La tromperie de l'evolution

Chaque détail dans cet univers est le signe d'une création supérieure. A l'inverse du matérialisme, qui cherche à nier la réalité de la création dans l'univers, et qui n’est en fait qu'une tromperie qui n'a rien de scientifique.

Une fois le matérialisme infirmé, toutes les autres théories fondées sur cette philosophie deviennent caduques. La principale parmi ces dernières n’est autre que le darwinisme, autrement dit, la théorie de l'évolution. Cette théorie, qui soutient que la vie est née de la matière inanimée par pure coïncidence a été démolie par la reconnaissance que l'univers a été créé par Allah. C'est Allah Qui a créé l'univers et qui l'a conçu dans le moindre détail. De ce fait, il est impossible que la théorie de l'évolution, qui soutient que les êtres vivants n'ont pas été créés par Allah mais sont le produit de coïncidences, soit vraie.

La théorie de l'évolution ne résiste ni à l'analyse ni aux dernières découvertes scientifiques. La conception de la vie est extrêmement complexe et étonnante. Dans le monde inanimé, par exemple, nous pouvons explorer la fragilité des équilibres sur lesquels reposent les atomes et plus loin, dans le monde animé, nous pouvons observer la complexité de la conception qui a pu unir ces atomes et comment sont extraordinaires les mécanismes et les structures telles que les protéines, les enzymes et les cellules, qui en sont issues.

Cette conception extraordinaire de la vie a réfuté le darwinisme à la fin du 20ème siècle.

Nous avons traité ce sujet, en plein détail, dans certaines de nos autres études et nous continuons toujours à le faire. Cependant, nous pensons qu'en raison de son importance, il serait utile de résumer ce qui a été avancé.

L'effondrement scientifique du darwinisme

Charles Darwin

Charles Darwin

Bien que cette doctrine remonte à la Grèce antique, la théorie de l'évolution n'a été largement promue qu'au 19ème siècle. Le développement le plus important qui a irrésistiblement propulsé cette théorie comme sujet majeur dans le monde scientifique est la publication en 1859 du livre de Charles Darwin intitulé L'origine des espèces. Dans ce livre, Darwin a nié que les différentes espèces vivantes sur terre aient été créées séparément par Allah. Selon Darwin, tous les êtres vivants auraient un ascendant commun et se seraient diversifiés à travers le temps suite à de petits changements.

La théorie de Darwin n'est basée sur aucune découverte scientifique concrète ; comme il l'a lui-même admis, il ne s'agit en fait que d'une "hypothèse". De plus, comme il le reconnaît dans le long chapitre de son livre intitulé "Les difficultés de la théorie", cette théorie a échoué à donner des réponses aux plusieurs questions cruciales qui l’entourent.

Darwin a donc investi tous ses espoirs dans les nouvelles découvertes scientifiques, qu'il espérait voir résoudre "les difficultés de la théorie". Cependant, contrairement à ses espérances, les découvertes scientifiques ont étendu les dimensions de ces difficultés.

La défaite du darwinisme face à la science peut être résumée en trois points essentiels:

1) Cette théorie ne peut en aucun cas expliquer comment la vie a été produite sur terre ;
2) Il n'existe aucune découverte scientifique démontrant que les "mécanismes évolutionnistes" proposés par cette théorie aient quelque pouvoir pour se développer.
3) Les fossiles à notre disposition révèlent, tout à fait, le contraire de ce que suggère la théorie de l'évolution.

Dans cette section, nous examinerons sommairement ces trois points essentiels.

La première étape insurmontable: l'origine de la vie

La théorie de l'évolution se base, en principe, sur le fait que toutes les espèces vivantes se sont développées à partir d'une cellule vivante unique qui est apparue sur terre il y a 3,8 milliards d'années. Mais la théorie de l'évolution ne peut répondre au fait de savoir comment une seule cellule a pu produire des millions d'espèces vivantes aussi complexes. Et si une telle évolution s'est vraiment produite, pourquoi les traces de cette évolution ne peuvent-elles être observées dans les archives fossiles ? Mais, tout d'abord, nous devons analyser le premier stade du processus évolutionniste présumé. Comment est apparue cette "première cellule"?

Comme la théorie de l'évolution nie la création et n'accepte aucune sorte d'intervention surnaturelle, elle entretient l'idée que "la première cellule" était accidentellement née suivant les lois de la nature, mais sans aucune conception préalable, ni plan, ni arrangement d'aucune sorte. Selon cette théorie, la matière inanimée doit avoir produit accidentellement une cellule vivante. C'est, hélas, une revendication incompatible avec les règles élémentaires des sciences biologiques.

"La vie vient de la vie"

Louis Pasteur

Louis Pasteur a démontré l’impossibilité de la prétention que "la matière inanimée peut être à l’origine de la vie".

Dans son livre, Darwin n'a jamais mentionné l'origine de la vie. Les connaissances scientifiques primitives de son époque étaient fondées sur la supposition que les êtres vivants avaient une structure très simple. Depuis les temps médiévaux, la génération spontanée est une théorie largement partagée. Elle affirme que des matières non vivantes s'associent pour former des organismes vivants. On croyait ainsi que les insectes naissaient des restes de nourriture et que les souris provenaient du blé. Des expériences intéressantes ont été conduites pour tenter de démontrer, en vain, la véracité de cette théorie. Du blé a été placé sur un chiffon sale dans l'espoir que des souris en sortent au bout d'un moment, mais sans succès.

L'apparition de vers sur de la viande a, par contre, été considérée à tort comme une preuve de génération spontanée. Or, quelque temps plus tard, il est devenu manifeste que les vers n'apparaissaient pas sur la viande spontanément, mais y étaient transportés par des mouches sous forme de larves, invisibles à l'oeil nu.

D'autre part, durant la période où Darwin a écrit L'origine des espèces, l'idée que les bactéries pouvaient apparaître de la matière inanimée était largement partagée dans le milieu scientifique.

Mais, cinq ans après la publication du livre de Darwin, la découverte de Louis Pasteur a réfuté cette croyance qui constituait la base de la théorie de l'évolution. Après une longue période consacrée à la recherche et l'expérimentation, Pasteur conclut de façon définitive: "La revendication que la matière inanimée peut produire la vie est enterrée dans l'histoire pour toujours." 1

Les avocats de la théorie de l'évolution se sont longtemps opposés aux découvertes de Pasteur. Depuis lors, le développement de la science a révélé comment était complexe la structure de la cellule d'un être vivant, et l'idée que la vie puisse naître accidentellement se trouve dans une impasse plus grande encore.

