique les organes sexuels et les seins.

Le vrai sens de la première partie du mot “zīnatihinna” dans ce verset est “parure ou ornement” et le suffixe “hinna” indique qu’il est adressé aux femmes.

Dans leurs propres opinions, certains savants affirment : “Le corps des femmes est décoratif et attrayant, raison pour laquelle le verset se réfère à leur corps tout entier.” Sur cette base, ils prétendent que les femmes doivent couvrir tout leur corps. Mais en réalité, le verset ne dit rien de tel.

Certaines personnes avancent une interprétation très différente de ce que le Coran stipule et disent : “Ceci se réfère aux parties du corps où les perles et ornements sont exposés, raison pour laquelle il est illégal de regarder ces parties où ils sont affichés.” D’autres vont encore plus loin et disent : “Il est illégal de regarder le reste de cheveux coupés ou d’ongles coupés d’une femme.” Ils produisent ensuite des idées très étranges comme : “Regarder seulement une partie conduit généralement à regarder l’ensemble.” (Ibn Hajar, al-Zawajir)

Même si le verset est tout à fait explicite, d’innombrables interprétations très différentes et étranges sont produites à partir de la phrase ”… de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures”. Ces interprétations varient selon le mode de pensée des gens et parfois selon leur point de vue sur les femmes. Les mentalités qui cherchent à enfermer les femmes, à les pacifier, à les rendre laides, à les éloigner de la société et de l’humanité, à faire d’elles des citoyennes de seconde classe et à les transformer en des entités qui ne vivent que pour servir les hommes et non Dieu, ont eu tendance à vouloir entièrement effacer les femmes au moyen d’un seul mot : “parure”. En raison de ces fausses interprétations des versets du Coran, beaucoup de gens se sont éloignés de l’essence du Coran et l’ont considéré comme un livre incompréhensible. et lorsque ces ajouts ont été pris avec des hadiths fabriqués, il en a résulté une interprétation de la religion très différente de celle qu’on voit dans le Coran.

Cependant, les termes “cachent de leurs parures” dans le verset est très clair et se réfère à deux zones gardées cachées, les organes sexuels et les seins.

L’erreur de Rendre Illégaux Les Parures et Les Accessoires

Certaines personnes soutiennent que les “parures” dans le verset sont des éléments comme les “perles, bijoux et autres accessoires”. Cela est important en ce qui est de saisir l’erreur et l’étrangeté de diverses interprétations fondées sur de faux hadiths. Selon cette affirmation étonnante, l’instinct des hommes est si primitif que la vue d’une seule perle peut les mettre hors de contrôle. Ainsi selon cette mentalité, les perles devraient être aussitôt interdites pour maintenir et freiner les “hommes”, de soi-disant entités barbares !

Ce mode de pensée effrayant est très révélateur du point de vue que les fanatiques ont des hommes musulmans. Pourtant, un homme musulman est une entité qui craint Dieu et la raison pour laquelle il s’abstiendra d’actions illégales n’est pas parce que certaines choses ont été interdites, mais parce qu’elles déplaisent à Dieu. Un homme musulman n’est pas un être qui perd tout son contrôle quand il voit une femme découverte ou une poignée de perles ou qui vit avec un instinct d’animal. Prétendre cela représente une très grande calomnie envers le Musulman.

Les interprétations en question sont en fait très significatives en terme d’exposer la mentalité barbare des fanatiques. Lorsque nous mettons de côté les interprétations des fanatiques et que nous nous limitons uniquement au Coran, nous pouvons clairement voir ce que signifie le mot “parure”.

Comment Le Mot “Parure” Est-Il Utilisé Dans Le Coran ?

yeşil çiçek

En contraste total avec l’idée des fanatiques d’interdire les parures et les accessoires comme les colliers et les boucles d’oreilles, Dieu révèle dans le Coran qu’Il créé ces ornements pour les croyants et qu’ils devraient en effet aller à la mosquée en étant bien habillés et bien soignés :

O enfants d'Adam, dans chaque lieu de salat (prière) portez votre parure… (Coran, 7 : 31)

Dans le verset : “Dis : ‘Qui a interdit la parure de Dieu, qu'Il a produite pour Ses serviteurs, ainsi que les bonnes nourritures… ? ‘” (Coran, 7 : 32) Dieu révèle l’existence d’une mentalité interdisant les choses rendues licites par Lui. Dans la suite du verset : Dis : "Elles sont destinées à ceux qui ont la foi, dans cette vie, et exclusivement à eux au Jour de la Résurrection." Ainsi exposons-Nous clairement les versets pour les gens qui savent. (Coran, 7 : 32), Il souligne que les parures sont de belles bénédictions accordées aux Musulmans dans ce monde et qu’ils appartiennent seulement aux croyants dans l’au-delà, indiquant ainsi clairement que les croyants sont les plus dignes de ces beautés. Le fait que les fanatiques tentent d’interdire aux Musulmans la jouissance de ces plaisirs même si Dieu les considère comme dignes des croyants, montre comment ils entrent en conflit avec l’esprit du Coran.

Un autre verset dans lequel on se réfère à la parure se lit comme suit :

O enfants d'Adam ! Nous avons fait descendre sur vous un vêtement pour cacher vos parties honteuses, ainsi que des parures. – Mais le vêtement de la piété voilà qui est meilleur. – C'est un des signes (de la puissance) de Dieu. Afin qu'ils se rappellent. (Coran, 7 : 26)

La Zone Référée Dans Le Verset 31 de la Sourate An-Nur

Dans les versets ci-dessus, Dieu se réfère à l’utilisation de parures et d’ornements. Cependant, comme expliqué en détail, le mot “parure” dans le verset 31 de la Sourate an-Nur n’a rien à voir avec les perles ou quelque chose de semblable. Le verset cite la vie de famille des femmes en tant qu’exemple et montre le genre de liberté accordé aux femmes dans la famille. Examinons maintenant mot par mot la partie en question du verset :

… qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures. et repentez-vous tous devant Dieu, ô croyants, afin que vous récoltiez le succès. (Coran, 24 : 31)

Le mot “parure” ici ne se réfère pas à des perles ou à des accessoires, mais évidemment aux parties privées et les personnes à qui ces “parures” peuvent être montrées sont donc énumérées. Cela inclut notamment les serviteurs qui n’ont pas besoin de femmes (qui n’ont pas de désir sexuel ou sont impuissants) et des enfants qui n’ont pas encore conscience des parties intimes des femmes. Le fait que ce sont des enfants qui n’ont pas conscience des parties intimes des femmes qui sont mentionnés montre que le mot “parure” se réfère à ces parties.

Le langage utilisé dans le Coran est le plus pur et parfait. Les mots sont utilisés avec beaucoup de soin, ils sont délicats et cela peut être immédiatement compris lorsqu’ils sont examinés en détail. Les parties intimes sont décrites conformément à la délicatesse et à l’art littéraire du Coran et sont définies comme des parures.

L’un des principaux prétextes soulevés par certains commentateurs pour produire leur interprétation sur le voile dans le verset 31 de la Sourate an-Nur sont les différents hadiths fabriqués. Ces faux hadiths sont en si forte contradiction et de manière si évidente qu’on peut facilement le voir par une analyse claire. Examinons maintenant comment les faux hadiths en question contredisent le Coran, comment ils trompent la communauté islamique au sujet du voile et la logique déficiente qu’ils contiennent :

Les Faux Hadiths Fabriqués Au Sujetdu Voile (de Tête) et Leurs Incohérences Internes

Kuranda başörtüsü

Some commentators have attempted to make verse 31 of Surat an-Nur compatible with fabricated hadiths by making additions or through misleading translations in an attempt to include the concept of the headscarf. The false hadiths in question maintain that when the verse was revealed, Muslim women cut up their skirts and covered their heads with them. According to this illogical claim, a woman's breasts and legs remained uncovered, but she had her head covered.

Comme nous l’avons vu avec toutes les preuves, le verset 31 de la Sourate an-Nur, que certaines personnes tentent de présenter comme preuve pour le voile (de tête) ne contient en fait aucune référence au mot "voile de tête". Cependant, avec l’inclusion de certains faux hadiths dans la littérature islamique, cette fausse idée s’est répandue et nous est parvenue jusqu’à nos jours. Les faux hadiths fabriqués par des fanatiques sont criblés de défauts logiques importants et contiennent de nombreuses incohérences. Jetons maintenant un coup d’œil sur quelques exemples :

Aïcha (ra) a dit : “Quand le verset 24 : 31 a été révélé, les femmes des migrants de la Mecque ont pris leurs vêtements et ont déchiré des morceaux de tissu des bords de leurs jupes et ont couvert la tête avec ceux-ci”. (Sahih Boukhari; Sounan Abou Dawoud, Beyhaqi, VII, 88)

Rapporté par Aïcha, Oummoul Mou'minoune : Que Dieu ait pitié des premières femmes immigrées. Lorsque le verset “qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines” a été révélé, elles déchirèrent leurs épais vêtements de dessus et en firent des voiles (de tête). (Sounan Abou Dawoud, livre 32, hadith 4091)