Les efforts peu concluants du 20ème siècle

Alexander Oparin

Alexander Oparin

Le premier évolutionniste qui s’est intéressé à la question de l'origine de la vie au 20ème siècle fut le célèbre biologiste russe, Alexandre Oparin. Il proposa diverses thèses dans les années trente pour tenter de prouver que la cellule d'un être vivant serait le fruit du hasard. Ces études, cependant, furent condamnées à l'échec et Oparin a dû faire la confession suivante:

Malheureusement, l'origine de la cellule reste, en réalité, une question qui représente le point le plus sombre de toute la théorie de l'évolution. 2

Les disciples évolutionnistes d'Oparin ont essayé de continuer les expériences pour résoudre l'énigme de l'origine de la vie. L'expérience la plus célèbre est celle du chimiste américain Stanley Miller en 1953. Lors de son expérience, il associa les gazes qui étaient censés exister dans l'atmosphère initiale de la terre, puis y ajouta de l'énergie. Miller réussit à synthétiser plusieurs molécules organiques (des acides aminés) présentes dans la structure des protéines.

Mais il ne fallut que quelques années pour apprendre que cette expérience, qui avait alors été présentée comme un pas important achevé au nom de la théorie de l'évolution, devait être invalidée car l'atmosphère utilisée dans l'expérience différait largement de celle des conditions réelles de la terre. 3

Après un long silence, Miller reconnut que les conditions atmosphériques mises en place n'étaient pas réalistes. 4

Tous les efforts des évolutionnistes tout au long du 20ème siècle pour expliquer l'origine de la vie se sont soldés par des échecs. Jeffrey Bada, géochimiste de l'Institut Scripps de San Diego, le reconnaît dans un article qu'il publie dans le magazine Earth en 1998:

Aujourd'hui, alors que le 20ème siècle touche à sa fin, nous nous trouvons toujours face au plus grand problème non résolu et que nous avions toujours eu depuis le début du 20ème siècle: quelle est l'origine de la vie sur terre? 5

atmosphère primitive

L’un des mensonges les plus sérieux avancés par les évolutionnistes consiste à imaginer que la vie ait pu apparaître spontanément sur une terre dite “primitive”, telle qu’elle est représentée sur l’image ci-dessus. Ils essayèrent notamment d’étayer leurs idées par leurs études menées comme par exemple l’expérience de Miller. Leurs efforts se soldèrent une fois encore par un échec au vu des faits scientifiques : des résultats obtenus dans les années 1970 prouvèrent que l’atmosphère supposée exister à l’époque de la terre primitive était totalement inadaptée à la vie.

La structure complexe de la vie

Stanley Miller

Stanley Miller

La cause principale de l'impasse majeure dans laquelle se trouve la théorie de l'origine évolutionniste de la vie réside dans le fait que même les organismes vivants considérés comme les plus simples ont des structures incroyablement complexes. La cellule d'un être vivant est plus complexe que tous les produits technologiques développés par l'homme. Aujourd'hui, même dans les laboratoires les plus développés du monde, une cellule vivante ne peut pas être produite, en associant uniquement des matières inorganiques.

Les conditions requises pour la formation d'une cellule sont trop importantes en terme de quantité pour pouvoir avancer l'idée de coïncidences et la retenir comme explication convaincante. La probabilité que les protéines, composantes de la cellule, soient synthétisées par hasard est de l'ordre de 1 pour 10950 pour une protéine moyenne composée de 500 acides aminés. En mathématiques, une probabilité de l'ordre de 1 sur 1050 est considérée comme relevant quasiment du domaine de l'impossible.

La molécule d'ADN, qui se trouve dans le noyau de la cellule et qui stocke l'information génétique, est une banque de données incroyable. Selon les calculs établis, si l'information codée de l'ADN était retranscrite, on obtiendrait l'équivalent d'une bibliothèque géante composée de 900 volumes d'encyclopédies de 500 pages chacun.

A ce stade, nous sommes confrontés à un dilemme très intéressant: l'ADN ne peut se reproduire qu'à l'aide de quelques protéines spécialisées (les enzymes). Et la synthèse de ces enzymes ne peut être obtenue qu'en utilisant l'information codée de l'ADN. Mais comme les uns dépendent des autres, ils doivent exister en même temps pour que la reproduction se fasse, et ce qui plonge dans une impasse totale le scénario de la vie produite par elle-même. Le célèbre évolutionniste, le professeur Leslie Orgel, de l'Université de San Diego en Californie, le reconnaît dans la publication du numéro de septembre 1994 du magazine Scientific American:

Il est extrêmement improbable que des protéines et des acides nucléiques, tous les deux reconnus comme étant structurellement complexes, aient surgi spontanément au même endroit, et ce en même temps. Tout comme il semble impossible d'avoir l'un sans l'autre. Et donc, à priori, il est possible de conclure que la vie n'a jamais pu être le résultat de réactions chimiques. 6

S'il est impossible que la vie soit apparue à la suite de causes naturelles, alors l'idée qu'elle a été "créée" de façon surnaturelle doit être admise. Ce fait contredit clairement la théorie de l'évolution dont le but principal est de nier l'idée de création.

Les mécanismes imaginaires de l'évolution

Le deuxième élément important qui remet en question la théorie de Darwin est que les deux concepts clefs de la théorie, considérés comme "les mécanismes évolutionnistes", n'avaient en fait aucune réalité évolutionniste.

Darwin a entièrement fondé sa théorie de l'évolution sur le mécanisme de la "sélection naturelle". L'importance accordée à ce mécanisme ressort clairement de l'intitulé même de son livre: L'origine des espèces, au moyen de la sélection naturelle…

sélection naturelle

La sélection naturelle est un mcanisme qui sert liminer les individus faibles au sein d'une espce. Il s'agit d'une force de conservation qui prserve l'espce existante de la dgnrescence. Au-del de cela, elle n'a aucune capacit de transformer une espce en une autre.

Pour la sélection naturelle, les êtres vivants qui sont les plus forts et les mieux adaptés aux conditions naturelles de leur environnement sont les seuls à pouvoir survivre, et ce dans le cadre de ce qu’on appelle la lutte pour la vie. Ainsi, dans un troupeau de cerfs sous la menace d'animaux sauvages, seuls les plus rapides survivent. De ce fait, le troupeau de cerfs sera composé uniquement des individus les plus rapides et les plus forts. Mais il est incontestable que ce mécanisme n'entraîne aucune évolution du cerf et ne le transforme pas non plus en une autre espèce vivante telle que le cheval.

Le mécanisme de sélection naturelle n'a donc aucun pouvoir évolutionniste. Darwin en était totalement conscient et a dû l'exposer dans son livre L'origine des espèces en disant: "La sélection naturelle ne peut rien faire jusqu'à ce que des variations favorables aient la chance de se produire." 7

L'influence de Lamarck

Le biologiste français Lamarck, les girafes

Le biologiste français Lamarck défendit l’idée selon laquelle les girafes sont les descendantes d’antilopes. Alors qu’en réalité, les girafes sont le fruit de la création d’Allah, comme tous les autres êtres vivants.

Comment ces "variations favorables" pourraient-elles ainsi se produire ? Darwin a essayé de répondre à cette question en se fondant sur la connaissance scientifique limitée de son époque. Selon le biologiste français Lamarck, qui vécut avant Darwin, les créatures vivantes transmettraient les caractéristiques acquises pendant leur vie à la génération suivante. Ces caractéristiques, qui s’accumulent d'une génération à une autre, entraîneraient la formation d'une nouvelle espèce. Selon Lamarck, les girafes, à titre d'exemple, auraient évolué à partir des antilopes ; ayant lutté pour manger les feuilles des grands arbres, leurs cous se seraient allongés de génération en génération.

Darwin a aussi proposé des exemples similaires, et dans son livre L'origine des espèces, a affirmé, par exemple, que certains ours qui se rendaient dans l'eau pour trouver de la nourriture se seraient transformés en baleines avec le temps. 8

Cependant, les lois de l'hérédité découvertes par Mendel et vérifiées ensuite par la science de la génétique, et qui se sont développées au 20ème siècle, ont complètement démoli la légende selon laquelle des caractéristiques seraient transmises aux générations suivantes. Ainsi, la théorie de la sélection naturelle est tombée en éclipse en tant qu'élément dans l'histoire de l'évolution.

Le néodarwinisme et les mutations

Pour trouver une solution, les darwinistes ont avancé l'idée de "la théorie synthétique moderne", plus communément connue sous le terme de "néodarwinisme", et ce à la fin des années 1930. A la sélection naturelle, le néodarwinisme a ajouté les mutations qui sont des altérations formées dans les gènes des créatures vivantes en raison de facteurs externes comme la radiation ou des erreurs de reproduction comme étant "la cause de variations favorables".

mutations, drosophile mutations, Tchernobyl

Gauche: une mouche normale (drosophile)
Droite: une mouche dont la jambe est accroche sa tte; une mutation due la radiation.
L'effet dvastateur des mutations sur le corps humain. L'enfant sur la photo figure parmi les victimes de la catastrophe de Tchernobyl.

Aujourd'hui, le modèle qui représente la théorie de l'évolution dans le monde est le néodarwinisme. La théorie maintient que des millions de créatures vivantes sur la terre se sont formées suite à un processus par lequel de nombreux organes complexes de ces organismes comme les oreilles, les yeux, les poumons et les ailes, ont subi "des mutations", c'est-à-dire des désordres génétiques. Pourtant, une évidence scientifique contredit cette théorie: les mutations n'aident pas les créatures vivantes à se développer, bien au contraire, elles leur toujours été nuisibles.

l'ADN, Les mutations

Les mutations n'ajoutent jamais de nouvelles informations l'ADN: les particules qui forment l'information gntique sont arraches de leur place ou transportes vers d'autres endroits. Les mutations ne peuvent pas permettre un organisme vivant d'acqurir un nouvel organe ou un nouveau trait. Elles ne causent que des anomalies comme une jambe qui pend d'un dos ou une oreille qui sort d'un abdomen.

La raison en est très simple: l'ADN a une structure très complexe et des changements aléatoires ne peuvent qu'avoir des effets destructeurs. C'est ce que nous explique le généticien américain, B. G. Ranganathan:

Tout d’abord, les mutations sont infimes dans la nature, et secundo, elles sont à la plupart nuisibles vu leur caractère aléatoire., plutôt que des changements ordonnés de la structure de gènes; n'importe quel changement aléatoire dans un système fortement ordonné ne sera que pour le plus mauvais, et pas pour le mieux bien sûr. Par exemple, si un tremblement de terre devait secouer une structure fortement ordonnée, comme le cas d’un bâtiment, il y aurait un changement aléatoire dans la structure de ce bâtiment, qui ne serait pas du tout une amélioration dans tous les cas. 9

C'est sans surprise qu'aucun exemple de mutation utile, c'est-àdire qui est censé développer le code génétique, n'a été observé jusqu'ici. Toutes les mutations se sont avérées nuisibles. Il a été observé que la mutation, qui est présentée comme "un mécanisme évolutif", n'est en réalité qu'une modification génétique qui nuît aux êtres vivantes et les handicape. (La mutation la plus célèbre chez l'être humain est le cancer). Un mécanisme destructif ne peut en aucun cas être "un mécanisme évolutif". Par ailleurs, la sélection naturelle "ne peut rien faire par elle-même" comme Darwin l'a aussi admis. Ceci nous montre qu'il n'existe aucun "mécanisme évolutif" dans la nature. Et puisque c’est le cas notamment, le processus imaginaire de "l'évolution" ne saurait se produire.

Le relevé des fossiles: aucune trace de formes intermédiaires

La preuve la plus évidente que le scénario suggéré par la théorie de l'évolution ne s'est pas produit, n’est autre que les archives fossiles qui nous la fournissent.

Selon la théorie de l'évolution, chaque espèce vivante est issue d'une espèce qui l'a précédée. Une espèce existante précédemment se métamorphose en quelque chose d'autre au cours du temps, et toutes les espèces sont venues en vie de cette façon. Selon cette théorie, cette transformation se met en place graduellement sur des millions d'années.

Si cela avait été le cas, alors de nombreuses espèces intermédiaires auraient dû exister et vivre durant cette longue période de transformation.

Par exemple, certaines espèces mi-poisson/mi-reptiles auraient dû exister dans le passé et acquérir des caractéristiques de reptiles en plus de celles de poissons qu'elles avaient déjà. Ou il aurait dû exister des oiseaux reptiles ayant acquis quelques caractéristiques d'oiseaux en plus des celles des reptiles qu'ils avaient déjà. Comme ils étaient dans une phase de transition, il devait alors s'agir de créatures vivantes déformées, déficientes et infirmes. Les évolutionnistes, qui se réfèrent à ces créatures imaginaires, pensent qu'elles ont vécu dans le passé en tant que "formes intermédiaires".