Satiyya binti Chayba raconte ce souvenir qu’elle entendit d’Aïcha (ra) : Nous étions avec Aïcha, parlant des femmes qoraïchites et de leurs vertus. En vérité, les femmes ont certaines vertus. Mais, je jure par Dieu, je n’ai jamais vu des femmes plus vertueuses que les femmes d’Ansar qui croyaient fortement et fermement au Livre de Dieu. Lorsque le verset de la Sourate Lumière (Nur), qu’elles rabattent leur voile sur leurs poitrines, a été révélé, les hommes croyants sont allés dans leur foyer en récitant ce verset. Ils ont lu le verset à leurs femmes, filles, sœurs et autres parents. Chaque femme a fait un voile à partir de sa jupe, en croyant et en approuvant le Livre de Dieu. Le lendemain matin, les femmes ont accompli la prière de fajr (première prière du matin). C’est comme s’il y avait des corbeaux sur leur tête.(Sahih Boukhari, Tafsir Soura (The Commentary of the Surahs [Le commentaire des Sourates]) 24 : 12 ; Sounan Abou Dawoud, Libas : 29)

Comme nous l’avons vu, ces hadiths affirment tous que lorsque le verset 31 de la Sourate an-Nur a été révélé, les femmes musulmanes ont immédiatement déchiré des morceaux de leur jupe et les ont enveloppés autour de leur tête. C’est là que commence le premier effondrement de logique. Maintenant penchons-nous sur les défauts de logique dans ces faux hadiths et comment ils entrent en conflit avec le Coran :

◉ Comme nous l’avons déjà vu, les mots dans le verset “… qu’elles rabattent leur voile sur leurs poitrines” se réfère au fait que les femmes couvrent leurs seins. Cependant, les hadiths en question disent que lorsque ce verset a été révélé, les femmes musulmanes ont immédiatement déchiré des morceaux de leurs vêtements et se sont couvertes la tête avec ceux-ci, et non leurs seins. Pourtant le verset ne dit rien sur le fait de se couvrir la tête. Aucun des hadiths en question ne parle de l’obéissance des femmes musulmanes au commandement réel dans le verset, c’est-à-dire au fait de couvrir leurs seins.

◉ Selon la description ici, les femmes ont arraché des morceaux de leurs propres jupes, mais au lieu de couvrir leurs seins comme commandé dans le verset, elles les ont enveloppés autour de leur tête. Pour concorder avec l’interprétation erronée “qu’elles rabattent leur voile (de tête)”, les morceaux qu’elles déchirent devaient être si grands pour qu’elles puissent couvrir leur tête et aussi les faire descendre à la poitrine.

◉ la première chose qui vient à l’esprit ici serait l’état de ces jupes déchirées. Puisque le morceau qu’elles ont arraché est suffisant pour couvrir leur tête et leurs poitrines, leurs jupes ont dû être transformées en des minijupes modernes, et leurs jambes ont dû être exposées. Selon cette description, la poitrine et les jambes des femmes sont exposées mais leur tête est voilée. Pourtant, comme nous l’avons noté avec toutes les preuves, le verset 31 de la Sourate an-Nur a été révélé “seulement” pour commander aux femmes de voiler leurs seins.

◉ Nous avons déjà vu comment certains commentateurs interprètent la phrase “rabattent leur voile (de tête)” de manière à justifier un “voile (de tête) déjà présent”. Cette affirmation vise à justifier l’idée que le verset contient le mot “voile (de tête)” et à soutenir que les femmes auxquelles le verset s’adresse portent déjà un voile (de tête). Mais les faux hadiths en question affirment que lorsque le verset a été révélé, les femmes se sont fait des voiles (de tête) pour elles-mêmes en déchirant leurs jupes. Comment se fait-il que ces faux hadiths que les commentateurs en question considèrent comme leur principal appui, contredisent leurs propres jugements ?

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LA VIOLENCE N'A PAS de PLACE EN ISLAM

Comme nous l’avons vu, ces hadiths affirment tous que lorsque le verset 31 de la Sourate an-Nur a été révélé, les femmes musulmanes ont immédiatement déchiré des morceaux de leur jupe et les ont enveloppés autour de leur tête. C’est là que commence le premier effondrement de logique. Maintenant penchons-nous sur les défauts de logique dans ces faux hadiths et comment ils entrent en conflit avec le Coran :

◉ Comme nous l’avons déjà vu, les mots dans le verset “… qu’elles rabattent leur voile sur leurs poitrines” se réfère au fait que les femmes couvrent leurs seins. Cependant, les hadiths en question disent que lorsque ce verset a été révélé, les femmes musulmanes ont immédiatement déchiré des morceaux de leurs vêtements et se sont couvertes la tête avec ceux-ci, et non leurs seins. Pourtant le verset ne dit rien sur le fait de se couvrir la tête. Aucun des hadiths en question ne parle de l’obéissance des femmes musulmanes au commandement réel dans le verset, c’est-à-dire au fait de couvrir leurs seins.

◉ Selon la description ici, les femmes ont arraché des morceaux de leurs propres jupes, mais au lieu de couvrir leurs seins comme commandé dans le verset, elles les ont enveloppés autour de leur tête. Pour concorder avec l’interprétation erronée “qu’elles rabattent leur voile (de tête)”, les morceaux qu’elles déchirent devaient être si grands pour qu’elles puissent couvrir leur tête et aussi les faire descendre à la poitrine.

◉ la première chose qui vient à l’esprit ici serait l’état de ces jupes déchirées. Puisque le morceau qu’elles ont arraché est suffisant pour couvrir leur tête et leurs poitrines, leurs jupes ont dû être transformées en des minijupes modernes, et leurs jambes ont dû être exposées. Selon cette description, la poitrine et les jambes des femmes sont exposées mais leur tête est voilée. Pourtant, comme nous l’avons noté avec toutes les preuves, le verset 31 de la Sourate an-Nur a été révélé “seulement” pour commander aux femmes de voiler leurs seins.

◉ Nous avons déjà vu comment certains commentateurs interprètent la phrase “rabattent leur voile (de tête)” de manière à justifier un “voile (de tête) déjà présent”. Cette affirmation vise à justifier l’idée que le verset contient le mot “voile (de tête)” et à soutenir que les femmes auxquelles le verset s’adresse portent déjà un voile (de tête). Mais les faux hadiths en question affirment que lorsque le verset a été révélé, les femmes se sont fait des voiles (de tête) pour elles-mêmes en déchirant leurs jupes. Comment se fait-il que ces faux hadiths que les commentateurs en question considèrent comme leur principal appui, contredisent leurs propres jugements ?

Ces hadiths s’opposent à leurs propres affirmations car la religion des gens qui souhaitent ajouter de faux commandements à l’Islam, autres que les vrais commandements du Coran, est pleine de failles de logique profondes. Toutes les affirmations superstitieuses s’opposent au Coran et elles présentent toutes de grandes contradictions. Les interprétations trompeuses produites uniquement pour justifier l’idée de voile (de tête) dans le verset 31 de la Sourate an-Nur, même si le verset est parfaitement clair et facile à comprendre, montrent l’ampleur de ce qui se passe. Les interprétations faites à la lumière des faux hadiths en question et les conclusions qui en découlent sont toutes assez terrifiantes :

Dans les écoles chafiite et hanbalite, l’ensemble du corps de la femme doit être sans exception couverte (y compris le visage et les mains). Dans les écoles hanafite et malikite, les mains et le visage peuvent être laissés découverts aussi longtemps que cela ne mène pas à la sédition (Sabouni, Tafsiroul Ayatil Ahkam 2/154,155). As-Souddi : “La femme doit voiler un de ces yeux ainsi que la partie de son visage correspondant à la partie de l’œil découvert. Juste un seul œil peut être laissé ouvert.” Abou Hayyan : “Ainsi était la coutume en Andalousie. On ne voyait qu’un œil de la femme.” (Abou Hayyan, al-Bahr al-Mouhit) Les imams chafiites ont même interdit de regarder le reste d’ongles coupés de la femme (Ibn Hajar al-Haytami, What Is Lawful and Unlawful in Islam 2 [Ce qui est légal et illégal en Islam 2]). Selon une affirmation répandue, le voile que l’Islam a rendu obligatoire pour la femme inclut également son visage (Fiqh al-sirah). Une autre source décrit comme suit comment la femme devrait regarder l’homme : “Il n’est pas permis à une femme de regarder la poitrine, le dos ou les jambes d’un homme étranger, même si elle n’a pas peur de la tentation. la tentation provoquée par le visage est plus grande que celle provoquée par les pieds, les cheveux ou les jambes. Puisqu’il est unanimement convenu que la vue de ces parties est interdite, alors a fortiori, il doit être interdit de regarder le visage.” (Sabouni, Rewai 2/156).

L’esprit terrifiant du fanatique ne peut être tranquille que lorsque les femmes sont complètement couvertes. Mais pour certaines personnes, même cela ne suffit pas et une femme qui voile tout son corps devrait ensuite s’emprisonner chez elle. Il est impossible de produire ces affirmations radicales et effrayantes à partir des versets du Coran car celui-ci donne des libertés aux femmes, décrit avec qui elles peuvent agir librement et en présence de qui elles doivent se couvrir les parties intimes. Mais les faux hadiths que nous avons examinés leur ont ouvert la voie. Ainsi, ces gens ont pu aller si loin jusqu’à faire leurs propres ajouts au verset et transformer les femmes en des fantômes, voilées de la tête au pied, dont il est même interdit de regarder les restes d’ongles coupés. Cet exemple est très illustratif en ce qui est de voir la dimension de la mentalité fanatique.