Si de tels animaux avaient réellement existé, il devrait y en avoir des millions, voire des milliards en nombre et en variété. Plus important encore, il devrait exister des traces de ces étranges créatures dans le relevé des fossiles. Dans son livre, L'origine des espèces, Darwin l'explique:

Si ma théorie est correcte, des variétés intermédiaires innombrables, liant intimement toutes les espèces du même groupe, devraient certainement avoir existé… Par conséquent, la preuve de leur existence précédente ne pourrait être retrouvée que parmi les restes de fossiles. 10

FOSSILES VIVANTS

tigre

CRANE DE TIGRE
Age: 20 millions d’années
Période: Miocène
Localisation: Asie

termite

TERMITE AILE
Age: 25 millions d'années
Priode: Oligocène
Localisation: République Dominicaine

feuılle de sycomore

FEUILLE DE SYCOMORE
Age: 54-37 millions d'années
Priode: Eocène
Localisation: Formation Green River, Douglas Pass, Colorado, Etats-Unis

tortue

TORTUE
Age: 120 millions d’années
Période: Crétacé
Localisation: Formation Yixian, Liaoning, Chine

bivalve

BIVALVE
Age: 13-12,5 millions d'années
Période: Miocène
Localisation: Formation Calvert, Maryland, Etats-Unis

Les espoirs de Darwin volent en éclats

Cependant, malgré une recherche acharnée de fossiles dans le monde entier, depuis le milieu du 19ème siècle, les évolutionnistes n'ont pas retrouvé la moindre forme intermédiaire. Tous les fossiles retrouvés pendant la période des fouilles ont montré que, contrairement à ce qu'espéraient les évolutionnistes, la vie sur terre est bien apparue de manière soudaine et entièrement formée.

Un célèbre paléontologue britannique, Derek V. Ager, l'admet bien qu'il soit lui-même un évolutionniste:

Ce qui apparaît à l'examen minutieux des fossiles, que ce soit au niveau des ordres ou des espèces, n’est pas, à maintes reprises, l'évolution progressive mais l'explosion soudaine d'un groupe aux dépens d'un autre. 11

Cela signifie que, selon les archives fossiles, toutes les espèces vivantes sont apparues de façon soudaine et entièrement formées, sans aucune forme intermédiaire. C'est exactement le contraire des suppositions de Darwin. Ce qui est la preuve déterminante que les créatures vivantes ont bien été créées. La seule explication à ce qu'une espèce vivante apparaisse de façon aussi soudaine et entièrement formée sans aucun ancêtre intermédiaire est que cette espèce a été créée. C'est également ce qu'admet le célèbre biologiste évolutionniste Douglas Futuyama:

La création et l'évolution épuisent à elles seules les explications possibles sur l'origine des êtres vivants. Ou que les organismes sont apparus sur terre entièrement développés ou ils ne le sont pas. S'ils ne sont pas apparus entièrement développés, alors ils doivent s'être développés à partir d'espèces préexistantes grâce à un processus de modification. S'ils sont vraiment apparus entièrement développés, ils doivent en effet avoir été créés par une intelligence toute puissante. 12

Les fossiles montrent que les créatures vivantes sont apparues sur terre dans un état complet et parfait. Cela signifie que "l'origine des espèces" est à l'opposé des suppositions de Darwin. Il s'agit non pas d'évolution, mais de création.

La légende de l'évolution humaine

Le sujet le plus souvent évoqué par les défenseurs de la théorie de l'évolution est celui de l'origine de l'homme. Les darwinistes prétendent que l'homme d'aujourd'hui s'est développé à partir de quelques créatures qui ressemblent au singe. Pendant le prétendu processus évolutionniste, que l'on suppose avoir commencé avant 4 à 5 millions d'années, il a été affirmé que certaines "formes intermédiaires" entre l'homme actuel et ses ancêtres existaient. Selon ce scénario complètement imaginaire, quatre "catégories" de base sont dénombrées:

  1. L'Australopithèque
  2. L'Homo habilis
  3. L'Homo erectus
  4. L'Homo sapiens

Les évolutionnistes appellent les premiers ancêtres prétendus des hommes, qui sont semblables aux singes, les "australopithèques", ce qui signifie "singes sud-africains". Ces êtres vivants n'étaient en réalité rien d'autre qu'une vieille espèce de singe qui s'est éteinte. La vaste recherche faite sur des spécimens d'australopithèques divers par deux anatomistes célèbres sur l’échelle mondiale, et qui sont originaires d'Angleterre et des Etats-Unis, Lord Solly Zuckerman et le professeur Charles Oxnard respectivement, a montré que ces espèces ont appartenu à une espèce de singe ordinaire qui s'est éteinte et n'avait aucune ressemblance avec les êtres humains. 13

théorie de l’évolution, représentations imaginaires

Les journaux et magazines pro-évolution véhiculent régulièrement les représentations imaginaires d’êtres humains “primitifs”. Les histoires basées sur ces croquis chimériques trouvent leur source uniquement dans l’imagination de leurs auteurs. Pourtant force est de constater que le nombre d’articles consacrés à l’évolution dans les magazines scientifiques est en chute libre, grâce aux nombreuses preuves scientifiques ayant démonté la théorie de l’évolution.

Dans leur classification, les évolutionnistes attribuent le terme "homo", c'est-à-dire "homme", pour désigner l'étape suivante de l'évolution humaine. Selon eux, les êtres vivants appartenant aux catégories de l'Homo sont plus développés que ceux de l'australopithèque.

Les évolutionnistes conçoivent un schéma d'évolution imaginaire en organisant les différents fossiles de ces créatures selon un ordre particulier. Ce schéma est imaginaire parce qu'aucune relation évolutionnaire entre ces différentes classes n'a jamais été prouvée. Ernest Mayr, un des principaux défenseurs de la théorie de l'évolution au 20ème siècle, l'admet en disant que "la chaîne remontant à l'Homo sapiens est en réalité perdue." 14

En schématisant la chaîne de liens de la façon suivante "Australopithèque => Homo habilis => Homo erectus => Homo sapiens", les évolutionnistes déduisent que chacune de ces espèces est l'ancêtre de la suivante. Mais les découvertes récentes des paléoanthropologues ont révélé que l'Australopithèque, l'Homo habilis et l'Homo erectus ont vécu dans différentes régions du monde et pendant la même époque. 15

De plus, un certain segment des humains faisant partie de la classe des Homo erectus a vécu jusqu'à des époques très récentes. L'Homo sapiens neandarthalensis (l'homme de Neandertal) et l'Homo sapiens sapiens (l'homme actuel) ont coexisté dans la même région. 16

Cette situation indique apparemment l'impossibilité d'une lignée généalogique quelconque entre ces différentes classes. Stephen Jay Gould, un paléontologue de l'Université de Harvard, explique l'impasse dans laquelle se trouve la théorie de l'évolution, bien qu'il soit lui-même un évolutionniste:

Qu'advient-il de notre échelle si trois lignées d'hominidés coexistent (l'australopithèque africanus, l'australopithèque robuste et l'Homo habilis) et qu'aucune ne provient clairement d'une autre ? De plus, aucune des trois n'a montré de tendances évolutionnistes pendant leur existence sur terre. 17

Bref, le scénario de l'évolution humaine que l'on cherche à soutenir à l'aide de divers dessins de quelques créatures "mi-singe/mihomme" paraissant dans les médias et les livres scolaires, c'est-à-dire au moyen d'une propagande éhontée, n'est qu'une légende sans fondement scientifique.

Lord Solly Zuckerman, un des scientifiques les plus célèbres et les plus respectés du Royaume-Uni, a effectué pendant des années des recherches sur ce sujet et a tout étudié, particulièrement, pendant 15 ans des fossiles d'australopithèques. Il a finalement conclu, malgré le fait qu'il est lui-même un évolutionniste, qu'il n'existe en réalité aucun arbre généalogique constitué de ramifications rattachant l'homme à des créatures semblables au singe.

Zuckerman a aussi établi un intéressant "spectre de la science". Il a formé un spectre des sciences allant des disciplines qu'il considère comme scientifiques à celles qu'il considère comme non scientifiques. Selon le spectre de Zuckerman, les disciplines les plus "scientifiques", c'est-àdire fondées sur une base de données concrètes, sont la chimie et la physique. Ensuite viennent les sciences biologiques suivies par les sciences sociales. Al'autre extrémité du spectre, qui est la partie considérée comme la "moins scientifique", se trouvent les perceptions extrasensorielles, dont font partie la télépathie et "le sixième sens", et enfin la théorie de "l'évolution humaine". Zuckerman en explique les raisons:

Nous nous déplaçons alors directement du registre de la vérité objective dans ces champs de la science biologique présumée, comme la perception extrasensorielle ou l'interprétation de l'histoire des fossiles humains, où pour le fidèle (l'évolutionniste) tout est possible, et où le partisan ardent (de l'évolution) est parfois capable de croire en même temps à plusieurs choses contradictoires. 18

La légende de l'évolution humaine ne repose que sur quelques interprétations préconçues à partir d'un certain nombre de fossiles déterrés par certaines personnes qui adhèrent aveuglément à leur théorie.

La formule darwinienne!

Après avoir passé en revue les preuves techniques, examinons maintenant la superstition qui aveugle les évolutionnistes avec un exemple à la portée de tous:

La théorie de l’évolution stipule que la vie est apparue par hasard. Des atomes inconscients et sans vie se seraient donc assemblés pour former une cellule dans un premier temps, puis des êtres vivants à part entière, et notamment l’homme. Réfléchissons un instant. En rassemblant tous les composants nécessaires à la vie, tels que le carbone, le phosphore, l’azote et le potassium, on n’obtient rien d’autres qu’un tas de matières. Quels que soient les traitements entrepris, cet amas atomique ne peut en aucun cas former le moindre être vivant. Afin de rendre notre exemple plus parlant, faisons une expérience et observons au nom des évolutionnistes ce qu’ils prétendent sans le dire à haute voix sous le nom de “la formule darwinienne”:

Supposons que les évolutionnistes amassent dans de grands barils une quantité considérable de matériaux présents dans la composition des êtres vivants (le phosphore, l’azote, le carbone, l’oxygène, le fer, le magnésium). Ils peuvent en plus ajouter n’importe quel matériel n’existant pas dans des conditions normales, mais qu’ils jugent nécessaires. Ils peuvent aussi incorporer autant d’acides aminés (qu’il est impossible de former dans des conditions naturelles) et de protéines (dont la probabilité de formation de chacune est de 1 sur 10950) qu’ils le souhaitent. Qu’ils exposent ces mixtures à la chaleur et à l’humidité voulue. Qu’ils remuent leurs mélanges au moyen de l’équipement technologique souhaité. Qu’ils placent leurs éminents scientifiques aux côtés de ces barils. Qu’ils attendent pendant des milliards, voire des trillions d’années. Ils sont libres de recréer toutes les conditions qu’ils croient nécessaires à la formation d’un être humain. Quoi qu’ils fassent, ils ne pourront jamais tirer de ces barils un être humain, capable de penser, d’examiner sa propre structure cellulaire sous l’oeil d’un microscope électronique. Ils ne pourront jamais produire de girafes, de lions, d’abeilles, de canaris, de chevaux, de dauphins, de roses, d’orchidées, de lys, d’oeillets, de bananes, d’oranges, de pommes, de dattes, de tomates, de melons, de pastèques, de figues, d’olives, de raisins, de pêches, de faisans, de papillons multicolores ou tout autre des milliards d’êtres vivants sur la planète. Ils ne pourraient même pas obtenir la moindre cellule de l’un d’entre eux.

En somme, les atomes inconscients ne peuvent pas s’assembler pour former une cellule. Ils ne peuvent pas décider spontanément de mettre en route la division cellulaire, ni de créer quoi que ce soit, et certainement pas des êtres vivants dotés d’intelligence. La matière est un amas dépourvu de conscience et de vie. Elle ne naît que par la création supérieure de Dieu.

La théorie de l’évolution défend le contraire, ce qui est une pure aberration. Il suffit de réfléchir un instant sur les idées évolutionnistes pour voir la vérité se profiler d’elle-même, comme dans l’exemple cité ci-dessus.

La technologie de l'oeil et de l'oreille

La technologie de l'oeil et de l'oreille

Comparés aux appareils photos et aux magnétophones, l’oeil et l’oreille sont, de loin, plus complexes, plus performants et bien mieux conçus que les produits de la plus haute technologie.

Un autre sujet qui demeure sans réponse pour les adeptes de la théorie évolutionniste est l'excellente capacité de perception de l'oeil et de l'oreille.

Avant d'aborder la question de l'oeil, essayons de répondre brièvement à la question suivante: "comment nous voyons"? Des rayons de lumière venant d'un objet forment sur la rétine de l'oeil une image inversée. A cet instant, ces rayons de lumière sont transmis sous forme de signaux électriques par des cellules et atteignent un endroit minuscule que l'on appelle le centre de la vision à l'arrière du cerveau. Ces signaux électriques sont perçus en tant qu'images dans ce centre du cerveau suite à un long processus. A partir de ces informations techniques, essayons de réfléchir maintenant.

Le cerveau est isolé de la lumière. Cela signifie que l'intérieur du cerveau est complètement sombre et que la lumière n'atteint pas le lieu où se trouve le cerveau. Le centre de la vision est un endroit complètement obscur où aucune lumière ne pénètre jamais; il pourrait même s'agir du lieu le plus sombre que vous n'ayez jamais connu. Et malgré tout, vous arrivez à voir un monde éclatant de lumière dans cette profonde obscurité.