Rappelons également ici que la collection de hadiths se réfère à des hommes et femmes à l’époque de notre Prophète (pbsl), qui se purifient à partir du même récipient. (Voir Sahih Boukhari, Woudou 43 ; Sounan Abou Dawoud, Kitab al-Taharah 39 ; Sounan ibn Majah, Taharah 36 ; an-Nasai, Taharah 56). Puisque les zones purifiées sont les pieds, les bras jusqu’aux coudes, le visage et la tête, il en ressort des hadiths que les femmes étaient aux côtés des hommes et que leur tête était non couverte. Cependant, l’une des caractéristiques communes des fanatiques irréductibles est qu’ils ignorent complètement les hadiths qui ne leur conviennent pas.

Puisque notre seul guide est le Coran et que les explications données dans celui-ci sont aussi explicites que possible, la présence des femmes à tête découverte aux côtés des hommes est un comportement tout à fait compatible avec le Coran.

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Les Choses Interdites Ne Sont Pas Laissées Obscuresdans Le Coran

En observant la mentalité fanatique qui produit l’idée que “même les coupures d’ongles des femmes sont interdites”, il est important de préciser un point important : Dieu a révélé ce qui est interdit avec des descriptions très claires et nettes dans le Coran. Par exemple, les Musulmans apprennent qu’il est interdit de manger du porc dans le verset “Certes, Il vous est interdit la chair d'une bête morte, le sang, la viande de porc et ce sur quoi on a invoqué un autre que Dieu… ” (Coran, 2 : 173). Il ne peut être question qu’un Musulman soit incertain, entre deux opinions ou qu’il ait besoin d’une interprétation et d’un commentaire concernant le commandement “Il vous est interdit… ”. Un autre exemple concerne l’intérêt. Celui-ci est de manière certaine interdit aux Musulmans dans le verset “Dieu a rendu licite le commerce, et illicite l’intérêt... ” (Coran, 2 : 275). Face à ce verset, personne ne peut entrer dans un débat sur le sujet ou essayer de prétendre que “l’intérêt ne se distingue pas du commerce”.

Par conséquent, nous apprenons ce qui est interdit directement du verset lui-même et non des déductions de divers commentateurs, des commentaires ajoutés entre parenthèses ou des hadiths fabriqués. Le verset 31 de la Sourate an-Nur est en ce sens limpide. Pourtant, l’erreur des commentateurs d’ajouter des interprétations entre les parenthèses aux versets a été faite à plusieurs reprises, en particulier à l’égard de ce verset. Par exemple, certains commentateurs, influencés par les imams des écoles agissant comme bon leur semble, ont ajouté à ce verset des mots comme “… hormis les zones visibles comme les mains et le visage” entre parenthèses. Pourtant, en Islam, si toutes les zones “… hormis les mains et le visage” devaient être couvertes, il ne fait aucun doute qu’un sujet aussi important paraîtrait dans le Coran dans les mots les plus nets et notre Seigneur Tout-Puissant l’aurait rendu très clair et explicite. Tout comme nous n’avons aucun doute sur l’interdiction du porc, de l’usure ou de l’adultère, nous aurions aussi aperçu ce sujet de manière claire dans le Coran. Toutefois, une telle forme de tenue vestimentaire n’est pas décrite dans le Coran. Celle-ci n’apparaît que dans les descriptions de certains commentateurs.

Le Désir D’enfermer Seulement Les Femmes et de Cacher Leur Corps

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Pour une raison quelconque, sous l’influence de hadiths fabriqués, les interprétations des fanatiques ont toujours porté sur l’enfermement des femmes chez elles et sur le voile de leur corps. la principale justification qu’ils citent est leur nature excitante ; mais il reste que le corps masculin est tout aussi attirant pour les femmes que le corps de celles-ci l’est pour les hommes. Puisque selon le Coran, il n’y a pas de distinction entre les sexes, il n’est pas logique d’essayer de couvrir les femmes en se basant sur la crainte des hommes d’être excités par celles-ci. Si le problème est l’excitation des hommes, alors ne serait-il pas beaucoup plus logique que les hommes s’enferment chez eux ou sortent en se couvrant le visage pour éviter de voir ce qui les entoure ? Vu les probabilités de leur excitation, il devrait opter pour l’élimination totale du risque plutôt que de couvrir les femmes.

Toutes sortes de détails pourraient être appliquées à ce sujet. Par exemple, si certaines personnes pensent que la voix d’une femme excite et qu’on devrait l’empêcher de parler, la même chose s’appliquerait aux hommes. Si on ne devrait pas écouter les dires ou les chansons d’une femme, alors il faudrait aussi prendre en compte le fait que les femmes peuvent être excitées par la voix d’un homme ; cette restriction s’appliquerait donc aussi aux hommes. Si les fanatiques souhaitent rendre valables ces règles erronées et s’ils insistent pour essayer de convaincre les gens, alors ils devraient imposer les mêmes mesures aux hommes.

Cependant, la logique qui s’applique dans l’Islam est bien sûr celle du Coran et il n’y a pas de telles restrictions dans la logique coranique. Ces restrictions que les fanatiques souhaitent appliquer ont sans doute été fabriquées dans le but d’imposer des contrôles et des limitations des libertés. Elles ne servent qu’à créer d’énormes problèmes aux communautés et finalement, conduisent à la catastrophe dans les sociétés où vivent ces fanatiques.

Comme dans tous les domaines, les femmes et les hommes sont égaux en termes de chasteté. L’adultère est interdit pour les femmes et pour les hommes. Comme Dieu le révèle dans le verset 35 de la Sourate al-Ahzab “… gardiens de leur chasteté et gardiennes”, les hommes ont la même obligation d’être chastes et purs que les femmes. Cependant, couvrir les gens, les empêcher de sortir, de se rencontrer ou de parler ne sont pas un moyen de parvenir à ce résultat. L’adoption des valeurs morales du Coran par les gens constitue le seul moyen d’aboutir à cette fin. Les êtres humains ne sont pas des créatures sauvages qui agissent selon leur instinct et qui se laissent emporter là où leurs désirs les conduisent. Les êtres humains sont des entités qui, par leur intelligence, leur prise de conscience et plus important, par les valeurs morales que Dieu leur enseigne et par leur crainte et amour envers Lui, ont la capacité de distinguer le bien du mal.

Par conséquent, ce qui va déterminer le comportement chaste ou non d’une personne, ce n’est pas à quel point elle expose son corps ou à quel point on peut voir ses cheveux, mais ce sera sa crainte de Dieu et ses valeurs morales. Dieu révèle dans un verset “… C'est pour que Dieu sache celui qui Le craint en secret… ” (Coran, 5 : 94) qu’Il éprouvera les gens même si personne ne peut les voir. Donc, utiliser la contrainte, les emprisonner dans leur maison et généralement recourir à la violence, ne peut assurer qu’ils vivent par la religion ou respectent ce qui est légal et illégal. la foi, les valeurs morales et le culte doivent provenir du cœur, de la volonté.

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Les femmes et les hommes sont égaux en termes de chasteté dans le Coran comme dans toutes les autres questions. Le critère de comportement chaste n’est pas la légèreté de la tenue vestimentaire ou le nombre de cheveux visible mais plutôt la crainte de Dieu et la vertu morale.

Le Coran Se Réfère Au Jilbab et Non Au Voile de Tête

Comme on peut le voir à partir de toutes les analyses détaillées ci-dessus, sous l’influence des déclarations spécieuses et des descriptions forcées de divers commentateurs, le verset 31 de la Sourate an-Nur est utilisé comme preuve supposée pour l’idée de voile de tête. Celui-ci s’est littéralement transformé en un tabou. Il est étonnant de voir comment un verset qui ne dit rien à propos du voile de tête, ne fournit aucune information au sujet de la tête et décrit le voile des seins, peut être interprété dans une telle manière si différente.

L’autre élément assez étonnant, c’est que beaucoup de gens qui considèrent le voile de tête comme la seule obligation de la foi – alors que celui-ci n’est pas mentionné dans le Coran – ne parlent jamais du verset 59 de la Sourate al-Ahzab, qui parle de vêtement d’extérieur. Ils ont transformé le voile de tête qui ne figure pas dans le Coran en un commandement. Cependant, ils ignorent totalement le commandement concernant le vêtement d’extérieur qu’on retrouve dans le Coran.

Voyons maintenant comment le vêtement d’extérieur apparaît en effet dans la Sourate al-Ahzab et pourquoi les partisans du voile de tête décident de l’ignorer :

Sourate Al-Ahzab, Verset 59

O Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs vêtements d’extérieurs (jilbab) : elles en seront plus vite reconnues [comme libres et chastes] et éviteront d'être offensées. Dieu est Pardonneur et Miséricordieux. (Coran, 33:59)

Le sens du mot arabe “jilbab” dans le verset est une mante ou un vêtement qui couvre le corps de haut en bas. Ce verset de la Sourate al-Ahzab décrit donc très clairement un vêtement qui couvre la tête et le corps tout entier. Il y a une raison importante mentionnée pour le port d’un tel vêtement et c’est pour que les femmes musulmanes soient reconnues comme libres et chastes.