L'image formée dans l'oeil est si précise et distincte que même la technologie du 20ème siècle n'a pas été capable de l'obtenir. Regardez, par exemple, le livre que vous lisez, les mains avec lesquelles vous le tenez, levez maintenant votre tête et regardez autour de vous. Avezvous jamais vu une image aussi précise et distincte que celle-ci? Même l'écran du téléviseur le plus perfectionné produit par le plus grand fabricant de téléviseurs dans le monde ne peut vous fournir une image aussi nette. C'est une image tridimensionnelle, en couleur et d'une extrême précision. Pendant plus de cent ans, des milliers d'ingénieurs ont essayé d'obtenir une telle précision de l'image. Des usines ont été construites, d'énormes locaux y ont été consacrés, de nombreuses recherches ont été menées, des plans et des conceptions ont été faits pour obtenir les meilleurs résultats. Regardez maintenant un écran de téléviseur et le livre que vous tenez dans vos mains. Voyez la grande différence d'acuité et de netteté qu'il y a entre les deux. De plus, l'écran de téléviseur ne vous propose qu'une image bidimensionnelle, alors que face à vos yeux vous obtenez une perspective tridimensionnelle qui comporte également la profondeur.

“La conscience” dans notre cerveau perçoit ces signaux électriques comme s’il s’agissait d’un paysage

Quiconque regarde par la fenêtre voit les images du paysage qui se forment dans son cerveau et non dans le monde externe même.

“La conscience” dans notre cerveau perçoit ces signaux électriques comme s’il s’agissait d’un paysage

1: LUMIERE, 2: SIGNAUX ELECTRIQUES, 3: DES SIGNAUX ELECTRIQUES FORMANT L’IMAGE D’UN PAYSAGE
La lumière perçue par les yeux est transformée en signaux électriques par les cellules optiques et est ainsi transmise au centre de la vision à l’arrière du cerveau. “La conscience” dans notre cerveau perçoit ces signaux électriques comme s’il s’agissait d’un paysage.

Pendant des années, des dizaines de milliers d'ingénieurs ont bien essayé de concevoir un téléviseur tridimensionnel qui obtient la qualité de la vision de l'oeil. Ils ont effectivement mis en place un système tridimensionnel de téléviseur mais il est impossible de le regarder sans lunettes. Par ailleurs, ce n'est qu'un système artificiel à trois dimensions. L'arrière-plan apparaît flou et le premier plan ressemble à un décor en papier. Il n'a jamais été possible de reproduire une vision aussi nette et distincte que celle de l'oeil. On décèle une perte de la qualité de l'image aussi bien pour la caméra que pour le téléviseur.

Les évolutionnistes prétendent que le mécanisme à l'origine de cette image si pointue et si distincte est le fait du hasard. Maintenant, si quelqu'un vous disait que votre téléviseur est le produit du hasard, que tous ses atomes se sont assemblés et ont composé un appareil capable de produire une image, qu'en penseriez-vous ? Comment des atomes pourraient-ils réaliser ce que des milliers de personnes sont incapables de concevoir ?

Si un appareil produisant une image plus primitive que celle de l'oeil ne peut avoir été formé par hasard, il est donc tout à fait certain que l'oeil et l'image que l'oeil lit ne peuvent être le fruit du hasard. La même logique s'applique à l'oreille. L'oreille externe capte les sons transmis par le pavillon auriculaire et les dirige vers l'oreille moyenne qui transmet les vibrations du son en les intensifiant ; l'oreille interne transmet ces vibrations au cerveau en les transformant en signaux électriques. Tout comme pour l'oeil, l'audition se réalise dans le centre de l'audition au niveau du cerveau.

Ce qui se produit pour l'oeil est aussi vrai pour l'oreille. C'est-àdire que le cerveau est isolé du son comme de la lumière : il ne laisse pas entrer de son. De ce fait, peu importe que l'environnement extérieur soit bruyant, l'intérieur du cerveau est complètement silencieux. Néanmoins, les sons les plus fins sont perçus dans le cerveau. Dans votre cerveau, qui est isolé du son, vous écoutez les symphonies d'un orchestre et entendez tous les bruits d'un lieu animé. Cependant, si à ce moment-là le niveau du son dans votre cerveau devait être mesuré par un appareil précis, on constaterait qu'un silence total y règne.

Comme c'est le cas des images, des décennies d'efforts ont été occupés à tenter de produire et de reproduire un son fidèle à l'original. Tous ces efforts ont donné naissance à des appareils d'enregistrement de sons, à des systèmes de haute fidélité (Hi-fi) et à des systèmes susceptibles de mesurer le son. Malgré toute cette technologie et des milliers d'ingénieurs et d'experts travaillant d'arrache pied, aucun son ayant la même acuité et la même clarté que le son perçu par l'oreille, n'a encore été obtenu. Pensez aux systèmes Hi-fi de haute qualité produits par les plus grandes sociétés de l'industrie de la musique, et même là, lorsque le son est enregistré, il perd un peu de sa qualité. De la même façon quand vous allumez un appareil de haute fidélité, vous entendez toujours un sifflement avant le son de la musique. Cependant, les sons qui sont produits par la technologie du corps humain sont extrêmement précis et d'une grande netteté. Une oreille humaine ne perçoit jamais un son accompagné par un sifflement ou alors entaché de parasites comme le fait d’ailleurs l'appareil de haute fidélité ; elle perçoit le son exactement tel qu'il est, clair et net. C'est ainsi que cela a fonctionné depuis la création de l'homme.

Jusqu'à maintenant, aucun appareil visuel ou d'enregistrement produit par l'homme n'a été aussi sensible et aussi performant dans la perception des données sensorielles comme c’est le cas de l'oeil et l'oreille.

Cependant, derrière la vision et l'audition, se cache une vérité beaucoup plus importante.

A qui appartient la conscience qui voit et entend dans le cerveau?

Qui est-ce qui voit un monde agréable et plaisant, écoute des symphonies ou le gazouillement des oiseaux et peut sentir la rose?