Cela signifie que certains environnements ne sont pas adaptés au déplacement et à une tenue vestimentaire libre pour les femmes. la structure d’une société et le niveau moral de ses membres peuvent parfois être en-dessous du degré de civilisation. Certaines communautés condamnent les femmes qui ne se promènent pas totalement couvertes et peuvent même aller jusqu‘à leur infliger des harcèlements verbaux ou physiques. de toute évidence, dans des conditions normales, les femmes n’iront pas dans de tels endroits à moins qu’elles n’aient d’autre choix. Cependant, quand elles doivent s’y trouver, il est essentiel qu’elles montrent qu’elles sont musulmanes et chastes pour éviter d’éventuelles conséquences indésirables. Le jilbab porté par les Musulmanes dans de tels environnements est à cette fin, une précaution.

C’est bien une chose dont la décision appartient à la femme elle-même. Les sociétés démocratiques et modernes ne répondent généralement pas à cette description de “lieux dangereux”. Par conséquent, les femmes dans les sociétés occidentales ne sentent généralement pas la nécessité de se couvrir. Cela dit, ces sociétés peuvent comprendre des personnes qui représentent effectivement une menace pour elles. Donc, si une femme ne pense pas être en sécurité, elle peut très bien choisir de se couvrir même dans une société occidentale. Car la condition essentielle mentionnée dans le verset est d’empêcher que la femme musulmane soit mal jugée selon sa tenue vestimentaire et offensée.

Revendiquer Le Voile de Tête Mais Ne Jamais Mentionner Le Jilbab

Si nous en revenons au sujet du voile de tête, une femme peut dire : “Le voile de tête apparaît dans le Coran et je le note dans le verset 59 de la Sourate al-Ahzab” et le porter comme elle le souhaite. Ce faisant, elle préfère le voile de tête au voile complet et interprète ainsi le voile. Cependant, si une personne dit : “Le voile de tête apparaît dans le Coran et je le vois dans le verset 31 de la Sourate an-Nur”, elle ne dit pas la vérité. Cela constitue un danger car notre Seigneur mentionne ceux qui considèrent les choses licites comme illicites et déforment les versets du Coran. Prétendre – alors qu’il est bien conscient de la vérité – qu’un commandement apparaît dans le Coran alors qu’en réalité il n’y figure pas, peut représenter une grave offense aux yeux de Dieu.

Ce qui est surprenant, c’est que certaines personnes qui considèrent le voile de tête comme un symbole fondamental de la foi et le défendent sans ambiguïté ne mentionnent presque jamais la référence au voile intégral dans le Coran.

En effet, certaines personnes qui mesurent la dévotion religieuse et la supériorité avec le voile de tête – bien que Dieu dise que la supériorité repose sur la piété – ne mentionnent jamais le véritable commandement sur le jilbab dans le Coran. Bien que le Coran n’énonce rien sur le voile (de tête) mais renferme un commandement explicite sur le jilbab, ils préfèrent revendiquer quelque chose qui ne figure pas dans le Coran. Il est assez étonnant de voir comment le voile (de tête) peut tant représenter aux yeux des gens tout en n’affirment rien sur le jilbab.

cilbap

Si elle le souhaite, une femme peut dire : “La pratique du voile (de tête) apparaît dans le Coran et je peux la noter dans le verset 59 de la Sourate 33” et choisir de se couvrir la tête. Ce faisant, elle préfère le voile (de tête) au voile complet et interprète ainsi le voile. Cependant, il est faux de dire que c’est ce que commande le verset 31 de la Sourate 33 parce que le Coran ne dit rien à propos du voile de (tête).

La référence au port du jilbab dans le verset 59 de la Sourate 33 revient entièrement au jugement de la femme musulmane. Comme les femmes se sentent en sécurité dans les sociétés démocratiques et civilisées, elles ne ressentent généralement pas le besoin de porter le jilbab et de se couvrir entièrement. Certaines femmes cependant ne se sentent pas à l’aise même dans ces communautés. Ce qui est important, c’est d’empêcher que la femme soit mal comprise ou harcelée en raison de sa tenue vestimentaire.

La Femme Musulmane Sait Comment Se Vêtir Conformément Au Coran

Kuranda tesettür

La femme peut entièrement se couvrir ou se vêtir légèrement. Une fois qu’elle dit : “Je suis musulmane”, personne n’a le droit de la juger. Aux yeux du Coran, la supériorité ne réside pas dans la tenue vestimentaire de la personne mais dans sa piété.

Il y a lieu ici de souligner un point important : une femme musulmane sait parfaitement comment s’habiller conformément au Coran de sorte qu’il n’est pas nécessaire que les hommes disent aux femmes comment elles doivent se vêtir. Un homme n’a aucun droit de s’immiscer dans le choix vestimentaire de la femme et encore moins de lui dire comment s’habiller ou la juger. Dieu n’a pas donné ce droit à l’homme. Aujourd’hui, il s’agit d’une question importante qui doit être soulevée et accentuée, en particulier dans les sociétés musulmanes.

Une femme peut porter le voile (de tête) ou non, se voiler intégralement ou porter des vêtements légers. Une fois qu’elle dit : “Je suis musulmane”, personne n’a le droit de la juger. Ce n’est qu’aux yeux de Dieu que l’on sait qui est plus vertueux. C’est la sincérité qui compte dans la foi et non les vêtements. de la même façon qu’une femme qui se voile intégralement peut être non sincère et entrer en enfer, une femme qui porte des vêtements légers peut quant à elle, mériter l’entrée au paradis. C’est Dieu seul Qui décidera.

Lorsque des gens adoptent des guides autres que le Coran, des problèmes qui ne sont pas adaptés à la nature humaine surgissent et ceux-ci développeront invariablement divers ennuis. de plus, ces derniers peuvent cesser de devenir des problèmes individuels et se transformer en des problèmes ou conflits sociaux. la distinction fondée sur les formes de tenue vestimentaire – comme se voiler ou non la tête et se couvrir intégralement ou porter des vêtements légers – est une fausse perception qui n’a pas sa place dans le Coran et qui conduit à des tensions dans la société. Dieu révèle dans un verset que selon le Coran, la supériorité ne repose pas sur la tenue vestimentaire ou sur l’apparence extérieure, mais dans la piété ou la taqwa (agir avec la crainte de Dieu) :

O enfants d'Adam ! Nous avons fait descendre sur vous un vêtement pour cacher vos parties honteuses, ainsi que des parures. – Mais le vêtement de la piété voilà qui est meilleur. – C'est un des signes (de la puissance) de Dieu. Afin qu'ils se rappellent. (Coran, 7 : 26)

La foi se vit dans le cœur et s’applique dans la réalité. la foi se manifeste à travers les vertus morales, la cordialité, l’affection, la générosité, l’indulgence, la qualité, la culture, les manières, et la conception de l’art et de la science d’une personne ; en bref, à travers tout. Il est donc important d’évaluer les gens à travers leurs vertus morales et non par leur apparence extérieure.

Quelle que soit leur apparence extérieure, les gens qui disent : “Je suis un Musulman” sont tous des Musulmans précieux. Il est faux de discriminer les gens, personne n’a ce droit.

L’erreur de “Deux Femmes = Un Homme”

L’un des sujets mal compris que certaines personnes cherchent à utiliser comme élément de prévue contre l’Islam est l’idée que “une femme vaut la moitié d’un homme ”. Certains opposants à l’Islam ont avancé l’interprétation que “le témoignage et les droits d’un homme valent ceux de deux femmes”. Les fanatiques ont également fait usage de cette mauvaise interprétation, la mettant en pratique et dépeignant les femmes comme ayant la “moitié” de la valeur de ce qu’ont les hommes. Cependant, comme dans tant d’autres domaines, les adversaires de l’Islam et les fanatiques ont également gravement trompé sur ce sujet.

Dieu a rendu le témoignage d’un homme égal à celui d’une femme dans le Coran. Le Coran ne dit rien sur le fait que “le témoignage d’un homme vaut celui de deux femmes”. Par exemple, quatre témoins sont nécessaires pour que l’adultère soit établi et le Coran ne dit rien sur le fait qu’ils soient quatre femmes ou quatre hommes, ou quatre hommes ou huit femmes. Il ne parle que de quatre témoins. En d’autres termes, quatre témoins sont suffisants qu’ils soient hommes ou femmes et il n’y a aucune distinction entre eux.