Les stimulations provenant des yeux, des oreilles et du nez d'un être humain vont au cerveau comme des impulsions nerveuses électrochimiques. En biologie, en physiologie et dans les livres de biochimie, vous pouvez trouver tous les détails sur la formation de l'image au niveau du cerveau. Mais, vous ne recevrez jamais l'information la plus importante à ce sujet : qui donc perçoit les impulsions nerveuses électrochimiques en tant qu'images, sons, odeurs et événements sensoriels au niveau du cerveau ? Il y a une conscience dans le cerveau qui perçoit tout cela sans ressentir le besoin d'avoir un oeil, une oreille ou un nez. A qui appartient cette conscience ? Il ne fait aucun doute que cette conscience n'appartient pas aux nerfs, à la couche grasse et aux neurones qui constituent le cerveau. C'est pourquoi les matérialistes darwiniens, qui croient que tout est constitué de matière, ne peuvent donner de réponse à cette question.

Car cette conscience est l'âme créée par Allah. L'âme n'a besoin ni d'oeil pour voir les images, ni d'oreille pour entendre les sons. En outre, elle n'a pas non plus besoin du cerveau pour penser.

Chaque personne qui lit cette évidence scientifique très claire devrait penser à Allah Tout-Puissant, Le craindre et chercher refuge auprès de Lui. Lui, qui enserre l'univers entier en un espace sombre de quelques cm3 dans un format tridimensionnel, coloré, fait d'ombre et de lumière.

Une croyance matérialiste

Les connaissances que nous avons présentées jusqu'ici établissent que la théorie de l'évolution est une revendication à l'évidence en contradiction avec les découvertes scientifiques. La prétention de la théorie de l'évolution à propos de l'origine de la vie est inconciliable avec la science. Les mécanismes évolutionnistes qu'elle propose n'ont aucun pouvoir sur l'évolution et les données connues qui se rapportent aux fossiles démontrent que les formes intermédiaires nécessaires selon la théorie n'ont jamais existé. Aussi, il serait certainement logique que la théorie de l'évolution soit mise à l'écart comme une idée non scientifique. Il existe un nombre incalculable d'idées qui, comme celle qui considère la terre comme le centre de l'univers, ont été rayées des préoccupations de la science à travers l'histoire.

Malgré cela, la théorie de l'évolution demeure obstinément à l'ordre du jour de la recherche scientifique. Certains vont jusqu'à tenter de faire passer les critiques formulées contre cette théorie pour "des attaques contre la science." Pour quelle raison le font-ils ?

La raison en est que la théorie de l'évolution est une croyance dogmatique indispensable à certains cercles. Ces milieux sont aveuglément dévoués à la philosophie matérialiste et adoptent le darwinisme parce qu'il est la seule explication matérialiste qui peut être avancée dans le cadre des mécanismes de la nature.

Mais de manière assez intéressante, ils leur arrivent aussi de le reconnaître de temps en temps.

Richard C. Lewontin, célèbre généticien et évolutionniste, de l'Université de Harvard, avoue qu'il est "un matérialiste avant d'être un homme de science" en ces termes:

Ce n'est pas que les méthodes et les institutions scientifiques nous obligent d'une façon ou d'une autre à accepter une explication matérielle du monde phénoménal, mais c'est, au contraire, que nous sommes forcés, par notre adhésion, à priori aux causes matérielles, de créer un appareil d'investigations et un jeu de concepts qui produisent des explications matérielles. Et, peu importe que cela soit contraire à l'intuition, peu importe que cela soit mystificateur pour le non initié. En outre, ce matérialisme est absolu, donc nous ne pouvons pas admettre [une intervention divine] sur le pas de la porte. 19

Ces déclarations explicites montrent que le darwinisme est un dogme entretenu uniquement par adhésion à la philosophie matérialiste. Ce dogme soutient qu'il n'y a aucun être à l'exception de la matière. De ce fait, il affirme que la matière inanimée et inconsciente a créé la vie. Il suggère que des millions d'espèces vivantes différentes telles que les oiseaux, les poissons, les girafes, les tigres, les insectes, les arbres, les fleurs, les baleines et les êtres humains sont issues du résultat d'interactions de la matière, comme la pluie torrentielle ou l'éclair de la foudre, etc. c'est-à-dire de la matière inanimée. C'est un précepte à la fois contraire à la raison et à la science. Pourtant les darwinistes continuent à défendre cette théorie pour "ne pas admettre une intervention divinexx sur le pas de la porte".

Quiconque ne regarde pas l'origine des êtres vivants avec un préjugé matérialiste conviendra de cette vérité évidente : tous les êtres vivants sont l'oeuvre d'un Créateur, qui est tout-puissant, sage et omniscient. Ce Créateur est Allah, Il est Celui Qui a créé l'univers entier à partir du néant, Il l'a conçu sous la forme la plus parfaite et a façonné tous les êtres vivants.

Le sortilège le plus puissant au monde: la théorie de l’évolution

Quiconque est libre de préjugés et de l’influence d’une idéologie particulière, quiconque est capable de faire fonctionner sa raison et sa logique comprendra que la croyance en la théorie de l’évolution, qui rappelle les superstitions des sociétés dépourvues de connaissance de la science ou de civilisation, est tout à fait impossible.

Comme nous l’avons expliqué plus haut, les avocats de la théorie de l’évolution sont persuadés que quelques atomes et molécules jetés dans un grand chaudron peuvent donner naissance à des universitaires, à des scientifiques tels que Einstein ou Galilée, à des artistes comme Humphrey Bogart, Frank Sinatra ou Luciano Pavarotti, à des antilopes, des citronniers ou des oeillets. Se rendre compte que ce sont justement des scientifiques et des individus instruits qui défendent cette théorie insensée justifie l’emploi du qualificatif de “plus puissant sortilège au monde”. Jamais auparavant une idée ou une conviction n’avait à ce point aveuglé et démuni les hommes de leur capacité d’entendement. Leur égarement est pire que celui des Egyptiens adorant le roi soleil Ra, celui des peuples d’Afrique vouant un culte aux totems, celui du peuple de Saba adorant le Soleil, celui de la tribu du Prophète Abraham (psl) adorant les idoles qu’ils avaient façonnés de leurs propres mains, ou celui du peuple du Prophète Moïse (psl) adorant le veau d’or.

Allah a déjà fait allusion, dans le Coran, à cette absence de raisonnement. Dans de nombreux versets, Il révèle que l’esprit des hommes sera scellé et qu’ils seront incapables de voir la vérité.