Comme avec tous les sujets, quand les témoignages ne s’accordent pas, la femme est considérée comme supérieure dans le Coran et sa parole est digne de confiance. Par exemple, lorsque les femmes sont accusées d’adultère, quand il y a une différence entre la déclaration de la femme et de l’homme, le témoignage de la femme est favorisée. Sur la base de son propre témoignage, la femme est même innocentée. Voici les versets sur le sujet :

Et quant à ceux qui lancent des accusations contre leurs propres épouses, sans avoir d'autres témoins qu'eux-mêmes, le témoignage de l'un d'eux doit être une quadruple attestation par Dieu qu'il est du nombre des véridiques, et la cinquième [attestation] est “que la malédiction de Dieu tombe sur lui s'il est du nombre des menteurs”. et on ne lui infligera pas le châtiment si elle atteste quatre fois par Dieu qu'il [son mari] est certainement du nombre des menteurs. (Coran, 24 : 6-8)

Le fait que la femme est jugée supérieure à l’homme en matière de témoignage est une vérité très significative qui est peu connue. Il décrit l’essence du Coran et sa perspective sur les femmes. Les idées erronées des fanatiques et des adversaires de l’Islam sont toutefois très différentes. Penchons-nous sur les véritables significations des versets que les fanatiques, qui considèrent les femmes comme une demi-valeur de l’homme, utilisent comme preuve en ce qui concerne le témoignage et les droits à l’héritage des femmes :

yatan kadın tablosu

Peinture à l’huile de John William Godward “Endymion”, 1893

Les femmes et le témoignage pour les prêts

La seule exception dans le Coran sur le témoignage des femmes concerne les prêts. Pour comprendre cela ici, nous devons examiner le verset 282 de la Sourate al-Baqarah dans lequel on décrit les prêts :

O les croyants ! Quand vous contractez une dette à échéance déterminée, mettez-la en écrit ; et qu'un scribe l'écrive, entre vous, en toute justice ; un scribe n'a pas à refuser d'écrire selon ce que Dieu lui a enseigné ; qu'il écrive donc, et que dicte le débiteur : qu'il craigne Dieu son Seigneur, et se garde d'en rien diminuer. Si le débiteur est gaspilleur ou faible, ou incapable de dicter lui-même, que son représentant dicte alors en toute justice. Faites-en témoigner par deux témoins d'entre vos hommes ; et à défaut de deux hommes, un homme et deux femmes d'entre ceux que vous agréez comme témoins, en sorte que si l'une d'elles s'égare, l'autre puisse lui rappeler. et que les témoins ne refusent pas quand ils sont appelés. Ne vous lassez pas d'écrire la dette, ainsi que son terme, qu'elle soit petite ou grande : c'est plus équitable auprès de Dieu, et plus droit pour le témoignage, et plus susceptible d'écarter les doutes. Mais s'il s'agit d'une marchandise présente que vous négociez entre vous : dans ce cas, il n'y a pas de péché à ne pas l'écrire. Mais prenez des témoins lorsque vous faites une transaction entre vous ; et qu'on ne fasse aucun tort à aucun scribe ni à aucun témoin. Si vous le faisiez, cela serait une perversité en vous. et craignez Dieu. Alors Dieu vous enseigne et Dieu est Omniscient. (Coran, 2 : 282)

Ce verset énonce les règles relatives aux emprunts et dit que “… Quand vous contractez une dette à échéance déterminée, mettez-la en écrit” et “un scribe n'a pas à refuser d'écrire”. la fin du verset dit aussi “… qu'on ne fasse aucun tort à aucun scribe ni à aucun témoin”. Etre témoin sur des sujets comme l’emprunt, où les intérêts matériels sont en jeu, est quelque chose que les gens préfèrent éviter. Cependant, Dieu veut que les hommes assument l’entière responsabilité de ce devoir désagréable et souhaite “deux hommes agissant comme témoins”. Notez que le verset ne dit rien sur le fait de “trouver deux hommes ou quatre femmes témoins”. Il parle seulement de “deux hommes agissant comme témoins”. Cette responsabilité risquée et onéreuse est imposée directement aux hommes. de cette façon, les femmes, qui sont plus sensibles à la pression, sont protégées de ce devoir importun.

Selon ce verset, seulement si on ne peut trouver deux hommes, mais qu’un homme est disponible, alors la condition d’“un homme et deux femmes” s’impose. de cette façon, une femme n’est pas isolée face à une situation risquée impliquant des intérêts et des calculs financiers comme les emprunts. Dans un cas de situation défavorable, la possibilité d’une opposition entre un homme et une femme est ainsi évitée.

para-yukumluluk

Les responsabilités concernant l’argent, surtout dans les sociétés actuelles, peuvent pousser une personne à calomnier facilement ou à lancer imprudemment des accusations contre l’autre partie et la laisser dans un nuage de suspicion.

C’est une réalité bien connue que les responsabilités concernant l’argent, surtout dans les sociétés actuelles, peuvent pousser une personne à calomnier facilement ou à lancer imprudemment des accusations contre l’autre partie et la laisser dans un nuage de suspicion. la précaution prise contre cela représente une garantie à bien des égards pour les femmes. Il est facile pour certaines personnes de diffamer les femmes en les jugeant faibles. de telles situations qui impliquent l’argent, représentent l’un des milieux où ces personnes peuvent attribuer des crimes à une femme et la calomnier. Mais si deux femmes témoignent du prêt, cela élimine le danger de fausses accusations.

Cela représente aussi une source de sécurité psychologique pour la femme. Il peut être très risqué d’oublier des détails tels que le montant du prêt ou les modalités de remboursement quand on témoigne d’une telle transaction. Puisque les Musulmans ont la responsabilité d’être des témoins impartiaux, ils ont aussi la responsabilité de connaître et de ne pas oublier les détails concernant le prêt emprunté. de cette façon, cette responsabilité que la femme pourrait avoir à assumer est divisée par deux. Même si une femme a une très bonne mémoire et prend des précautions pour ne pas oublier – et les femmes sont beaucoup plus pointilleuses que les hommes sur ces sujets – la présence d’une autre personne la libérera toujours de ce fardeau psychologique.

Bien sûr, ce fardeau psychologique et la possibilité d’oubli s’appliquent également aux hommes. Pourtant, ce sont toujours les femmes qui sont protégées au sens psychologique et matériel dans le Coran. Notre Seigneur a créé les femmes en tant qu’entités qui attachent une grande importance aux détails, qui prennent même les responsabilités mineures très au sérieux et qui sont généralement pointilleuses et très responsables. Par conséquent, le fardeau que la femme ressentira, surtout pendant un emprunt important, sera très lourd en raison de la nature dans laquelle elle a été créée. Dieu Tout-Puissant a fourni une telle source de soulagement afin de protéger et d’empêcher qu’elle entre sous une pression psychologique. C’est une autre manifestation de la grande valeur que notre Seigneur accorde aux femmes.

Il ne faut pas oublier qu’une femme, la Reine de Saba, est décrite comme un chef d’Etat dans le Coran et elle est mise en évidence comme une personne puissante qui prend les décisions. Cela signifie que selon le Coran, les femmes sont assez intelligentes et ont une force de caractère suffisante pour gouverner un Etat. Donc, les personnes qui interprètent le verset ci-dessus qui protège explicitement les femmes au sujet de l’emprunt, pour dire qu’elles manquent d’intelligence, expriment leurs propres désirs, ignorant le commandement dans le Coran. Toutefois, pour nous, la seule mesure est celle du Coran.

kadının şahitliği

Dans le Coran, Dieu considère les hommes et les femmes comme étant égaux en tant que témoins. A aucun endroit, le Coran dit : “Un homme témoin est égal à deux femmes témoins.”

Les Droits D’héritage de la Femme

Kuran, çiçekler

Le fait que la femme jouisse de la moitié de la part attribuée aux hommes en vertu du droit d’héritage est un autre sujet souvent mal interprété par beaucoup d’individus. Certaines personnes qui ne parviennent pas à saisir l’esprit du Coran, les fondements de base de l’Islam, la protection et l’affection de notre Seigneur, cherchent à fournir des preuves à leurs propres affirmations. Pour cela, ils analysent les versets décrivant séparément la répartition de l’héritage au lieu de les prendre dans leur ensemble. Or, le droit d’héritage est en réalité un autre signe de la protection des femmes dans le Coran.

Les versets sur la part d’héritage des femmes sont comme suit :

Aux hommes revient une part de ce qu'ont laissé les père et mère ainsi que les proches ; et aux femmes une part de ce qu'ont laissé les père et mère ainsi que les proches, que ce soit peu ou beaucoup : une part fixée. (Coran, 4 : 7)

Voici ce que Dieu vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. S'il n'y a que des filles, même plus de deux, à elles alors deux tiers de ce que le défunt laisse. et s'il n'y en a qu'une, à elle alors la moitié. Quant aux père et mère du défunt, à chacun d'eux le sixième de ce qu'il laisse, s'il a un enfant. S'il n'a pas d'enfant et que ses père et mère héritent de lui, à sa mère alors le tiers. Mais s'il a des frères, à la mère alors le sixième, après exécution du testament qu'il aurait fait ou paiement d'une dette. de vos ascendants ou descendants, vous ne savez pas qui est plus près de vous en utilité. Ceci est un ordre obligatoire de la part de Dieu, car Dieu est, certes, Omniscient et Sage. (Coran, 4 : 11)

Comme indiqué dans le premier verset, l’héritage en Islam est un droit dont bénéficient les hommes et les femmes. Le deuxième verset décrit la distribution de cet héritage en fonction des besoins et des responsabilités des gens.

kadın, miras, pay

Le fait que le soutien financier d’une femme soit de la responsabilité de l’homme ne limite la femme de manière significative. la précaution ici symbolise la valeur attachée aux femmes.

En regardant le Coran dans son ensemble, nous voyons que la subsistance de la mère, de l’épouse, de la fille ou de la sœur est une responsabilité qui incombe non à elles, mais au fils, au père ou au frère. Celle-ci s’applique pendant toute l’existence de la femme. En d’autres termes, le fils, le mari, le père ou le frère est responsable de la protection de la femme jusqu’à la fin de sa vie.

Par exemple, quand une femme se marie, son époux lui donne une dot. Selon le Coran, la dot est donnée directement à la femme et non à la famille. Après le mariage, la subsistance physique de la femme et de ses enfants est de l’entière responsabilité de l’homme. Comme nous le verrons plus tard en détail, la responsabilité financière et celle de la subsistance continuent même en cas de divorce. Toutes les dépenses qui ne sont pas imposées à la femme sont donc de la responsabilité de l’homme.

Le fait que l’entretien financier d’une femme soit à la charge de l’homme ne signifie pas que des restrictions sont imposées à cette dernière. Cela ne signifie pas non plus que la femme est une entité nécessiteuse. la mesure de précaution ici est un symbole de la valeur donnée aux femmes et est destinée à assurer qu’elles ne souffrent jamais durant toute leur vie. Une femme est libre de vivre comme elle l’entend, de travailler ou non, de gagner de l’argent ou non, de créer une entreprise ou non, de gouverner une société et même un état tout comme elle le souhaite. Le fait qu’elle soit sous la protection masculine en termes financiers ne limite pas sa vie sociale, ne l’empêche pas d’être libre ou ne l’enferme pas comme un prisonnier. Cela ne signifie pas non plus qu’il a un droit de commandement sur elle ; le Coran ne dit rien au sujet du pouvoir de l’homme de commander une femme. la responsabilité financière imposée aux hommes vise à assurer que les femmes, qui sont sous une protection particulière dans le Coran, n’aient à souffrir durant leur vie.

Toutefois dans le Coran, la femme n’a pas une telle responsabilité envers qui que ce soit. Tout comme elle n’a pas à assurer les moyens de subsistance d’une autre personne, elle n’a également aucune obligation d’assurer sa propre subsistance. Elle n’est pas obligée de travailler si elle ne le souhaite pas ; elle n’a pas une telle obligation.

En outre, la femme a le droit de disposer de ses propres biens comme bon lui semble. Même si elle est riche, elle n’a pas l’obligation de contribuer au budget familial. Elle n’est pas tenue d’assumer toute la responsabilité financière de ses enfants. Même si elle est plus riche que l’homme, l’obligation financière de ce dernier demeure tout de même.

La femme peut exploiter sa part d’héritage, la dépenser pour elle, ou la conserver. Mais l’homme est dans l’obligation d’utiliser cette part pour la subsistance et les soins de la femme. la subsistance, le bien-être et le confort de son épouse, de ses enfants et de sa sœur – s’il en a – sont entièrement de sa responsabilité. Rappelons-nous que cela est destiné à empêcher qu’elle soit lésée au cours de sa vie et non parce qu’elle en a besoin.

Si nous tenons compte des faits énoncés explicitement dans le Coran, si on donnait des parts d’héritage égaux, l’équilibre serait compromis au détriment de l’homme puisqu’il a l’obligation d’entretenir la famille tandis que la femme n’a pas cette obligation.

La sentence dans le Coran est également très importante : “… après exécution du testament qu'il aurait fait ou paiement d'une dette”. Si la personne décédée a laissé un héritage derrière elle, toute action doit se faire selon la priorité du testament. Le défunt peut avoir laissé tous ses biens à la femme et rien aux hommes de la famille : dans ce cas, l'héritage sera valide et tout sera octroyé à la femme.

Il y a une sagesse particulière dans le fait que Dieu donne la responsabilité financière des femmes aux hommes. Si Dieu l’avait voulu, aucune telle charge ne serait imposée aux hommes et les femmes seraient responsables de leur propre subsistance et même de celle de leurs enfants sans avoir aucune garantie financière. Cela représenterait une grande responsabilité et un lourd fardeau psychologique. Aucune charge matérielle n’est imposée aux femmes dans le Coran.

Le Droit de la Femme Au Divorce

Le premier point essentiel qu’il convient de noter sur le sujet est que les pratiques de ces fanatiques, qui refusent d’admettre le droit d’une femme au divorce, sont absolument erronées. Selon la mentalité fanatique, peu importe à quel point une femme peut être malheureuse ou opprimée, elle n’a toujours pas le droit au divorce. la mentalité effrayante des fanatiques – qui cherchent à opprimer les femmes et à dépeindre les hommes comme supérieurs – s’applique actuellement dans les pays comme l’Iran et l’Arabie saoudite.

Non seulement une telle mentalité n’a aucune place dans le Coran, mais en plus, il s’agit d’une violation de l’esprit du Coran. Aucune sentence à l’effet que “seul l’homme peut divorcer de sa femme” ne figure dans celui-ci. En effet, les versets 228 et 241 de la Sourate al-Baqarah mentionnent des femmes qui ont divorcé. Le divorce est un droit accordé aux femmes comme aux hommes.

Chose intéressante, certains commentateurs ou interprètes du Coran ont ajouté aux termes “femmes divorcées” la parenthèse “par leur mari”. L’erreur de ces commentateurs découle du fait qu’ils considèrent les versets du Coran comme insuffisants. Cela est également la conséquence de leur incapacité à se libérer d’une conception fanatique de l’Islam et à s’efforcer d’adapter ces versets à cette même mentalité. Nous avons déjà vu comment les ajouts entre parenthèses font partie d’une tentative d’accorder le Coran à la mentalité radicale. Certaines personnes, conscientes qu’elles ne peuvent pas modifier les versets du Coran en vue de leur volonté, essayent de produire l’effet désiré par l’utilisation de parenthèses. Pourtant, lorsqu’on fait abstraction de ces commentaires entre parenthèses, nous pouvons voir que le verset du Coran transmet un message tout à fait explicite.

kuranda boşanma

Dans la mentalité fanatique, les femmes sont considérées comme des êtres de seconde classe qu’il faut enfermer ou emprisonner. Les pratiques effrayantes de la mentalité fanatique qui cherchent à opprimer les femmes et qui dépeignent les hommes comme supérieurs à elles, sont actuellement appliquées dans des pays comme l’Iran et l’Arabie Saoudite. Pourtant, ce terrible état d’esprit est diamétralement opposé au Coran et est totalement incompatible avec le véritable Islam.

Le Divorce et la Protection Subséquentede la Femme

La prise en charge et la protection des femmes après le divorce est une preuve importante de la prééminence des femmes dans le Coran. Notre Seigneur Tout-Puissant a protégé les droits de toutes les femmes dans des circonstances dans lesquelles elles pourraient être lésées – comme le divorce – et les a placées sous une protection pour toute leur vie. Même s’il a divorcé, un homme a la responsabilité de protéger et de s’occuper de son ancienne épouse jusqu’à la fin de sa vie et cela, même si la femme n’a pas besoin de lui.

Assurer la Réjouissance et Le Contentement des Femmes En Cas de Divorce

Pour les personnes qui vivent selon les désirs de leur soi inférieur, le divorce signifie la cessation totale des relations avec l’autre partie. Ces personnes croient qu’une fois que les relations fondées sur l’intérêt personnel prennent fin, il n’est plus nécessaire de montrer de l’attention et de la sollicitude envers l’autre. Puisqu’elles perdent généralement tous les sentiments d’amour et de respect pour la personne qu’ils quittent, elles agissent uniquement en vue de la conservation de leurs propres intérêts. de ce fait, elles sont aussi tout à fait capables d’ignorer les problèmes et les difficultés rencontrés par l’autre partie. C’est bien sûr un défaut moral qu’on voit chez les personnes qui ne vivent pas selon les valeurs du Coran. Notre Seigneur Tout-Puissant a décrit qu’après le divorce, les femmes doivent être traitées avec amour et affection et par les bonnes valeurs morales :

et quand vous divorcez d'avec vos épouses, et que leur délai expire, alors, reprenez-les conformément à la bienséance, ou libérez-les conformément à la bienséance(Coran, 2 : 231)

O vous qui croyez ! Quand vous vous mariez avec des croyantes et qu'ensuite vous divorcez d'avec elles avant de les avoir touchées, vous ne pouvez leur imposer un délai d’attente. Donnez-leur jouissance [d'un bien] et libérez-les par une belle libération. (Coran, 33 : 49)

Les deux versets énoncent la “bienséance”. Cela signifie que l’homme a toujours la responsabilité de traiter une femme avec bienséance après le divorce. Il se peut que la femme ne travaille pas, n’ait aucun moyen financier et qu’elle n’ait nul endroit où se loger. Ces versets placent la femme divorcée sous protection et offre les options de les garder avec bienséance et courtoisie ou bien de les laisser, toujours avec bienséance et courtoisie.

Dans les deux situations, l’homme doit traiter la femme correctement.

Allouer la Sécurité Financière Aux Femmes Après Le Divorce

Dans le Coran, Dieu interdit que la femme soit laissée seule, sans protection et ne soit pas prise en charge financièrement. Qu’elle soit riche ou non, selon le Coran, il lui faut assurer sa sécurité financière après le divorce. Son ancien mari a une responsabilité à cet effet.

Les versets qui se réfèrent à la nécessité d’assurer la sécurité financière des femmes divorcées se lisent comme suit :

Les divorcées ont droit à la jouissance d'une allocation convenable, [constituant] un devoir pour les pieux. (Coran, 2 : 241)

Donnez-leur toutefois – l'homme aisé selon sa capacité, l'indigent selon sa capacité – quelque bien convenable dont elles puissent jouir. C'est un devoir pour les bienfaisants... (Coran, 2 : 236)

Que celui qui est aisé dépense de sa fortune ; et que celui dont les biens sont restreints dépense selon ce que Dieu lui a accordé. Dieu n'impose à personne que selon ce qu'Il lui a donné, et Dieu fera succéder l'aisance à la gêne. (Coran, 65 : 7)

Comme nous le voyons dans ces versets, une personne riche ou ayant des moyens limités a la responsabilité de protéger la femme qu’il a divorcée. Même s’il ne la reverra plus pour le restant de ses jours et qu’il n’a plus d’intérêt matériel ou psychologique à tirer de celle-ci, il a encore la responsabilité de la placer sous une protection financière et de la traiter avec gentillesse. Dieu Tout-Puissant révèle que l’assurance de la sécurité matérielle doit également être réalisée avec sincérité, volonté et de bonne grâce :

et donnez aux femmes leur dot, de bonne grâce. Si de bon gré elles vous en abandonnent quelque chose, disposez-en alors à votre aise et de bon cœur. (Coran, 4 : 4)
boşanmış kadın

Certains versets imposent à l’homme le devoir d’assumer une responsabilité financière pour la femme divorcée. Même s’il est divorcé d’elle et qu’elle n’en a pas besoin, l’homme a la responsabilité de protéger et de prendre soin d’elle jusqu’à la fin de sa vie.