Certes les infidèles ne croient pas, cela leur est égal, que tu les avertisses ou non: ils ne croiront jamais. Allah a scellé leurs coeurs et leurs oreilles ; et un voile épais leur couvre la vue ; et pour eux il y aura un grand châtiment. (Sourate al-Baqara, 6-7)

… Ils ont des coeurs, mais ne comprennent pas. Ils ont des yeux, mais ne voient pas. Ils ont des oreilles, mais n'entendent pas. Ceux-là sont comme les bestiaux, même plus égarés encore. Tels sont les insouciants. (Sourate al-A’raf, 179)

Et même si Nous ouvrions pour eux une porte du ciel, et qu'ils pussent y monter, ils diraient: “Vraiment nos yeux sont voilés. Mais plutôt, nous sommes des gens ensorcelés." (Sourate al- Hijr, 14-15)

Le sortilège le plus puissant au monde: la théorie de l’évolution

Les croyances des darwinistes sont tout aussi étranges et incroyables qu'a pu l'être le culte de certains peuples pour les crocodiles. Les darwinistes considèrent le hasard et des atomes inconscients et sans vie comme une force créatrice. Ils se vouent à cette croyance comme à une religion.

Les mots ne peuvent pas exprimer la surprise qu’un tel sortilège parvienne à avoir une emprise aussi vaste sur la vérité depuis 150 ans. Il serait compréhensible que quelques individus isolés croient à ce genre de scénarios impossibles, bourrés de stupidités et d’illogismes. Or, dans le cas présent, seul le mot “magique” peut expliquer que des personnalités des quatre coins du monde pensent que des atomes inconscients et sans vie aient pu soudainement décider de s’assembler pour former un univers parfait dans son organisation, sa discipline, son raisonnement et sa conscience; une planète nommée Terre avec toutes ses caractéristiques qui la rendent si propice à la vie; les êtres vivants dans leurs innombrables complexités.

Le Coran raconte l’opposition entre le Prophète Moïse (psl) et Pharaon afin de montrer que les partisans de philosophies polythéistes influencent, en fait, les autres par la magie. Lorsqu’il fut informé de la véritable religion, Pharaon invita le Prophète Moïse (psl) à rencontrer ses propres magiciens. Moïse (psl) invita les magiciens à faire preuve de leurs aptitudes en premier. La suite vient dans les versets suivants:

“Jetez”, dit-il. Puis lorsqu'ils eurent jeté, ils ensorcelèrent les yeux des gens et les épouvantèrent, et vinrent avec une puissante magie. (Sourate al-A’raf, 116)

Les magiciens de Pharaon furent capables de tromper tout le monde, à l’exception du Prophète Moïse (psl) et de ceux qui croyaient en lui. Ses preuves rompirent le sortilège en “avalant ce qu’ils avaient fabriqué”:

Et Nous révélâmes à Moïse : “Jette ton bâton.” Et voilà que celuici se mit à engloutir ce qu'ils avaient fabriqué. Ainsi la vérité se manifesta et ce qu'ils firent fût vain. (Sourate al-Araf, 117-118)

Quand l’auditoire comprit qu’il avait été sous l’influence d’un sortilège et que ce qu’il avait vu n’était qu’une illusion, les magiciens perdirent toute leur crédibilité. Aujourd’hui aussi, à moins que ceux qui croient et défendent ces idées ridicules aux apparences scientifiques n’abandonnent leurs superstitions, ils subiront une amère humiliation le jour où la vérité nue émergera et que le sortilège sera déjoué. Le célèbre écrivain et philosophe britannique Malcolm Muggeridge affirma également:

“Moi-même je suis convaincu que la théorie de l’évolution, en particulier dans l’étendue où elle a été appliquée, sera l’une des plus belles plaisanteries dans les livres d’histoire du futur. La postérité s’émerveillera devant l’incroyable crédulité suscitée par une hypothèse aussi douteuse et peu solide.” 20

Ce futur n’est pas si lointain. Au contraire, le public comprendra bientôt que “le hasard” n’est pas une divinité et considérera la théorie de l’évolution comme le pire mensonge et le plus terrible sortilège au monde. Ce sort commence rapidement à se rompre. De plus en plus de personnes perçoivent la véritable face de cette théorie et se demandent comment elles ont pu se laisser berner.

Ils dirent: ‹Gloire à Toi! Nous n'avons de savoir que ce que Tu nous a appris. Certes c'est Toi l'Omniscient, le Sage›. (Sourate Al-Baqarah, 32)

REFERENCES

1. Sidney Fox, Klaus Dose, Molecular Evolution and The Origin of Life, New York: Marcel Dekker, 1977, p. 2

2. Alexander I. Oparin, Origin of Life, (1936) New York, Dover Publications, 1953 (Réimpression), p. 196

3. "New Evidence on Evolution of Early Atmosphere and Life", Bulletin of the American Meteorological Society, vol. 63, novembre 1982, pp. 1328-1330

4. Stanley Miller, Molecular Evolution of Life: Current Status of the Prebiotic Synthesis of Small Molecules, 1986, p. 7

5. Jeffrey Bada, Earth, février 1998, p. 40

6. Leslie E. Orgel, "The Origin of Life on Earth", Scientific American, vol. 271, octobre 1994, p. 78

7. Charles Darwin, The Origin of Species: A Facsimile of the First Edition, Harvard University Press, 1964, p. 189

8. Charles Darwin, The Origin of Species: A Facsimile of the First Edition, Harvard University Press, 1964, p. 184.

9. B. G. Ranganathan, Origins?, Pennsylvania: The Banner Of Truth Trust, 1988

10. Charles Darwin, The Origin of Species: A Facsimile of the First Edition, Harvard University Press, 1964, p. 17

11. Derek A. Ager, "The Nature of the Fossil Record", Proceedings of the British Geological Association, vol. 87, 1976, p. 133

12. Douglas J. Futuyma, Science on Trial, New York : Pantheon Books, 1983, p. 197

13. Solly Zuckerman, Beyond The Ivory Tower, New York : Toplinger Publications, 1970, pp. 75-94 ; Charles E. Oxnard, "The Place of Australopithecines in Human Evolution: Grounds for Doubt", Nature, vol. 258, p. 389

14. J. Rennie, "Darwin's Current Bulldog: Ernst Mayr", Scientific American, décembre 1992

15. Alan Walker, Science, vol. 207, 1980, p. 1103 ; A. J. Kelso, Physical Antropology, 1ère éd., New York: J. B. Lipincott Co., 1970, p. 221 ; M. D. Leakey, Olduvai Gorge, vol. 3, Cambridge: Cambridge University Press, 1971, p. 272

16. Jeffrey Kluger, "Not So Extinct After All: The Primitive Homo Erectus May Have Survived Long Enough To Coexist With Modern Humans",

17. Time, 17. décembre 1996

18. S. J. Gould, Natural History, vol. 85, 1976, p. 30

19. Solly Zuckerman, Beyond The Ivory Tower, New York : Toplinger Publications, 1970, p. 19

20. Richard Lewontin, "The Demon-Haunted World", The New York Review of Books, 9 janvier 1997, p. 28