Les Biens Donnés Aux Femmes Ne Doivent Pas Etre Repris Après Le Divorce

Notre Seigneur Tout-Puissant a révélé dans les versets que dans un cas de divorce, l’homme ne doit pas reprendre ce qu’il a donné à son épouse lors du mariage :

Si vous voulez substituer une épouse à une autre, et que vous ayez donné à l'une un quintar, n'en reprenez rien. Le reprendriez-vous par injustice et péché manifeste ? Comment le reprendriez-vous, après que l'union la plus intime vous ait associés l'un à l'autre et qu'elles aient obtenu de vous un engagement solennel ? (Coran, 4 : 20-21)

il n'est pas licite pour vous de reprendre quoi que ce soit de ce que vous leur aviez donné(Coran, 2 : 229)

A travers ces versets, Dieu rappelle aux hommes que par le mariage, ils ont pris l’engagement de prendre soin de leur épouse et qu’en raison de cette promesse, ils n’ont pas le droit d’exiger quoi que ce soit en retour même s’ils leur ont donné “un quintar (de grandes charges de biens et d’argent)”. Un Musulman qui respecte le Coran est conscient que cette promesse est faite à Dieu et il s’acquittera donc de sa responsabilité de la meilleure façon. Dans le verset “il n'est pas licite pour vous de reprendre quoi que ce soit de ce que vous leur aviez donné”, Dieu interdit clairement tout autre comportement que celui-ci.

Assurer Le Logement des Femmes Après Le Divorce

Pour éviter que la femme se retrouve en difficulté après le divorce et pour assurer sa protection, Dieu Tout-Puissant recommande à l’homme de la prendre avec lui. On nous informe que cela devrait également permettre de veiller sur elle en cas de danger. Après le divorce, le croyant a la responsabilité importante de la pourvoir et d’assurer sa sécurité jusqu’à ce qu’elle trouve un logement adapté :

Et faites que ces femmes [avec lesquelles vous êtes divorcés] habitent où vous habitez, et suivant vos moyens. et ne cherchez pas à leur nuire en les contraignant à la détresse. et si elles sont enceintes, pourvoyez à leurs besoins jusqu'à ce qu'elles aient accouché. Puis, si elles allaitent [l'enfant né] de vous, donnez-leur leurs salaires. et concertez-vous de façon convenable. et si vous rencontrez des difficultés réciproques, alors, une autre allaitera pour lui. (Coran, 65 : 6)

Il importe encore de répéter ici que bien sûr ces mesures de protection citées ici ne signifient pas qu’une femme est incapable de s’occuper d’elle-même. Il s’agit d’une des absurdités mise en avant par certaines personnes emplies par des préjugés pour attaquer l’Islam. Les versets font référence à de grandes valeurs morales. Il est question ici de la valeur et d’une morale bienveillante et supérieure accordées aux femmes. S’occuper d’une femme signifie lui faire sentir qu’elle est très respectée et valorisée. Dieu montre la valeur et la protection qu’Il accorde aux femmes en terme pratique. Il est également interdit dans ce verset de chercher “… à leur nuire en les contraignant à la détresse... ”. Par ce verset, “… concertez-vous de façon convenable”, Dieu commande le maintien des bonnes relations entre les personnes divorcées. Compte tenu de la situation difficile des femmes dans la société ou dans la vie sociale d’aujourd’hui, la nécessité et l’importance de ces mesures recommandées dans le Coran deviennent plus évidentes.

Les Femmes Ne Peuvent Etre Héritées Par la Force

Le fait que les femmes ne peuvent être héritées par la force est l’un des commandements dans le Coran relatif à leur protection. Dieu révèle ceci :

O vous qui avez cru, il ne vous est pas licite d'hériter des femmes contre leur gré. Ne les empêchez pas dans le but de retenir une partie de ce que vous leur aviez donné, à moins qu'elles ne commettent clairement une infamie. Comportez-vous avec elles de manière convenable… (Coran, 4 : 19)

Dans ce verset, Dieu interdit toute pression sur les femmes et toute mesure qui pourrait leur créer des difficultés en termes matériels.

La Valeur Accordée Aux Mères

La maternité est louée dans le Coran. Respecter les parents, se bien comporter avec eux, les protéger et veiller sur eux dans leur vieillesse comme en tout temps sont des responsabilités particulières imposées aux vrais croyants dans le Coran. On compte un certain nombre de versets sur le sujet :

et Nous avons enjoint à l'homme de bien traiter ses père et mère... (Coran, 29 : 8)

Et ton Seigneur a décrété : “N'adorez que Lui ; et (marquez) de la bonté envers les père et mère : si l'un d'eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi ; alors ne leur dis point : 'Fi !' et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles généreuses.(Coran, 17 : 23)

Dans le Coran, Dieu recommande aux Musulmans de traiter leurs parents avec respect et gentillesse mais les mères sont particulièrement estimées :

Nous avons commandé à l'homme [la bienfaisance envers] ses père et mère ; sa mère l'a porté [subissant pour lui] peine sur peine : son sevrage a lieu à deux ans. ”Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu'envers tes parents. Vers Moi est la destination.(Coran, 31 : 14)

En effet, chaque mère s’engage dans des mois de sacrifice pour donner naissance à son enfant. Comme Dieu le révèle dans les versets, elle porte le bébé avec de grandes peines et lui donne ensuite naissance dans une grande difficulté. Puis, elle assume avec une grande dévotion la protection et le confort de son enfant à tous les égards. de surcroît, elles n’attendent aucune récompense en retour et elle place même ses propres intérêts au second plan. Dieu nous rappelle ces réalités et nous affirme que les mères sont des entités très précieuses.

Kuranda anne

La Calomnie de la Supériorité Masculine et Les Superstitions Sur Le Fait de Battre Les Femmes

Certaines personnes cherchent à produire des preuves du Coran à propos de la soi-disant supériorité des hommes sur les femmes, sur la maltraitance des femmes et citent les versets suivants à ce sujet :

Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs que Dieu accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont dévotes, et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection de Dieu. et quant à celles dont vous craignez l’hostilité, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles vous obéissent, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Dieu est certes, Haut et Grand ! Si vous craignez le désaccord entre les deux [époux], envoyez alors un arbitre de sa famille à lui, et un arbitre de sa famille à elle. Si les deux veulent la réconciliation, Dieu rétablira l'entente entre eux. Dieu est certes, Omniscient et Parfaitement Connaisseur. (Coran, 4 : 34-35)

1. L’idée Erronée de la Supériorité Masculine :

kuş, kafes

Le mot “ba`dahum” dans le verset 34 de la Sourate an-Nur “des faveurs que Dieu accorde à ceux-là sur celles-ci”, s’adresse à une société mixte composée d’hommes et de femmes. Par conséquent, le vrai sens ici est “Dieu a fait exceller certains hommes et femmes sur d’autres hommes et femmes”. Cela signifie que Dieu a donné à chacun des capacités et des caractéristiques différentes.

Le passage interprété en français comme “Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs que Dieu accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs biens” se réfère non à la supériorité des hommes sur les femmes mais seulement aux différences physiques. Les mots “… à cause des dépenses qu'ils font de leurs biens” nous rappellent la responsabilité des hommes de pourvoir les femmes au sens matériel comme nous l’avons déjà vu en détail. Le passage “Les hommes ont autorité sur les femmes” est "Ar-Rijālu Qawwāmūna `Alá An-Nisā" en arabe.

La réelle signification de cette sentence arabe est “Les hommes veillent sur les femmes” ou “Les hommes sont responsables de la subsistance des femmes”.

Le mot “qawwam” dans le verset est traduit comme “dominateur ou maître” par de nombreux commentateurs. Cependant, dans tous les autres versets où ce mot apparaît, il n’a qu’une seule signification : “veiller et protéger”. Vous vous rappellerez que nous avons déjà vu comment il est nécessaire de comprendre l’utilisation et la signification des mots en arabe – une langue très riche – dans les versets en regardant comment ils sont employés dans d’autres versets. Cela vaut aussi pour le mot “qawwam”.

Le mot “qawwam” est dérivé de la racine “qwm”. En regardant tous les versets dans lesquels les formes de cette racine apparaissent, vous ne la trouverez nulle part employée pour signifier “dominateur ou maître”. En effet, le mot “hukkam” est utilisé dans le Coran pour désigner les gouverneurs et les dirigeants. En partant d’ici, nous pouvons aisément conclure que le vrai sens du mot dans le verset en question est “veiller et protéger”.

Nous pouvons mieux le constater lorsqu’on regarde le Coran en général. Comme nous l’avons souligné, les femmes ont généralement une position supérieure dans le Coran et elles sont libres mais elles sont aussi protégées contre toute possible difficulté. Défendre les femmes, les protéger au sens matériel et empêcher qu’elles soient exposées à des difficultés sont toutes des responsabilités qui appartiennent aux hommes (cela a été décrit dans les sections précédentes). Par conséquent, comme il apparaît clairement du terme “qawwam” dans le verset en question, les hommes ont le devoir de protéger les femmes continuellement et en toutes circonstances. Ce verset que certains fanatiques cherchent à utiliser comme preuve pour la supériorité masculine est un verset très important qui décrit la supériorité des femmes.

L’idée Erronée de “Frapper Les Femmes”

time dergisi

Malala Yousafzai, âgée de 16 ans, a été victime de tirs de balles dans la tête et le cou sur le chemin de l’école en raison de son blog dans lequel elle décrit l’oppression exercée par les talibans sur la population. Heureusement, Malala a été rétablie en pleine santé après un long traitement. Actuellement, elle se bat toujours pour les droits des jeunes filles à l’éducation.

Le mot d’origine arabe dans le verset 34 de la Sourate an-Nisa qui se lit “quant à celles dont vous craignez l’hostilité, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les” qui est traduit par “frappez” dans de nombreux textes est “adribūhunna”. la racine est le verbe “daraba” et celui-ci est peut-être le mot le plus polysémique en arabe. En plus du sens “frapper”, il est également employé pour “battre monnaie” et “se mettre en grève”. Prenons un exemple comparable en français. Lorsque quelqu’un dit “fais marcher la radio”, cela ne signifie pas que la personne attend que la radio soit déplacée. Quand des mots (ou des expressions) polysémiques sont utilisés, il est donc très important d’analyser de manière rationnelle et logique leur utilisation, le contexte et le vrai sens.

Un des sens les plus utilisés du mot “daraba” est voyager et sortir. En effet, le verbe “daraba” est utilisé dans les versets du Coran se référant au voyage, à partir en expédition ou aller quelque part pour une période de temps. Par exemple ;

Et quand vous parcourez (darabtum) la terre, ce n'est pas un péché pour vous de raccourcir la salat (la prière), si vous craignez que les incroyants ne vous mettent à l'épreuve… (Qur'an, 4:101)

Aux nécessiteux qui se sont confinés dans le sentier de Dieu, ne pouvant parcourir (darbaan) le monde... (Qur'an, 20:77)

O les croyants ! Ne soyez pas comme ces incroyants qui dirent à propos de leurs frères partis en voyage (darabū)… (Qur'an, 2:273)

Et quand vous parcourez (darabtum) la terre… (Qur'an, 3:156)

Le mot “daraba” n’est clairement pas utilisé au sens de “frapper” dans ces versets. la même chose s’applique au verset 34 de la Sourate an-Nisa que nous étudions ici. Lorsque nous analysons le mot “daraba” à la lumière de ce verset, nous retrouvons trois significations différentes qu’il y a lieu d’examiner : 1) Sortez-les de la maison, 2) Forcez-les à aller à l’extérieur du lieu où elles se trouvent ou 3) Frappez-les.

In order to understand this, we need to return to the term “If there are women whose disobedience you fear,at the beginning of the verse. The word “nushuz” is translated to mean “rebellion and disobedience” in many texts. Some commentators who take every opportunity to try and include the idea of humiliating women in verses about them, either put “obedience to men” in parenthesis or else try to give that idea through misleading translations. Yet the word ”nushuz” means unfaithfulness, from a woman flirting with someone who is not her husband up to the level of illicit sexual relations. Therefore, the next part of the verse describes how the husband should treat his wife who has been unfaithful to him. The man is told first of all to advise the woman not to behave unfaithfully. If that is unsuccessful, the husband is advised to sleep separately from her. However, if the woman still persists in illicit relations and commits adultery, then the best thing to do is to try removing the woman from the home entirely.

Il est bien évident que le Coran, dans lequel les femmes sont particulièrement protégées, ne contiendrait pas une telle pratique comme frapper les femmes. Si nous évaluons logiquement, battre une femme qui persiste à être infidèle malgré tous les avertissements n’apportera d’autre résultat que la colère chez la femme qui dans tous les cas, le trahit. Cela créera de nouveaux problèmes plutôt que de le résoudre. Mais l’éloigner est une solution. Une femme peut réfléchir plus logiquement pendant ce temps d’éloignement, peut éprouver des regrets face à ce comportement et peux évaluer les événements de manière plus saine. Le verset dit aussi que l’époux ne doit pas prendre d’autres mesures contre elle si elle se repent pour ses erreurs.

Dans cette section, le verset traduit ainsi “Si elles vous obéissent, alors ne cherchez plus de voie contre elles”, comporte encore une tentation de modeler le sujet sur la base de “une femme qui obéit à un homme”. Pourtant, dans la bonne traduction, le passage signifie en réalité “si elles suivent vos conseils et agissent fidèlement”. Le critère ici n’est pas l’obéissance ou non à l’homme, mais la “fidélité” qui est une responsabilité qui appartient aux deux parties dans un mariage.

Kadına şiddet

Bien qu’il existe des campagnes de sensibilisation contre la violence envers les femmes dans la presse et les médias de radiodiffusion, à ce jour, il a été impossible d’empêcher cette violence à travers le monde. Cela est dû au fait qu’il n’y a aucune activité contre la mentalité fanatique qui constitue le fondement d’une telle violence sur le plan des idées et fondée soi-disant sur le Coran.

D’autres Idées Fausses Concernant Les Femmes

Une autre des idées fausses concernant les femmes porte sur le Prophète Adam (psl) et son épouse. Le Coran ne comporte aucune déclaration sur le fait que l’épouse d’Adam l’aurait trompé et l’aurait conduit au péché. A la lecture des versets 11-28 de la Sourate al-Araf, nous voyons que c’est satan qui a trompé Adam et son épouse.

De même, le Coran n’affirme aucunement que la femme a été créée de la côte d’un homme. Le hadith fabriqué qui représente l’origine de cette affirmation a été décrite dans les sections précédentes.

Une autre idée est que le Coran s’adresse seulement aux hommes. En réalité, plus de 90% du Coran s’adresse aux croyants avec des expressions comme “O croyants” se référant aux hommes et aux femmes en général. de même qu’il y a des versets qui s’adressent aux hommes, il y en a d’autres qui ne s’adressent qu’aux femmes. Certains versets du Coran s’adressent directement et uniquement à notre Prophète (pbsl).

kadın özgürlüğü

TRADUCTION DU SAINT CORAN

L’absurdité selon laquelle le Prophète Adam (psl) serait trompé par sa femme ou que la femme aurait été créée à partir de la côte d’un homme sont des calomnies qui n’existent nullement dans le Coran. Mais une grande partie du monde musulman ignore le Coran.

Les Paroles Du Prophète Mohammed (pbsl) A Propos de la Gloire des Femmes

Le Coran doit bien sûr être notre guide si nous voulons bien comprendre la place des femmes dans l’Islam. Puisque notre Prophète (pbsl) a seulement appliqué le Coran, nous pouvons être certains de la véracité de ces hadiths qui décrivent des pratiques compatibles avec le Coran. Ces hadiths fiables contiennent des significations et des pratiques en totale contradiction avec ceux des hadiths fabriqués. Ces derniers présentent en effet une attitude effrayante envers les femmes et sont totalement coupés de l’esprit du Coran. Certains des hadiths qui sont très probablement fiables en raison de leur compatibilité avec le Coran sont les suivants :

On m’a fait aimer de votre monde les femmes, le parfum et la réjouissance de mes yeux est dans la prière. (Ahmad et an-Nasai)

Seule une personne détenteur de noblesse et d’honneur accordera de la valeur aux femmes. Seules les personnes mauvaises et piètres les mépriseront… (Ibn Asakir)

Les meilleurs d’entre vous sont ceux qui sont les meilleurs avec leurs femmes. (Ibn Asakir)

N’affligez pas vos femmes! Elles vous sont confiées par Dieu. Soyez doux à leurs égards et faites-leur des faveurs! (Sahih Mouslim)

Dieu aime celui qui s’entend bien avec sa femme et plaisante avec elle et Il accroît leur subsistance. (I. Lâl)

Le croyant le plus parfait dans la foi est celui qui est le meilleur parmi d’autres dans la bonne conduite. Le meilleur d’entre vous est celui qui se comporte de la meilleure façon avec sa femme. [Imam Ghazali, Ihya Ulum-Id-Din (Le livre des sciences religieuses), Islamic Book Service, New Delhi, 2001, 2 : 32)]

Le meilleur d’entre vous est celui qui est le meilleur avec ses femmes et je suis le meilleur d’entre vous envers mes épouses. [Imam Ghazali, Ihya Ulum-Id-Din (Le livre des sciences religieuses), Islamic Book Service, New Delhi, 2001, 2 : 32)]

La récompense d’affranchir un esclave est écrite dans le livre des actes de celui qui affiche un visage souriant à sa femme. (R. Nâsihîn)

Le Jour dernier, je serai l’ennemi de celui qui bat sa femme injustement. Celui qui frappe sa femme sera rebelle envers Dieu et Son Messager. (R. Nâsihîn)

Footnotes

[1] İbn Sa'd, et-Tabakât, VIII, 290; Nuaym, Hilye, II, 69; İbnu'l-Esîr, Usdu'l-Gabe, VII, 121.

[2] İbn Sa'd, a.g.e,, II, 236.